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Histoires de Noël (Anne Perry) tome 13 sur 19
EAN : 9782264071217
160 pages
10-18 (02/11/2017)
2.94/5   68 notes
Résumé :
James Latterly arrive dans un hôtel de l'île de Stromboli. Les autres clients de la résidence, un colonel, un auteur, un couple marié et un vieillard malade, n'arrivent pas à le tirer de son ennui. Seul Candace Finbar, un adolescent orphelin qui lui fait découvrir la beauté de l'île, le divertit. Mais bientôt, le volcan commence à s'agiter, une querelle éclate et un corps est découvert.
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Hors série de la saga William Monk. À lire avant Meurtre en Echo puisque certains personnages et certaines allusions y sont faits.

❗️ ❗️ ATTENTION !! GROSSE ERREUR DANS CE ROMAN !❗️❗️

Avant de commencer ma critique, je me pose une question primordiale. Les éditeurs, les traducteurs lisent-ils les romans qu'ils publient ? À lire celui-ci, j'en doute !
Sérieusement, ce livre est composé d'une ÉNORME erreur. le personnage principal n'est pas le bon puisqu'il a été confondu avec un autre ! Vous allez me dire, de quoi elle parle. Eh bien, le personnage de James Latterly présent dans ce roman a été confondu avec Charles Latterly. Dans la saga des William Monk, Hester à deux frères : James mort lors de la guerre de Crimée et Charles, marié et assez coincé. D'ailleurs, l'auteur nous rappelle ces faits dans Meurtre en Echo comme le montre cet extrait :
" Son chagrin personnel avait peut-être joué un rôle dans cette débâcle. À son retour en Angleterre, elle était allée droit à la maison familiale. Elle savait que son frère aîné, James, avait été tué en Crimée, courageusement et inutilement, comme tant d'autres jeunes gens. Ce qu'elle ignorait, c'était que son père avait placé de l'argent dans une des escroqueries les plus viles qui soient. Quand il avait tout perdu, et pire, quand les amis qu'il avait conseillés avaient eux aussi perdu leur fortune, il avait jugé que la seule issue honorable était de se donner la mort.Charles, son frère, n'avait pu l'en empêcher, pas plus qu'il n'avait pu empêcher sa mère de mourir de tristesse." (Chapitre 4)

Ne tentez pas d'alléguer le fait que l'auteur a peut-être voulu parler d'un moment ayant eu lieu avant la mort de James. Encore une fois, dans Meurtre en Echo, au chapitre 12, nous avons la rencontre d'Hester avec Candace Finbar, l'un des personnages de ce roman qui explique à Hester sa rencontre avec son frère : "Il nous a tous sauvés d'une éruption sur le Stromboli, expliqua-t-elle. Il a aussi éclairci un meurtre, s'est battu avec l'assassin et l'a tué au péril de sa propre vie. Il fait preuve de modestie, ajouta-t-elle, comme si la précision était nécessaire."


🙂Bon, maintenant que l'erreur de personnage a été signalée et argumentée, revenons au livre.
Comme toujours, les romans de la série Histoires de Noël permettent à l'auteur de mettre à l'honneur un personnage secondaire, voire tertiaire de ces deux séries phares. Ici, il est question de Charles Latterly, frère d'Hester. Ce personnage se caractérise dans l'univers Monkien comme l'anglais de base, ne souffrant pas la moindre tâche à l'honneur, la discrétion et l'effacement. Il est souvent décrit comme un être coincé, voire imbu de sa personne.
Les lecteurs ne connaissant pas la série, ou lisant les livres occasionnellement ne trouveront pas dans ce livre ce qu'ils espèrent - voire de trouver l'ensemble décousu - puisque l'enquête, l'ambiance de Noël sont seulement une excuse pour mettre en avant un personnage. le récit passe au second plan au profit d'un portait plus intimiste d'un des personnages.
Dans cette petite aventure, Anne Perry nous offre un portait plus humain, plus vivant avec un homme parti loin de sa Grande-Bretagne, de sa sécurité pour se retrouver sur une île où le Stromboli rugit.
L'enquête en elle-même est sans grand intérêt puisque le meurtre n'a lieu que dans la dernière partie et sa résolution est rapidement expédiée comme un coup de tonnerre dans la nuit.


Pour conclure, ce roman ne prend de réelle valeur que si vous connaissez l'ambiance et les personnages de la série William Monk. L'enquête et le récit pris hors de ce contexte donnent un sentiment d'ennui puisque l'auteur ne propose qu'un récit condensé (partant du fait que vous connaissez l'univers de son personnage).
Ce livre n'apporte pas de grand intérêt à la série, mais permet de mettre en lumière le frère d'Hester Latterly.


