[...] Nous avons façonné une société où les femmes n’ont d’autre choix que de faire un beau mariage pour réussir, car nous leur avons rendu impossible de subvenir à leurs besoins ou de connaître le succès seules, quand bien même elles le souhaiteraient. Pourtant, il nous arrive d’émettre des critiques au vitriol contre une situation que nous avons largement contribué à créer.
Un bon mot n’était pas toujours drôle s’il visait un adversaire déjà blessé.
Le pouvoir de la bonne société est quasi sans limites, ma chère. S'en voir exclu équivaut presque à la mort.
L’amour ne se construit pas sur la perfection, mais sur la tolérance, les rêves passés et un avenir commun. S’il doit durer, ma chère, il faut une grande part d’amitié – rien n’est plus précieux qu’une profonde amitié. C’est le socle sur lequel tout amour doit reposer.
Les berges sont peu profondes. Il y pousse des plantes, des roseaux ! On ne peut que s’enliser dans la vase !
Les yeux plissés, il observa le ciel.
- Dans l'ouest, on dit toujours que si on voit les collines, c'est la pluie assurée.
- Et si on ne les voit pas ? demanda Isobel.
- C'est qu'il pleut déjà, répondit-il en souriant.
Un bon mot n’était pas toujours drôle s’il visait un adversaire déjà blessé.
Vespasia réfléchit au besoin de mener leur voyage à terme, où qu'il les conduise, et à sa soif grandissante de vérité quant aux raisons qui avaient pousser Gwedolen à se donner la mort. Elle commençait à craindre de n'avoir vu à Applecross que la partie émergée de l'iceberg. Plus elle y songeait, moins la pique cruelle d'Isobel lui paraissait un motif suffisant.
C’est le voyage de tout un chacun... Nul n’est obligé de l’accomplir seul. Mais le choix d’accompagner quelqu’un est l’ultime acte d’amitié qui nous rapproche le plus de l’homme dont nous fêtons la naissance à Noël, et le plus beau cadeau de tous.
Peut-être est-il parfois préférable de ne pas savoir ce qui nous attend, car sinon nous ne tenterions rien et l’échec serait inévitable.