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4,39

sur 14908 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
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Je n'ai qu'un seul mot pour parler de ce livre : ENNUI TOTAL ! Mes excuses à toutes les nombreuses personnes qui l'ont aimé. Pour moi c'est un joli succès industriel, aussi riche qu'un téléfilm du dimanche soir. Une jolie histoire, de très jolies trouvailles d'écriture par moments, un joli moment pour finir avec un joli sentiment de vide passé à lire ce joli roman. La faute peut-être à la grande richesse romanesque de « L'ombre du vent » chef d'oeuvre total que j'ai lu juste avant... Mais là, franchement j'ai eu le sentiment de lire la version cimetière de « Camping Paradis ».... cela dit, aucun jugement de ma part, « Camping Paradis » est une série qui présente de nombreuses qualités, mais perso, ce n'est pas du tout ce que je cherche dans mes lectures.
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Malheur ! Misère ! Larmes, chagrin, affliction, tristesse, douleur… L'auteure en fait des tonnes avec ce personnage et cette histoire de bons et de méchants. On nage dans le pathos. Je me suis laissée avoir par une quatrième de couverture qui parle de cocasse, de contraste entre rire et larmes et de plein bonheur :
"On nage en plein bonheur" Nathalie Dupuis - Elle. Où est-il ce bonheur ?
Ce n'est pas du tout l'idée que je me fais du bonheur ni du cocasse.
Si j'insistais, je finirais peut-être par trouver ce roman drôle mais arrivée à la moitié du livre, je le trouve assommant tant par ses longueurs que par l'excès de calamités qui tombent dans la vie de Violette.
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(Attention j'en dis peut-être un peu trop)

"Tonnerre d'applaudissements"... "A couper le souffle"..  "un livre splendide"... La 4e de couverture annonçait la couleur.

Pas pour moi hélas.

Y a-t-il quelque chose que je n'aurais pas compris ? Je ne sais ; la seule chose dont j'ai la certitude, c'est qu'en tournant la 660e page, je peux affirmer n'avoir pas adhéré à ce panégyrique enchanteur. Pire, ce roman n'est pour moi qu'un de ces innombrables romans de gare qui pullulent dans les magasins, et n'offrent guère plus que le plaisir d'une lecture furtive, rapide, à la sauvette — et dont on ne se souvient pas.

L'histoire est basée sur la vie de Violette, femme qui occupe le poste étrange et incongru de garde cimetière. Sa vie n'est qu'un entrelacs de malheurs et d'abandons souffreteux (sa naissance sous X, la mort de sa fille, l'abandon de son mari à tous égards ...) Mieux cernée par l'auteur, Violette m'eût émue. Il n'en est rien, car à aucun moment, je ne me suis sentie faire corps avec elle, jamais je n'ai cru pénétrer dans l'antre de son âme, ni partager son coeur. Elle est restée distante. Peut-être est-ce à cause de l'écriture d'une pauvreté affligeante, malgré les innombrables comparaisons et autres tournoiements de phrase qui ne font qu'alourdir un récit déjà bien trop long pour ce qui en ressort.

Bref. Outre Violette, on découvre donc sa vie et toute la clique d'amis qui l'entourent et qui représentent sans doute le "merveilleux des choses simples" vanté par le résumé.

"Merveilleux des choses simples" ? Il va falloir m'expliquer...! 

Sur 660 pages, 200 sont destinées à raconter une romance totalement inutile, passée, sans aucune importance sur le récit (à part une histoire de cendres sur une tombe, ce qui amènera à la "grande histoire d'amour" (elle-même vraiment chiquée) de Violette... Mais c'est peu, Valérie, c'est trop peu !), une romance, disais-je, dégoulinante de bons sentiments, à l'eau de rose fade, une romance contant l'amour que le lecteur ne palpe jamais, entre une femme mariée (du mari on ne saura guère que le nom) et un avocat pédant, inintéressant, fier et insupportable — leur amour se contentera de chambres d'hôtel. Qui y croit réellement ? Où diable sont passées les âmes des personnages ?
Au lieu de ces 200 pages, d'une inutilité incroyable, n'eût-il pas mieux valu présenter mieux les personnages (apparemment) fantastiques que côtoie Violette ? Ces personnages dont on dit qu'ils représentent "le merveilleux des choses simples"... et qu'on ne connaît pas vraiment !
Par exemple le père (tiens, j'ai déjà oublié son nom!) ... qui vient sans arrêt voir Violette. Soit. Il est prêtre, jeune, beau sans doute car il remplit les églises de femmes. Il veut un enfant. Il est là. Voilà tout ce qu'on saura de lieu. Leurs conversations philosophiques, théologiques, se bornent à (je cite, page 278-279) :
- Vous avez déjà adoré quelqu'un ?
- Dieu.
- Quelqu'un ?
Il me répond, la bouche pleine de crème pâtissière :
-Dieu.

