Nous connaissons tous, sommairement, la biographie de Vincent, l'artiste maudit dont
Jacques Dutronc, en 1991, sous la direction de Maurice Pialat, avait su incarner la tumultueuse personnalité. Mais qu'en était-il de Théo dont la vie fut si étroitement liée à celle de Vincent ?
Judith Perrignon tente de donner un nouvel éclairage sur la question. Sa langue est à la fois jolie et poétique. Elle est parvenue le long de ces quelques chapitres à édifier un admirable montage entre les correspondances échangées, les rapports cliniques consultés et ses propres déductions ou convictions. Elle a même fait corps avec Théo resté trop longtemps dans l'ombre de ce grand frère ; elle a été jusqu'à employer l'intime « je ».
Commenter  J’apprécie         50