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William Monk tome 24 sur 24
EAN : 9782264073433
378 pages
10-18 (16/08/2018)
3.77/5   42 notes
Résumé :
Quand une demande de rançon tourne au meurtre, William Monk fait face à l’impensable : la trahison de l’un de ses propres hommes…
L’île Jacob est une zone insalubre sur les berges de la Tamise, un quartier glauque où le danger peut aussi bien venir de la fange et des marées que des criminels qui se tapissent dans l’ombre. Les kidnappeurs ont justement choisi ce dédale de taudis et de ruelles obscures pour rendre Kate Exeter à son riche mari contre une grosse ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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🎩 Vingt-quatrième tome de la saga William Monk.🎩


Deux ans après les événements de Meurtre en Écho, William est appelé à l'aide par Oliver Rathbone. Un de ses clients, Harry Exeter lui demande assistance dans une affaire de rançon et d'enlèvement de son épouse Kate. L'échange devant avoir lieu sur l'île Jacob, un bidonville à la réputation de coupe-gorge. 😱
Le jour dit, William accompagné de Harry Exeter et de six de ses hommes de la Brigade Fluviale, se rend sur place. Rapidement, les choses dégénèrent et Kate Exeter est retrouvée atrocement assassinée. William est effondré. D'une part, les faits plaident pour une trahison de leur plan ; d'autre part, il ne peut que s'identifier au mari, Harry Exeter puisque lui aussi a vécu l'enlèvement de son épouse (voir le couloir des ténèbres). Monk est bien décidé à découvrir le traître parmi ses hommes et les meurtriers...


Cela faisait longtemps que je n'avais pas été captivée par une enquête de Monk avec autant de peps. Marée funèbre permet à Anne Perry de nous replonger dans ce qui fait tout le charme de cette série, et qui ses derniers temps manquaient. 🙂
Certes, ne soyons pas non plus dans les commentaires élogieux, car, comme toujours, ce roman contient quelques maladresses et lourdeurs.🙂


Concernant l'intrigue, j'ai tout simplement aimé. L'histoire débute brutalement par un beau soir avec l'appel à l'aide de Rathbone, la mise en branle de la Brigade fluviale et l'expédition sur l'île de Jacob. Ce qui suit est dans la même lignée avec une enquête mêlant casse-tête intellectuel et psychologique puisque William Monk est contraint de douter de ses hommes. Les meurtres s'enchaînent, les indices se font plus précis ; un procès a lieu et, comme toujours, une révélation à la Anne Perry au final.
Cependant, je connais tellement bien cette auteur pour suivre avec attention cette saga, et j'avais déjà deviné comment le tout allait s'organiser. Et cela n'a pas manqué ! Anne Perry aime jouer avec ses personnages, mais ce jeu a été tellement de fois utilisé, qu'il n'a plus rien de sensationnel. Malgré tout, c'est fait de manière plutôt intelligente même si le lecteur comprend rapidement qui est le meurtrier, qui est la taupe et pourquoi.
L'élément le plus incongru de ce roman concerne la relation Hooper et Celia Darwin. Sérieusement, leur histoire est touchante et sympathique... mais cela sonne tellement faux. L'inspecteur rencontre Celia, une jeune femme handicapée, et en tombe éperdument amoureux. C'est tellement guimauve, tellement kitch que cela dénature la pseudo révélation du procès. Je vous avoue que lorsque Celia et Hooper se retrouvent après le témoignage de cette dernière lors du procès, j'ai trouvé cela grotesque... surtout pour l'époque où les femmes ne sont pas aussi directes.😛


Bon, parlons des personnages. C'est le point fort de cette saga. le lecteur suit ses personnages fétiches et découvre leur évolution en bien comme en mal. le point de mire est mis sur Hester et Monk avec leur fils adoptif, Suff (devenu Will) bien évidemment. N'oublions pas Oliver Rathbone marié avec Beata ; Runcorn qui refait son apparition et voit sa famille s'agrandir.
Seul regret déjà évoqué dans les précédents tomes : l'absence des personnages et d'histoires ayant un rapport avec la clinique d'Hester. Sueaky Robinson, Mrs Burroughs et les prostituées de la clinique apportaient une atmosphère spéciale à la série. Ici, la série semble se rapprocher des codes de la bienséance de son autre saga : les Thomas et Charlotte Pitt.


