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🎩 Vingtième tome de la saga William Monk.🎩


Monk et Orme sont sur le point de finir leur service après une dure journée. Dans une barque, au bord de la Tamise, ils sont en train de rentrer à la Brigade fluviale lorsqu'un bateau non loin d'eux explose dans une grande gerbe de feu. N'écoutant que leurs courages, nos deux policiers se précipitent au secours des rescapés encore vivants sur le point de noyer. Aidés d'autres bateliers, quelques passagers sont sauvés... mais pas les deux-cents autres.
Monk est rapidement dessaisi de l'enquête, confiée à Lydiate de la police Métropolitaine pour des raisons politiques. Un suspect est arrêté, condamné, mais non exécuté pour des raisons médicales, puis des doutes émis quant à sa culpabilité. Cette décision créé un tel tolet dans la société anglaise, qu'une nouvelle enquête est diligentée et confiée à Monk. Celui-ci découvre de nombreuses omissions, de nombreuses inexactitudes et se voit freiner par des personnalités influentes...


Après Une question de Justice, Anne Perry revient à un scénario plus classique avec une enquête, un procès, des rebondissements.
Au final, je reste sur ma faim concernant cette nouvelle aventure. L'intrigue s'inscrit dans un cadre historique inédit et non anglais pour une fois, à savoir la construction du Canal de Suez. Cependant, ce pan de l'histoire est à peine effleuré par l'auteur et ne sert que de cadre historique. Ayant eu la chance de lire un essai passionnant de Caroline Piquet sur le Canal de Suez, j'ai été déçue par la manière dont Anne Perry en parle. 😞


En ce qui concerne l'intrigue.... Que de longueurs !!! 😞 J'adore cette auteur, mais j'avoue en avoir eu par moment un peu assez de ce livre. L'idée de sabotage est plutôt sympathique, mais l'auteur nous offre une enquête sans énergie, sans grand intérêt. Personnellement, par moment je me perdais dans les témoignages et leur intérêt. Heureusement, le rebondissement final permet de répondre à la question du pourquoi, mais là encore, cette solution n'est pas abordée plus en profondeur. le lecteur reste frustré une fois la dernière page achevée.


😊Heureusement, les personnages de cette saga sont aussi la raison de la lire. Suivre l'évolution de William, Hester, Scuff est un plaisir. Dommage que les activités d'Hester et de sa clinique soient moins présentes, ce qui apportait un côté plus humain, plus vivant aux aventures. le personnage d'Oliver Rathbone est absent dans la première partie de l'ouvrage pour ensuite revenir dans la seconde, plus humble, mais plein d'interrogations quant à son futur.


👉Au final, je suis déçue par cette vingtième enquête. Une thématique sombre, mais traitée de manière trop superficielle. Trop de longueurs, de lenteurs, de répétitions comme si l'auteur ne savait pas quoi aborder. Les personnages récurrents de la série sont certes présents, mais semblent se complaire dans leur routine. Heureusement qu'Oliver Rathbone et son grand retour après sa disgrâce (Voir Une question de Justice) apporte un souffle de renouveau à l'ensemble.
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Encore une fois, ce titre confirme qu'Anne Perry ne maîtrise pas les crimes politiques. D'un attentat saisissant et malgré des personnages qu'on apprécie de suivre de tome en tome, l'intrigue de ce roman m'a réellement déçue.

Monk assiste à l'explosion d'une péniche. Ce crime causera la mort de près de 200 personnes qui la plupart se noieront sous ses yeux. Très vite, il apparaît que ceci est lié à ce qui se passe en Egypte, puisque le canal de Suez est en train d 'être construit. Monk est dessaisi de l'affaire mais la condamnation d'un innocent fait qu'il se retrouve contraint de boucler cette affaire, se trouvant dans la situation fort délicate de prouver une fois de plus la valeur de la brigade fluviale tout en ne voulant pas, par ce fait, dévaloriser la brigade métropolitaine.

On a une enquête décousue. La grande révélation tourne autour du mobile si bien qu'on suit une enquête sans qu'elle ait de réel sens sans cette information. La plaidoirie manque également de substance. Nos personnages sont tout sauf mis en avant, à part à quelques moments. On a des passages entiers qui ne servent à rien . Bref, on a la sensation que l'autrice avait une idée de départ mais qu'elle a juste comblé des pages et des pages pour la mener à bien, perdant le lecteur au passage. L'idée de base était pourtant intéressante et je ne crois pas le choix d'opposer à niveau police fluviale et police métropolitaine, ni celui de faire découvrir ce mobile d'un coup après un premier procès inutile. D'autant que les liens entre les wagons sont loin d'être explicites à mon sens. Une enquête minutieuse sur les invités présents à la réception aurait rempli à mon sens autant de pages, tout en gardant l'élément dramatique de cet attentat et en abordant au passage l'épisode "construction du canal de Suez et exactions possibles autour".