À noter, malgré l'énorme erreur de protagoniste, un grand bravo aux graphistes pour leur couverture. La couronne de Noël en citrons jaune sur fond bleu est tout simplement superbe. 😉
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Ce court roman se passe durant les fêtes de Noël, en Sicile, et met en scène un personnage secondaire de la série des "Monk".
L'intrigue met du temps à se mettre en place, il faut plus de la moitié du roman pour qu'un meurtre soit commis, et il va tout de suite passer au second plan car le volcan à côté duquel nos héros sont en vacances va se réveiller, et il faudra tenter de survivre plutôt que de résoudre un crime.
Grosse déception pour ce roman lent, sans aucun suspense, avec des personnages sans grand intérêt et avec une enquête qui passe très vite à la trappe.
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Charles Latterly, veuf depuis peu, décide de quitter la grisaille de l'Angleterre et de passer les fêtes de fin d'année dans une petite pension sicilienne.
Au début du séjour, tout semble idyllique : Stefano, son hôte, est très bon cuisinier et les autres pensionnaires semblent assez sympathiques, à l'exception de Mr Walker-Bailey.
Toutefois, après quelques jours, le Stromboli se réveille et une importante éruption volcanique menace les pensionnaires. Alors qu'ils s'organisent afin de se mettre à l'abri, ils remarquent l'absence de Walker-Bailey. Stefano et Charles partent à sa recherche et découvrent son corps sans vie. Mr Finbar, un autre pensionnaire, les rejoint et fait remarquer à Charles la plaie au cou de la victime : Walker-Bailey est mort assassiné...

Après Haunting Christmas Tales, je continue sur ma lancée des lectures de Noël assez atypiques. Et celle-ci était excellente !
Non seulement il s'agit d'un polar, l'un de mes genres de prédilection, mais en plus les personnages se retrouvent en pleine éruption volcanique. Et j'adore les volcans : ils me fascinent et je visionne tous les documentaires scientifiques que je peux trouver à leur sujet. J'aime aussi lire les livres du couple Krafft de temps à autre.
On ne peut pas dire que le dénouement de ce court roman soit totalement insondable, car plusieurs indices nous mettent vite sur la piste de l'assassin. Mais le suspense est tout de même très prenant, non seulement à cause du meurtre, mais aussi du fait de l'éruption volcanique qui risque de tuer tous les pensionnaires de Stefano.
Les descriptions de l'île, de la cuisine de Stefano (miam !) et de l'éruption elle-même sont très bien écrites par Anne Perry, qui fait du très bon boulot avec cette histoire.
Les personnages, quant à eux, sont tous intéressants. Même l'ignoble Walker-Bailey est passionnant à sa façon, en tant que "méchant" de l'histoire (= celui qu'on adore détester et qu'on est heureux de voir tué).
C'était donc un bon polar de Noël, que je ne peux que vous conseiller si vous êtes amateurs du genre !
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Un roman qui se lit très vite mais qui ne s est pas révélé très passionnant.
Nous suivons James (pour ceux qui lisent la série il semblerait qu il y ait eu une confusion et qu il aurait dû s appeler autrement). Donc ici on suit James un anglais veuf qui décide de passer Quelques semaines en Sicile pour se ressourcer. le voilà qui débarque sur une île dans une pension tenue par Stefano. Il se lie vite d amitié avec une fille Candace et fait la connaissance des autres pensionnaires. Alors que le volcan Stromboli fait des siennes (ce que j ai préféré dans le roman d ailleurs), un meurtre est commis. l'enquête sera vite expédiée car il faut avant tout sauver sa peau.
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"James Latterly arrive dans un hôtel de l'île de Stromboli pendant les fêtes de Noël. Les autres clients de la résidence: un colonel guindé, un auteur pompeux, un couple mal assorti et un vieillard malade, se révèlent d'un profond ennui. Seul Candace Finbar, une adolescente orpheline qui lui fait découvrir la beauté de l'île, le divertit. Mais bientôt, le volcan commence à s'agiter, une querelle éclate et un corps est découvert."