Concernant les points négatifs (oui il y en a !) 😛 : beaucoup de répétition. Par exemple, l'auteur nous décrit les soirées d'Oliver Rathbone avec son épouse le soir de la même manière sur deux chapitres différents. Je pense que le lecteur a compris qu'ils sont heureux et aiment passer du temps au coin du feu...
Beaucoup de longueurs... Certes, je connais cette série dans les moindres détails. Je sais qui est qui, comment et dans quelles circonstances ils se sont connus. Mais voir à chaque apparition de personnage connu une sorte de récapitulatif de sa vie... cela m'ennuie un peu. Mais bon, pour les lecteurs occasionnels c'est utile.
Lourdeur au niveau de l'intrigue. Par moment, le lecteur rame pour ne pas dire stagne dans sa lecture avec une intrigue qui semble être aux arrêts ; des personnages en plein questionnement ; des situations qui s'enlisent.


Au final, j'ai adoré retrouver l'univers d'Anne Perry avec son William Monk. Marée funèbre revient aux éléments fondateurs de cette saga même si ce n'est pas encore la perfection. L'intrigue est passionnante, les personnages attachants. Par contre, un lecteur un peu attentif trouvera la clef de cette intrigue sans problème et éprouvera surement de la frustration face aux oeillères du commissaire Monk.
Dans tous les cas, je laisse tranquillement William, Hester et leur petit univers continuer à vivre leur vie en attendant la sortie du prochain roman. Je compte me lancer en attendant une cinquantaine d'années plus tard avec un autre policier : Thomas Pitt.😉
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Un soir William Monk est contacté par Oliver Rathborne, avocat car un de ses clients s'est adressé à lui pour retrouver sa femme Kate après avoir versé une rançon très importante.
Cet homme, c'est Harry Exeter, promoteur immobilier.
Il doit apporter la somme d'argent sur l'île Jacob, un endroit glauque et plein de souricières .
Monk et ses hommes choisis avec soin et croit-on, habilement camouflés, vont l'escorter mais cela tournera très mal, d'où le titre "Marée funèbre".
On se trouve en face de Monk qui se laisse apitoyer car il a vécu l'enlèvement de son épouse Hester. Cela le rend trop naïf.
Ensuite,quand cela tourne mal , il est rongé par les doutes.
Les trahisons sont habilement amenées et nous amènent à soupçonner les uns et les autres.
La fin est très inattendue.
Pour ma part, j'éviterais bien les rappels un peu trop longs aux épisodes antérieurs et je pense qu'ils sont un peu inutiles pour l'action du roman.
"Marée funèbre" est le tout dernier Anne Perry paru en août 2018 et amorce un ton un peu nouveau dans la conduite de l'enquête.
La couverture est très alléchante ainsi que le prix aux éditions 10/18, collection "grands détectives".
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Ma préférence littéraire va au roman policier, ce n'est pas un secret.
Libre à chacun d'en penser ce qu'il veut, pour moi il n'y a pas de genre mineur, mais ça je l'ai déjà dit à de nombreuses reprises.
Si un(e) auteur(e) m'emmène à Londres, au XIXème siècle en plus, alors là c'est le Graal.
Souvenirs de Sherlock Holmes, sans doute, j'ai toujours été fan du héros de Sir Arthur Conan-Doyle.
Jusqu'à ce Marée funèbre, je ne connaissais pas Anne Perry, je ne regrette pas d'avoir découvert sa plume et je me réjouis d'avance quand je pense à ses livres qui m'attendent patiemment dans ma PAL.
Me voici donc plongé dans la capitale anglaise, sa brume, ses rues coupe-gorges, sa Tamise aux relents nauséabonds.
À la tête de la brigade fluviale, le commissaire William Monk (là,  une amie sans doute bien intentionnée, m'envoie la photo du protagoniste d'une série télé du même nom, du coup, le personnage de Perry va évoluer avec ce visage tout au long de ma lecture, heureusement que le personnage ne s'appelait pas Saturnin, je n'ose imaginer le flic avec une tête de canard ..)
Plus sérieusement, on vient trouver Monk parce qu'une jeune femme vient d'être enlevée au bord du fleuve, et que son mari demande à être escorté jusqu'au lieu où il doit remettre la rançon.
Voilà que tout ce beau monde tombe dans un traquenard et que la belle est retrouvée morte.
Monk n'a plus qu'une idée en tête, traquer les kidnappeurs pour les conduire à l'échafaud.
Problème ?
Il va d'abord lui falloir trouver lequel de ses hommes l'a trahi, parce que ça ne fait aucun doute, il y a eu trahison.
Anne Perry nous embarque (si j'ose dire) sur les eaux sombres du fleuve londonien dans un récit efficace.
Elle a  choisi un commissaire à visage humain, qui dans ses traques du coupable et du traître, ne perd pas son âme et garde sa fragilité.
Il tentera de répondre aux questions, de chasser les soupçons, de déceler les mensonges et amènera certains à des révélations qui pourraient s'avérer dangereuses.
Vous voulez savoir qui finira sur le gibet ?
Enfin, si Monk attrape le coupable, bien sur, mais pour ça il ne vous reste plus qu'à lire Marée funèbre.
Un roman convaincant.
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Même si je garde une tendresse pour Pitt et Charlotte, ce sont bien William et Hester qui emportent mon enthousiasme parmi les personnages récurrents d'Anne Perry. On retrouve ces derniers dans Marée Funèbre, dernière parution de l'auteur. Et bien que d'habitude je les retrouve avec un plaisir inégalé, j'ai cette fois-ci été plutôt déçue.
Hester n'intervient que par petites touches, bien moins présente qu'elle n'a été. Scuff, dorénavant baptisé Will, n'apparaît qu'en filigrane ; heureusement que Rathbone et les compagnons de Monk à la brigade fluviale sont quant à eux bien présents.
Cela étant, cela ne gênera sans doute pas un lecteur qui découvre avec ce roman l'univers d'Anne Perry. D'autant plus qu'elle croque avec toujours autant de talent l'atmosphère unique des faubourgs d'un Londres victorien, immergeant son lectorat dans le microcosme humain qui survit à proximité de la Tamise.
Ce qui est plus gênant, c'est l'intrigue : Monk se retrouve cette fois face à un kidnapping. Et sous prétexte que cela lui rappelle un sombre passé, il en perd tout sens critique et voit son instinct de limier réduit à néant. J'ai passé le dernier tiers du roman à trépigner (façon de parler) en me demandant pourquoi un enquêteur si fin d'habitude contournait consciencieusement une solution qui lui pendait au nez.
Bref, Marée funèbre n'est pas le meilleur cru de l'auteur. Mais il m'a quand même donné envie de relire toute ma collection…
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J'ai préféré en lire trois à la suite pour ne pas être gênée par des oublis. Nous sommes cette fois dans le domaine bancaire.