Ce n'est indubitablement pas son meilleur et j'espère que les derniers tomes de la série Monk ne vont pas suivre ce même chemin.
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Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, peut-être est-ce dû au fait que j'ai lu le roman en version originale (et comme je ne suis pas bilingue, il me faut plus de temps pour lire une page en anglais) mais j'ai bien failli abandonner la lecture au bout de la 40ème page.
Je n'aime pas ne pas finir un livre alors j'ai persévéré et j'ai bien fait car au fil des pages, la lecture est devenue plus fluide et plus agréable.
On retrouve ce qui fait la marque des enquêtes de William Monk : un rythme lent, une enquête minutieuse qui laisse la part aux interrogations des personnages, et bien sûr la description des procès.
Mais alors que de longueurs dans ce roman ! Et des répétitions (j'ai trop souvent eu l'impression de relire la même chose plusieurs fois) et j'ai trouvé ça lassant. Heureusement, la fin (les cinq dernières pages) sauve un peu le tout grâce à un dénouement inattendu.
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Retour à un schéma plus classique. Cette fois Monk et son assistant sont témoins de l'explosion d'un bateau mouche chargés de passagers. Ils participent au sauvetage mais beaucoup sont restés prisonniers du bateau et les femmes entrainées par leurs jupes ont vite coulé. Deux cents victimes.
Les survivants n'ont rien remarqué de notable mais le sabotage est évident. L'enquête est retirée à la brigade fluviale pour être confiée à la police métropolitaine qui pourtant ne connaît pas le fleuve et ses habitués.
Un coupable (un étranger) est assez vite trouvé grâce aux témoignages qui l'ont vu près du bateau mais une toute autre enquête révèle que le présumé coupable ne pouvait être là où il est censé avoir été vu. Monk reprend les recherches.
Quelques personnages apparus dans le tome précédent comme l'avocat Brancaster sont de nouveau présents et seront certainement récurrents. Sir Oliver a un autre rôle. Scuff grandit. En revanche la clinique sans être absente est secondaire.
Je lirai avec plaisir le suivant, même s'il n'y a plus l'excitation de la nouveauté, j'apprécie ces retrouvailles avec le Londres du XIXème et les personnages, peut être un peu trop parfaits, mais attachants.
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Mais où est passé le talent de Anne Perry ?

Parce que là, depuis 5 tomes, dans la série de Monk, c'est de pire en pire !

Après nous avoir fait tourner en bourrique jusqu'à l'écoeurement avec son réseau pédophile, cette fois-ci nous avons le droit au complot politiquo guerrier, dans le contexte de la construction du canal de Suez ...

A force de faire disparaitre des personnages intéressants, ou de les changer radicalement, et de les remplacer par des personnages fades -Scuff, Beata- ou qui pourrait être intéressants mais qu'elle exploite mal, à force de délayer pour faire ses 300 pages syndicales, à force de coller des complots partout, à force de tics d'écriture, Anne Perry a dépouillé sa série des Monk de toute sa substance.

Ami lecteur, si tu veux découvrir Anne Perry, lis les tous jusqu'à Meurtres souterrains. Parce que après, tu peux passer ton tour !
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Après le départ d'Oliver, nous retrouvons "une enquête normale" , cette fois Monk doit faire face à un attentat... Enfin, faire face, c'est beaucoup dire attendu que l'enquête est confiée à la police métropolitaine (alors que l'explosion a eu lieu sur la Tamise) en raison des implications politique étrangère possibles ( mais que fait la Special Branch ? Ce n'aurait pas du être Pitt en charge de l'enquête ??? Bref, je m'égare mdrrr) donc la met prend l'enquête et bien entendu, le "coupable" semble un peu trop idéal à Monk qui décide de reprendre l'enquête (bonne idée !). Là, l'histoire se recentre vraiment sur la cellule familiale Monk, Hester, Scuff.... Sachant que les états d'âme de Scuff prennent de plus en plus en place et que ce personnage me gonfle.... Sinon, un nouvel avocat, découvert dans le tome précédent (Brancaster) commence à intervenir... Va-t-il devenir récurrent ?
Contrairement à mes prédictions, Oliver revient en cours de tome afin d'aider Monk (qui ne peut décidément rien faire tout seul...) Sur l'enquête en elle-même, elle est un peu fouilli... Monk agit d'un côté, Oliver de l'autre et finalement c'est Hester qui sauve la situation... (mouais...) . En revanche j'ai beaucoup aimé l'explication finale /la résolution de l'affaire et la manière dont l'auteure utilise le contexte historique du Canal de Suez. Les trois dernières pages du roman sont stupéfiantes et donnent envie de lire le prochain tome très très vite.