Je reste béate devant la profondeur de leurs échanges. 

Les personnages de Valérie Perrin sont intéressants mais effleurés.
Et, comme pour éviter la confrontation, elle se lance dans des thèmes inutiles et vaseux qui n'ont pas d'intérêt, et qui ne font que célébrer une sorte d' "amour-passion" complètement déconnecté, sans prise avec la réalité, une sorte de folie qui prend chacun de ses personnages sans que le lecteur en perçoive la chaleur.

Outre la vie de Violette, l'intrigue est basée sur une histoire de mort, celle de son enfant chérie : qui a bien pu provoquer l'accident responsable de son décès ?
Ici encore, guère de rebondissements, guère d'émotions. On suit l'affaire pour suivre l'affaire. On n'est ni retourné ni étonné par la fin. « Ah d'accord » se dit-on lorsqu'on sait que l'un des personnages les plus inutiles et inexistants du roman, au-delà d'être cliché à l'insupportable, avoue sa faute dans ce qui sera sa seule réplique de tout le livre.
« Ah d'accord ».

Au final, 600 pages et 90 chapitres pour pas grand chose, simplement pour dire que la vie est belle et qu'il faut aimer les gens. Oui. Merci de nous avoir prévenus. Mais cette soupe huileuse ne me convainc pas.
Je préfère un splendide "Les Raisins de la colère" qui, avec infiniment plus de doigté, de douceur et de profondeur, vient nous remuer, nous ébranler, nous changer, nous faire aimer la terre et les hommes, et nous sentir sous le ciel de Californie, qu'on ne peut pas plus quitter qu'on ne l'oublie ensuite.

Pour résumer : un roman feuilleton de vacances. Si vous n'avez rien de mieux à lire.
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J'ai fait un grand effort pendant le confinement avec ce livre que j'avais acheté en me laissant guider par le nombre acheteurs. le début est excellent, mais après ce roman est trop rempli d'instruments littéraires, pas nécessaires, pas utiles un à côté de l'autre, ça a alourdi la lecture et a ajouté pas mal de clichés. L'histoire en soi-même ne tient pas trop sans tomber dans l'incroyable. Et la vraisemblance c'est pour les écrivains quelque chose d'important même s'il s'agit d'un genre fantastique ou de fiction. J'ai trouvé ce livre lourd et trop long, avec beaucoup de possibilités d'édition pour résumer ou pour utiliser les mots pour mieux décrire certains personnages. le recours de la tragédie constante n'a pas apporté grand chose au récit dans la ligne d'épisodes développée.
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Autant ma lecture de Trois était une incroyable surprise, en plus d'un coup de coeur, autant Changer l'eau des fleurs m'a laissée... de marbre ! J'ai vite compris que j'avais dans les mains un roman "feel good", et je le confesse : c'est un genre de littérature que j'apprécie peu (mais il y a sûrement de très bons titres du genre, enfin, pas ceux que j'ai lus jusqu'à présent).

Ici on déguste des tartines de bons sentiments, de clichés, de personnages qui racontent chaque détail de leur vie et bien sûr tombent amoureux, c'est d'un ennui....
Pourtant il y a, en parallèle des tonnes de gnan-gnan, une intrigue assez touchante autour du deuil d'un enfant, ces chapitres m'intéressaient plus particulièrement, même si là encore l'émotion se cache derrière tellement de mièvrerie que ça gâche le "plaisir".
Ce qui a achevé de me faire détester ce livre, c'est la surabondance de petites phrases dont je vous offre ici un florilège :
" Je suis gardienne de cimetière, je ne bois que des larmes " (ah ?)
"Mais quand une femme perd son amant, comment l'appelle-t-on ? Une chanson ?" (pardon ?)
"S'il poussait une fleur à chacune de mes pensées pour toi, la terre serait un immense jardin." (LA phrase qu'on a lue mille fois et on en peut plus)
"L 'automne est une berceuse pour la vie à revenir. " (hein ??)
Je me souviens aussi d'une phrase style "on meurt moins quand il fait beau".... (haha , non)

