AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782897814502
Éditions Hurtubise (30/11/-1)
3.83/5   39 notes
Résumé :
Fabienne a 30 ans et tout pour être heureuse. Indépendante de fortune, elle est peintre et sa carrière est prometteuse. Sa maison, construite sur un grand terrain boisé, au pied de la montagne, est flanquée d’un atelier, son «phare». Mais à quoi bon tout cela, désormais? La dépression a fauché la jeune femme. Du gros chat orange errant qu’elle nourrit, elle dit : «Celui-là était comme moi : perdu.»
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Promets-moi un printempsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 39 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Petit roman qui raconte une dépression, un hiver difficile que traverse une jeune artiste.

Au départ, on sent une volonté de dédramatiser, déculpabiliser la dépression. Non, il ne s'agit pas que d'un ennui passager qu'il suffit de sortir et s'amuser pour s'en débarrasser.

Un style d'écriture est simple, un langage moderne sans grande complexité, des chapitres courts et une typographie aérée, le message important sur la perception de la maladie mentale pourra rejoindre des lecteurs de tous publics. La jolie couverture illustre bien le propos optimiste du livre et apporte une séduction supplémentaire.

Un premier roman réussi, mais dans lequel on trouve cette tendance des nouveaux auteurs à en mettre trop, trop d'événements qui arrivent en peu de temps et qui rendent le tout improbable et qui diluent un peu l'émotion forte du début.
Commenter  J’apprécie          300
Je me suis toujours intéressé à la dépression, cette maladie aussi répandue que mal comprise. C'est pourquoi la première partie de ce livre m'a comblé, la description des symptômes me paraissant parlante, très plausible, instructive. Cette vue de l'intérieur est touchante, la douleur de Fabienne étant palpable, le sentiment de défaite omniprésent, la fatigue constante, l'absence d'énergie, la dévalorisation, etc. L'amorce du processus thérapeutique m'a aussi plu; des amis proches et compréhensifs, une thérapeute compétente et engagée sont des conditions propices à remonter cette pente aux allures d'Everest.

Par contre à partir d'environ la moitié, ce roman tombe graduellement dans le genre feel-good auquel je suis allergique. Trop de hasards bien placés, trop d'amis et d'un conjoint qui semblent n'avoir ça qu'à faire de s'occuper de l'héroïne, des animaux qui sont parfaits, un voisin miracle, du bénévolat instantanément salvateur, des mourants d'une sagesse infinie; n'en jetez plus, la cour est pleine. C'est trop de guimauve pour moi, mais certains y trouveront sûrement leur compte. D'autant plus que la course finale pour clore le roman m'a semblé une jolie idée. L'écriture m'a paru enfantine dans le bon sens du terme, à savoir pas gnangnan, pas racoleuse, simple, dépouillée avec un je-ne-sais-quoi de naïf et charmant.
Commenter  J’apprécie          190
Fabienne a 30 ans. Seule. En fait pas si seule, mais pas accompagnée non plus. Elle a une mère, mais plus de père. Elle a une meilleure amie, mais qui passe sa vie dans d'autres continents. Elle a un amoureux, mais elle l'a laissé partir. Parce qu'elle se sent s'enliser. Et le diagnostic ne se fait pas attendre : dépression majeure. Sa meilleure amie revient. Son amoureux aussi. Ils sont là pour la soutenir. Éclairer sa route. Mettre un pansement sur son coeur. Et ça fonctionnera. Mais il lui faut du temps. Un roman qui a résonné fort en moi. Un roman sur les pardons, l'acceptation, la résilience et le désir de vivre. Une lecture douce, même si le sujet en est difficile. Mais la reconstruction, c'est beau et ça fait du bien. Il y a quelques lieux communs, mais dans l'ensemble, le lecteur passe un bon moment lecture de lecture.
Commenter  J’apprécie          200
Mélissa Perron, Promets-moi un printemps, 2019 - ⭐️⭐️⭐️

Petit roman fort sympathique mettant en scène un personnage dépressif mais qui, peu à peu, sort de son marasme. le ton est léger malgré tout, les personnages un peu campés sur leur position, mais on aime voir les avenues empruntées par l'héroïne toutes crédibles et oh combien stimulantes pour qui connaît les malaises engendrés par le mal être. Un roman feel good ? Presque mais pas tout à fait si l'on tient compte de l'espoir toujours possible et de ces dérives que côtoie cette peintre dans son mal de vivre.
Commenter  J’apprécie          70
Il y a vraiment une douceur lumineuse dans ce roman qui aborde le sujet de la dépression. On y côtoie à la fois la détresse et l'enchantement. Dès le départ, je me suis très vite attachée à Fabienne, le personnage principal, et j'aurais voulu devenir son amie. Une chose est sûre, on ne s'ennuie pas avec Fabienne! Elle est si attendrissante dans sa détresse et sa résilience. J'étais vraiment déçue de devoir la quitter en refermant ce livre et j'ai vraiment hâte de la retrouver car une suite, il y aura, hourra!

La simplicité désarmante et l'authenticité du propos m'ont beaucoup touchée. Merci à l'auteure d'avoir eu le courage d'aborder de front un thème aussi tabou que la dépression.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
—Vous allez mieux?

— Un peu, oui.

— Bien. Ça ressemble à une crise de panique. Ça vous arrive souvent ?

J’esquissai un sourire avant d’éclater en sanglots.

— Oui, je meurs un peu comme ça chaque jour.

(Hurtubise, p.13)
Commenter  J’apprécie          40
J’avais ce lion en moi qui voulait sortir de mon sternum et saccager la pièce au complet : arracher les rideaux, pousser les lits roulants, faire des graffitis noirs sur ces murs beiges. J’aurais voulu avoir une masse pour défoncer la pièce, j’aurais voulu hurler jusqu’à ce que mes poumons se vident, jusqu’à ne plus pouvoir me relever.
Commenter  J’apprécie          10
On me rappelait aussi souvent que j’avais de la chance d’être à l’aise financièrement. Je ne comprenais pas le lien qui unissait le bonheur d’être matériellement comblée à celui d’être bien dans sa peau. J’étais devenue mal dans la mienne sans avoir une raison tangible de l’être et j’avais désormais envie de disparaître.
Commenter  J’apprécie          10
— Tu rêves en couleur… Ton père est parti parce qu’il a été incapable de faire face à ses difficultés. De toute façon, il ne voulait jamais parler de ce qui le tracassait. Une vraie huître. Une vraie huître vide.
Je la regardais et je ne comprenais pas pourquoi elle était si sévère dans ses propos. C’était moi qui étais censée être une Martienne et c’est elle qui semblait sortir tout droit d’une autre galaxie avec son regard vide et ses jugements. Ses doigts tambourinaient sur la table.
Commenter  J’apprécie          00
Je n’avais plus rien d’attirant ou d’excitant pour lui. Je le voyais déjà en train de déployer toutes ses énergies pour que les miennes reviennent, et je me sentais coupable. Je ne savais même plus qui j’étais, ce que je souhaitais, ni comment faire pour continuer à passer à travers mes journées. Dans ces conditions, comment pouvais-je être une bonne amoureuse ?
Commenter  J’apprécie          00

Video de Mélissa Perron (II) (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mélissa Perron (II)
Entretien avec Mélissa Perron
autres livres classés : bonheurVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs (103) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3658 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..