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William Monk tome 23 sur 24
EAN : 9782264070852
392 pages
10-18 (17/08/2017)
3.38/5   36 notes
Résumé :
Le commandant Monk a déjà vu la mort. Trop souvent de près. Mais le meurtre de ce Hongrois, retrouvé dans un entrepôt du bord de la Tamise, s’avère aussi cruel qu’atypique. Doigts disloqués, lèvres découpées, cadavre transpercé d’une baïonnette et entouré de dix-sept bougies éteintes dans le sang… Tout évoque un rituel glaçant qui place d’emblée ce crime loin des mobiles habituels. Tandis que sa femme Hester essaie d’aider un homme surgi de son passé qui se trouve m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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🎩 Vingt-troisième tome de la saga William Monk.🎩


Le commissaire Monk est appelé sur les lieux d'un drame. À son arrivée, il découvre une scène d'horreur innommable où la victime a été torturée et disloquée même après sa mort. Dans la pièce, 17 bougies, dont certaines de couleur. La victime, un Hongrois se révèle être un homme sans histoire, respecté de tous. La communauté hongroise ne parlant pas anglais pour leur majorité, William Monk se fait aider par l'un d'eux. Peu de temps après, un second puis un troisième et, enfin un quatrième meurtre ont lieu. Les soupçons se tournent rapidement sur Herbert Fitzherbert, médecin qu'Hester a connu en Crimée...


J'aime beaucoup cette série. Son ambiance, son atmosphère très britannique, très sombre par moment et les personnages attachants. Malheureusement, cette fois-ci, je me suis quelque peu ennuyée. le crime est certes sombre, satanique... mais l'enquête est insipide et le procès qui suit est tout simplement bâclé.😮

C'est simple, j'ai eu l'impression pendant toute cette aventure d'avoir un plagiat du premier tome puisque les grandes thématiques sont les mêmes. La perte de mémoire, la peur d'être coupable et de ne pas s'en souvenir, la guerre de Crimée... Ici, le personnage souffrant de perte de mémoire n'est pas William Monk, mais un ami d'Hester, surgi du passé et longtemps cru mort. Celui-ci, tout comme Monk ne sait pas s'il est coupable ou non. Anne Perry modifie le scénario ici en faisant de son personnage un être fataliste et non combattif. 🤨


L'intrigue manque cruellement d'énergie avec des lenteurs, des lourdeurs en pagaille. Ne parlons pas non plus des nombreux apartés se référant aux épisodes précédents. Certes, cela est très utile pour les lecteurs occasionnels ou pour se remettre dans le bain de la série... mais là, c'était indigeste d'apprendre pour la énième fois que Monk a eu un accident, qu'il a perdu la mémoire, qu'Hester a été la seule à lui faire confiance, qu'elle n'est pas jolie, mais n'a pas sa langue dans sa poche , que Monk l'a épousé, qu'ils ont adopté un tafouilleur du nom de Scuff, que celui-ci a été enlevé puis sauvé ..... RAAAAAAA 🤬


Côté personnages, Oliver Rathbone fait son apparition vers les 2/3 du livre. Nous découvrons son nouveau mariage avec Beata. Quant à Scuff, celui-ci a poussé et atteint les 18 ans. D'ailleurs, le livre est en partie sauvé grâce à ce personnage. Au côté de Crow, Scuff apprend la médecine et prend conscience des responsabilités. le passage concernant le traitement du patient souffrant du tétanos est stupéfiant.


Globalement, cet épisode laisse un gros sentiment de gâchis. Les personnages récurrents passent d'un statut à un autre sans la moindre explication. Ainsi comme signalé plus haut, Rathbone est marié ; Crow a obtenu son diplôme de médecin (il exerçait auparavant de manière illégale) ; Scuff est adulte ; Charles Latterly, le frère d'Hester refait surface. Bref... énormément de changement.

Au final, une enquête qui promettait du mystère, mais qui se termine sur une grosse déception avec cette révélation finale faite par l'auteur, comme si elle désirait en finir au plus vite. Un peu plus de suspens, de scénarisation, de sensationnel auraient été les bienvenues.😴
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Voilà le 23ème de la série Monk et cette fois ci c'est la communauté hongroise installée à Londres que l'on rencontre . Un crime absolument atroce a été commis près du fleuve et Monk et son associé Hooper doivent trouver le coupable. Un hongrois? Un anglais qui déteste les étrangers ?

Si voir Scuff, Hester, Monk et même un peu Rathbone est toujours très agréable, l'enquête en elle-même ne m'a pas intéressée du tout. Monk ne trouve rien et nous ne rencontrons pas assez de hongrois, nous n'apprenons pas à les connaître. C'est finalement plus le monde médical de l'époque et l'horreur de la guerre de Crimée dont on parle le plus.

Bref pour moi une intrigue un peu trop légère et une incompréhension de la violence du crime vu la raison établie...
Rapide à lire, toujours plaisant pour les raisons évoquées plus haut mais pas un des meilleurs tomes de la série.
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Dans ce tome, c'est la communauté hongroise de Londres qui est au centre.

Monk et Hooper sont appelés sur le lieu d'un crime particulièrement sanglant et étrange. L'homme a été transpercé par une baïonnette, les doigts disloqués, 17 bougies dont 2 violettes ont été trempées dans le sang. Est-ce un rituel ? La victime semblait sans histoire. La plupart des Hongrois maîtrisant mal l'Anglais, Monk se fait aider par celui qui a trouvé le cadavre. Mais bientôt ce meurtre devient le premier d'une série où seule la baïonnette est remplacée par d'autres armes.
Par ailleurs, Scuff qui travaille avec le docteur Crow rencontre Herbert Fitzherbert, un médecin qui a oeuvré avec Hester en Crimée et qu'elle avait laissé pour mort sur le champ de bataille. Il a passé assez longtemps en Hongrie pour en maîtriser la langue et n'est revenu en Angleterre que depuis six mois. Mais il est traumatisé et perd parfois conscience de ce qu'il fait. Est-ce lui le coupable ?