Premier livre lu en 2018 et surtout première déception. C'est certainement ce qui explique que j'ai mis plus de quinze jours à lire 147 pages!!! J'imaginais tout autre chose concernant ce livre qui s'est avéré être un pseudo policier ni fait, ni à faire.
Les 100 premières pages ne sont qu'une succession de présentation des personnages qui résident à l'hôtel (un peu compliqué pour un livre si court).
Puis, arrive ENFIN le meurtre qui est censé être, tout de même, le point central de ce petit roman. Mais là encore, rien ne se passe. "L'enquête" qui en découle n'a rien de passionnant et il s'avère finalement que l'éruption du Stromboli aura monopolisé l'intrigue bien plus que le meurtre.
J'ai appris que ce livre serait en fait, un livre "complémentaire" ou du moins une transition dans une série déjà installée. Cela rend ma déception plus logique puisque "Un Noël en Sicile" est le premier roman d'Anne Perry que je lis. Cette lecture ne restera pas dans ma mémoire et je ne le conseille donc qu'aux personnes ayant déjà lu d'autres romans de la série "William Monk" il me semble.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
— Percival Quinn, dit-il tout bas. Je suppose que vous êtes Latterly, le dernier membre de notre petit groupe ?
— En effet, Mr. Quinn… Enchanté de vous rencontrer.
James le regarda avec intérêt. C’était donc l’homme qui avait écrit le roman sur cette femme qui avait vécu sa vie avec tant de passion. Il tomba plutôt d’accord avec Candace : Quinn n’avait pas l’air d’un homme dont l’imagination était capable de créer une telle œuvre. Ce qui tendait à démontrer qu’une des erreurs fréquentes de la vie consistait à juger le fond d’une personne en se fiant à son apparence, ou à quelque chose d’aussi éphémère que le sentiment qu’on en avait, avant de savoir si on l’appréciait ou pas.
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— Bien qu’on en soit ici plus près que la plupart des villages, ce volcan est comme beaucoup de personnes âgées. Il se plaint et parle fort, mais il ne fait pas grand-chose.
— Oh, mon Dieu ! s’exclama James, amusé. Est-ce là l’opinion que vous avez des personnes âgées ? Du bruit et de la fureur, mais pas la moindre substance ?
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Du pont du bateau, James Latterly contemplait le rivage paisible qui se rapprochait à toute vitesse. Le volcan se dressait, silhouette aussi simple et symétrique que sur un dessin d'enfant. Le ciel était d'un bleu hivernal. En ce mois de décembre, la neige ne tarderait pas à tomber chez lui en Angleterre, mais là , tout près de la Sicile , la brise chargée d'embruns était d'une extrême douceur.
Il avait été impatient de faire cette pause loin de Londres, du travail et de la routine d'une existence qui, ces derniers temps, lui avait paru plus dépourvue de sens que jamais. Le décès récent de sa femme l'avait laissé dans un profond sentiment de deuil, quoique pas comme il s'y serait attendu. Ne pas éprouver la souffrance cruelle de la perte lui faisait comprendre avec douleur qu'il s’était senti seul depuis très longtemps.
Passer trois semaines à Noël sur un île volcanique de la Méditerranéenne changerait-il quelque chose? Ce séjour le guérirait-il de ce sentiment de désespoir, de petits échecs sans fin ? En tout cas, il aurait tout le temps de réfléchir sans être interrompu par la trivialité de la vie quotidienne. Il avait beau avoir connu la reussite sur le plan professionnel, il n'en tirait que très peu de plaisir.
Bien qu’âgé seulement d'une quarantaine d'années, il se sentait vieux.
Ils étaient à présent tout près du rivage. Il voyait des hommes sur le quai décharger des bateaux de pêche. Entre les petites maisons alignées sur le front de mer, les rues montaient en pente raide vers l’intérieur des terres. Tout paraissait simple, rien ne semblait avoir changé depuis plus de deux mille ans.
Le volcan était plus imposant qu'il ne l'avait semblé vu du large. Il les dominait, quasiment dénué de végétation en dehors de quelques taches de verdure. D'ici, il offrait une apparence lisse.
Le moment était venu de débarquer.
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Le soleil couchant offrait un festival de couleurs flamboyantes qui teintaient le ciel à l'ouest ................. Ce coucher de soleil particulier ne se produirait plus jamais.
Il n'y aurait plus jamais exactement cette bannière de feu à travers le ciel, une nuance délicate de turquoise au-dessus d'un nuage, semblable à un vert d'émaux anciens qu'aurait atténué le passage du temps.
Et si les dernières couleurs resplendissaient aux mêmes endroits, l'indigo de la nuit serait sans doute un peu différent.
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La recette d'un récit parfait consiste à commencer par le commencement en passant par le milieu et en allant jusqu'à la fin...et ensuite, surtout, à s'arrêter!
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