Rathbon demande à Monk d'accompagner Harry Exeter lors de la remise d'une rançon pour l'enlèvement de son épouse Kate. En effet cette remise doit avoir lieu sur l'île Jacob, un lieu dangereux par les terres mouvantes, les marées et très mal famé. Monk est accompagné de cinq de ses hommes. Mais l'équipée tourne au drame, ils sont attendus et Kate est tuée. Monk se sent d'autant plus coupable qu'il est évident que quelqu'un a trahi. Sur lequel de ses hommes les criminels avaient-ils un levier ? Par ailleurs, il s'identifie à Exeter dont la peine semble immense, puisque Hester a été elle-même victime d'enlèvement il y a plusieurs années.
Monk enquête à la fois sur le présent et le passé de ses hommes et sur l'enlèvement. Les recherches se concentrent peu à peu sur le directeur de la banque qui a aidé Exeter à rassembler la rançon. Sa comptable semble avoir des preuves qu'elle veut remettre à Monk. Mais elle est noyée alors qu'ils ont rendez-vous au bord de la Tamise. de son côté Hooper paraît être sous le charme de la cousine d'Hester. Et l'on apprend pourquoi il ne s'est lié à aucune femme.

Anne Perry reste fidèle à son habitude de révéler un peu du passé d'un des protagonistes. C'est peut-être répétitif pour certains mais moi j'aime bien.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Un fou furieux se reconnaît facilement. Celui qui constitue le vrai danger, c’est celui qui est au centre de son propre univers et qui pense que, si tout le monde comprenait son point de vue, il n’y aurait pas de problème.
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[...] L’ambition est positive. Ce sont nos rêves qui nous poussent à tenter notre chance. Souvent, nous n’obtenons pas ce que nous voulions, mais nous obtenons autre chose, et cela peut avoir du bon aussi.[...]
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Toutes les tragédies sont laides[...].Elles laissent des blessures qui sont parfois au-delà de ce que les gens peuvent endurer. Quand on expose des secrets au grand jour, cela ne touche pas qu’une seule personne.
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Bonjour Maurice, dit-elle à mi voix. ..
Ses lèvres étaient crispées, d'une sévérité rare, même chez lui. Il aurait pu être assez séduisant si des années de tempérament irritable n'avaient pas tiré les commissures de sa bouche vers le bas.
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Quand on n'a confiance en personne et qu'on ne croit en rien, on craint tout et, pourtant, d'une certaine manière, on ne craint rien. Il était encore en train de découvrir ce qu'il en était d'appartenir irrévocablement, de ne pouvoir s'en aller parce que les liens sont trop profonds, qu'ils sont tissés, avec tout ce qui est réconfortant et précieux à nos yeux, dans la trame de la personne qu'on est, qu'on veut être et qu'on a besoin d'être.
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