Voilà, bon, il y a bien sûr plein de jolis passages, de moments qui m'ont fait sourire, je ne peux pas dire que ça soit mal écrit, mais je suis trop cynique pour lire 600 pages cucul la praline, c'est TROP. Peut-être que la même histoire, condensée sur 200 pages, aurait été plus efficace et plus touchante. Peut-être aussi que j'avais trop d'attentes, après la lecture de Trois qui m'avait tellement bouleversée. En tout cas, ce roman inaugurera la catégorie "à échanger" de ma page Babelio !
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Vu les critiques pour ce roman, je ne pouvais que le lire ! Mal m'en a pris. Je l'ai trouvé ennuyeux. Je suis allée jusqu'au bout craignant de passer à côté de quelque chose d'extraordinaire, mais toujours cet extraordinaire ennui. de plus le journal d'Irène m'a profondément "barbée" ; à mon sens, c'était plus une histoire de sexe entre eux qu'une histoire d'amour.
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Ce livre m'a été prêté par un groupe de collègues qui l'avaient toutes dévoré : mon intuition était de refuser, et j'aurais sans doute dû. le propos est creux, avec des révélations successives (mais qui a causé la mort de la petite Léonine ? mais où l'ex-mari sans coeur a-t-il disparu ?) mal amenées et frisant l'incohérence ; l'intrigue est d'une niaiserie qui ne part pas à la première douche tant elle est poisseuse (en fait, cet ex-mari violent est un ogre au grand coeur qui l'a toujours aimée, sans savoir le montrer ; toutes les intrigues secondaires ne traitent que de personnages vibrant de découvrir, au gré d'atermoiements interminables, leur grand amour) ; quant au style, il est d'une indigence rare, et ce quel que soit le narrateur qui s'écoute immanquablement écrire et étale sa culture avec une fierté dont on ne peut qu'être gêné pour lui.
L'ensemble est globalement assez navrant, et bien trop long.
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CHANGER L'EAU DES FLEURS de Valérie Perrin

Un roman sans écriture et, contrairement à Nathalie Dupuis du magazine féminin Elle, je n'ai pas nagé en plein bonheur. Je n'ai pas non plus eu le souffle coupé comme Christophe Rivet-Maris (Unidivers) et, ça n'a pas été un gros, gros, gros coup de coeur tel qu'en a connu Émilie Bulledop (C'est au programme)
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Enthousiasmée par les commentaires des autres lecteurs, j'avais réservé ce livre pour les vacances, en me promettant de beaux moments. Contrairement à ces lecteurs, j'ai été très déçue, et j'ai fini par lire le livre en diagonale, pour connaître un dénouement qui, au final, est quasi inexistant. Il n'y a pas de véritable intrigue (ou une intrigue si légère), pas d'histoire réelle, et je pense que l'ouvrage aurait pu tenir en 150 pages maximum. Les personnages n'ont que peu ou pas d"épaisseur, Philippe Toussaint passe en quelques pages du statut de salaud à celui de victime, sans que l'on en comprenne réellement la raison, et Violette se complaît en permanence dans une posture de victime frustrante pour le lecteur. de plus, le livre est truffé de détails inutiles (par exemple, quel est l'intérêt de mentionner que le capuchon d'un stylo a été grignoté par son utilisateur? le passage sur les jeunes en vacances et qui font la fête dans le cimetière n'apporte rien au livre) qui alourdissent inutilement le texte. L'écriture est certes très belle et très poétique, mais trop empreinte de tristesse - parfois justifiée, certes, mais dont Violette aurait pu sortir avec un peu de volonté et de détermination. Je trouve que ce n'est pas une belle leçon de vie.
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D'un ennui sans nom....Après avoir lu je-ne-sais combien de critiques élogieuses, j' ai acheté le fameux livre de Valérie Perrin ou comment perdre 8€90. On s'ennuie de la page 1 à la page.... sauf si on s'arrête avant parce que bon, on n'est pas maso non plus.
C'est un rempli de clichés, de banalités, de poncifs, c'est long, ennuyeux, mal écrit , aucun style. Next !
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