Ce que j'aime : revoir la facette impitoyable de Monk ! (il s'adoucit trop pour moi), le personnage de Brancaster.

Ce que j'aime moins : l'utilisation rituelle des relations de guerre d'Hester pour sauver la situation ( ça commence à me lasser grave), l'embryon de romance entre Oliver et Beata ( que j'avais sentie venir dans le précédent tome) qui risque de me gonfler profond dans la suite... Les interventions de plus en plus présentes de Scuff. Trop de blabla au tribunal, pas assez d'enquête de terrain.

En bref : Un tome dont le principal mérite est de mettre en scène un Monk impitoyable ! Pour le reste, l'enquête quoiqu' intéressante, est trop au second plan pour moi. J'espère que les procès n'occuperont pas la majeure partie des prochains tomes comme ce fut le cas pour celui ci et le précédent. Néanmoins, une intéressante leçon d'histoire sur le canal de Suez

Ma note

7/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..
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Londres, 1868. William Monk, chef de la brigade fluviale, est témoin de l'explosion d'un bateau mouche sur la Tamise. Il y a près de 200 victimes. Face à ce qui apparaît comme un attentat, l'opinion publique choquée demande une arrestation et vite. Avant même le début de l'enquête l'affaire est retirée à la fluviale et confiée à la police métropolitaine. Quand le peu recommandable Habib Beshara est arrêté, il apparaît comme le coupable idéal. Un peu trop peut-être. N'y aurait-il pas en haut lieu des personnes désireuses de cacher la vérité ?

J'ai bien aimé cette enquête. Les scènes de procès qui auparavant me semblaient parfois longues m'accrochent beaucoup plus depuis que j'ai lu L'affaire de Road hill house et La déchéance de Mrs Robinson. Je comprends mieux aussi ce que pouvait être l'influence de la presse à l'époque. Comme toujours j'ai eu plaisir à retrouver les personnages que je connais et fréquente depuis longtemps.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Anne Perry - du sang sur la Tamise (cycle Monk) – **** - fin le 22 mars 2023 – 374 pages
J'ai découvert cette écrivaine dans le cadre du Prix Polar 10/18 et je dois dire que du sang sur la Tamise est pas mal du tout, ne serait-ce que par le pitch, très cinématographique : un bateau explose sur la Tamise devant les yeux du Commissaire du fleuve, Thomas Monk. Les dégâts sont effroyables, plus de 200 morts. On a donc tous les critères du polar : un assassinat (là évidemment à une échelle étonnante car c'est un attentat, phénomène peu exploité dans le polar en général), une enquête et une trame historique. L'histoire en l'occurrence c'est 1856, la construction du Canal de Suez, où les anglais (mais pas qu'eux) sont à la manoeuvre.
Mais alors que Monk était tout désigné pour enquêter, celle-ci lui est retirée au profit de la police métropolitaine. Un égyptien est arrêté et condamné à mort ; il sera innocenté par Monk, et assassiné en prison. Au final, sans divulgacher, les choses seront bien reliées à l'Egypte mais pas comme on l'imagine.
Un polar riche, où la Tamise est un personnage à elle toute seule (clin d'oeil à Jérôme K. Jérôme ?).
Désormais que j'en ai lu trois, plusieurs choses sont étonnantes chez Anne Perry : la première est qu'elle passe d'un narrateur à un autre en plein milieu du livre, quitte à écrire des scènes où le personnage principal, le héros, n'est pas là ! C'est particulièrement vrai dans ce livre ; la deuxième est qu'elle ne fait jamais entrer en scène les coupables potentiels, on ne voit pas d'interrogatoires, tout est en arrière scène ; la troisième enfin est qu'elle part dans des considérations psychologiques parfois un peu ampoulé sur les états d'âmes des différents protagonistes et cela sonne un peu factice…
Mais quoi qu'il en soit c'est un bon polar à recommander chaudement !
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Londres, 1856. En cette époque de progrès, l'Empire britannique est en pleine expansion et le canal de Suez est en voie d'achèvement. Beaucoup de gens ont tout à gagner – et à perdre – dans ce monde en plein changement. Suite à l'explosion d'un bateau de plaisance sur la Tamise, qui a causé la perte de nombreuses vies, un égyptien est rapidement condamné à la pendaison. Mais William Monk, chef de la police fluviale, découvre que certaines preuves ont été contrefaites.
A mesure que Monk et sa femme Hester se plongent dans cette enquête, ils commencent à douter de la culpabilité du condamné. Et si la Justice elle-même a été corrompue, dénoncer le vrai coupable peut s'avérer une idée imprudente.
Une lecture facile, des personnages attachants.
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Bon roman, belle histoire de droit(s), le tout, très moral. Belle écriture, bien retranscrite car, très bien traduite !.Ambiance procès, enquête policière...Rivalité(s), position sociale, hiérarchie. On passe un bon moment.
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