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Critique de cicou45


Je commencerai cette critique par une citation que j'ai emprunté aux auteurs de cet ouvrage ; "Car rien r'est jamais sûr avec Martha Jane Cannary. Il existe souvent un tel fossé entre la réalité et la légende de sa vie que tous les scénarios sont possibles...". Aussi, les auteur / illustrateur essaient-ils seulement d'âtre au plus proche de la vérité concernant l'histoire de cette femme qui, lorsque l'on prononce son nom (du moins son surnom, celui de "Calamity Jane") près de deux siècles plus tard, tout le monde ou presque en a entendu parler.
Dans ce premier tome, le lecteur découvre ce que fut l'enfance de et l'adolescence de Martha. Née le 1er mai 1853 près de Princeton, Martha sera l'aînée et aura au tout et pour tout cinq frères et soeurs. Lorsque l'argent commence à manquer, la famille Cannary décide de prendre la route, une route qui s'avèrera périlleuse puisque c'est durant ce long voyage que la mère pourra. Premier malheur qui s'abattra donc sur Martha et les siens. Lorsque son père rend l'âme quelques années plus tard, Martha doit assumer seule l'éducation de ses cadets ainsi que leur trouver de quoi manger chaque jour. Cependant, cette vie est trop rude à mener pour une jeune fille qui n'a même pas seize et qui ne rêve que d'une chose : reprendre la route, voyager à travers les plaines et vivre au jour le jour sur son fidèle cheval, Pilgrin.

Mais, rien n'est jamais aussi simple. Dans un monde tout juste sorti d'une guerre qui partagé le Nord et le Sud (la guerre de Sécession) et où le peuple indien (avec ses différentes tribus) est encore victime de persécutions de la part de l'homme blanc. Celui-ci profite d'ailleurs du manque d'instruction de la part du peuple indien pour lui faire signer des soit-disant traités de paix pour pouvoir mieux le contrôler par la suite, voire (et c'est d'ailleurs ce qui se passera plus tard) le parquer dans des réserves.

Aussi, la vie de vagabondage dont avait rêvé Martha Jane n'est pas facile tous les jours mais elle s'en sort, s'installant parfois dans des villes où elle nouera des amitiés qui pourront lui être précieuses par la suite...
Même si l'histoire est passionnante, elle est parfois un peu difficile à suivre car la masse d'informations est parfois trop importante pour un tel ouvrage et que les didascalies, imprimées dans un style qui se rapproche le plus de l'écriture manuelle, sont parfois difficiles à déchiffrer. Quant au graphisme, il est grossier (cela est fait exprès bien entendu mais cela m'a un peu dérangé car par moments, j'ai trouve que cela était plus proche de la caricature que du dessin à proprement parler,donnant une impression d'un dessin vite fait) et en noir et blanc (ça, par contre, j'adore).
Une bande-dessinée (enfin disons plutôt, roman graphique) instructive. A découvrir !
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