J'ai toujours plaisir à lire Anne Perry.
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Je connais la série des Monk (à ne pas confondre avec la série TV) depuis le premier tome paru en France « Un étranger dans le miroir ». Cette série suit le parcours de William Monk, devenu amnésique à la suite d'un accident etd'Hester Latterly ancienne infirmière revenue de la guerre de Crimée dans les années 1850/60.
A ce jour, 23 tomes sont parus chez 10/18.
Si les premiers tomes sont axés sur l'amnésie de Monk, la lutte d'Hester pour s'imposer dans le milieu médical et les procès menés par l'avocat Olivier Rathbone, leur ami, les tomes les plus récents s'attachent à la nouvelle carrière de Monk au sein de la brigade fluviale, à son couple formé avec Hester et au garçon des rues qu'ils ont plus ou moins adopté, Scuff.
Malheureusement, lors de ces derniers tomes, il y a une constante chez Anne Perry dont le lecteur se passerait bien : d'incessants retours dans le passé qu'elle a déjà évoqués (parfois, décrits exactement de la même manière, si bien qu'on a l'impression désagréable d'un copier/coller), des digressions et des redites inutiles pour l'intrigue.
Une fois encore, c'est ce qui se passe avec ce dernier tome en date. On a envie de suivre Monk, Hester et Scuff dans leurs aventures mais ces longueurs lassent rapidement.
Un conseil : lisez les premiers tome de la série, vraiment passionnants, très bien renseignés historiquement et mieux, faites-en de même pour l'autre série policière d'Anne Perry, les enquêtes de Pitt.

Quant à Anne Perry, j'avais découvert son histoire dans le film de Peter Jackson « Créatures Célestes (Heavenly Creatures) » qui relate un fait divers qui a secoué la Nouvelle-Zélande dans les années 1950. On y découvre que la tueuse adolescente Juliet Hulme est devenue la romancière Anne Perry. Aucun de ses amis, et encore moins son éditeur, n'était au courant, paraît-il. le film vaut vraiment la peine d'être visionné.

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L'histoire :
Un homme est tué dans des conditions très particulières dans un entrepôt proche de la tamise. Monk qui dirige la brigade fluviale est chargé de l'enquête.
L'homme est un hongrois, tué d'une coup de baïonnette en pleine poitrine. Ses doigts ont été cassés et on trouve sur les lieux 17 bougies trempées dans la sang de la victime.
Plusieurs meurtres similaires ont lieu : les victimes sont toutes hongroises, 17 bougies sont trouvées sur les lieux trempées dans leur sang, elles sont tuées en plein torses par un objet pointu laissé sur place, elles ont les doigts cassés.
La communauté hongroise est particulièrement remontée contre la police anglaise qu'elle accuse de laisser faire voire protéger le véritable auteur.
Monk patauge complètement car rien de relie les différentes victimes : ils n'arrivent pas de la même ville, ont des origines sociales différentes, ne se fréquentent pas et ne fréquentent pas les mêmes personnes.
Will, l'enfant perdu que Monk et Hester ont recueilli a bien grandi et poursuit ses études sur le tas pour devenir médecin. Il est amené à rencontrer Fitz, un chirurgien particulièrement doué qui l'aide à soigner des patients.
Il se trouve que Fitz connaît bien Hester qu'il a rencontré lors de la guerre de Crimée. Hester l'avait vu mort sur un champ de bataille et l'avait laissé sur place.
En réalité Fitz, qui a pu se soigner et a vécu plusieurs années en Hongrie, connaît parfaitement le hongrois. Il est de retour en Angleterre depuis six mois et a été amené à soigner de nombreux hongrois.
Fitz serait il l'auteur mystérieux de ces meurtres horribles? C'est d'autant plus vraisemblable qu'il a de graves pertes de mémoires liées aux traumatismes subis lors de la guerre de Crimée. Hester se sent coupable de l'avoir laissé sans secours et décide de tout faire pour l'innocenter ou à tout le moins obtenir une certaine clémence pour un héros de guerre.
Mon avis :
Une enquête criminelle qui se tient et que j'ai appréciée.
Monk ne trouve rien et c'est ce qui fait que cette enquête sort de l'ordinaire.
Hester se trouve quant à elle confrontée à un passé qui est double, d'une part les horreurs de la guerre dont elle ne souhaite pas se souvenir et d'autre part sa culpabilité familiale car, du fait de son absence, son père s'est fait escroqué et s'est suicidé.
Elle tente de tout faire pour aider son ami Fitz mais aussi elle renoue avec son frère.
J'ai aimé l'intrigue et l'ambiance particulière de l'époque victorienne décrite sans misérabilisme. Les héros sont intéressants et attachants avec leurs failles et leur courage.
L'intrigue ne se dévoile qu'à la toute fin du roman!! palpitant!!


Lien : http://mespoliciers.canalblo..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
[...] Si nous nous considérons comme une société civilisée, et que nous envoyons les plus courageux et les meilleurs d’entre nous dans le chaos de l’enfer, nous devrions nous soucier passionnément de ce qu’il advient d’eux lorsqu’ils survivent et rentrent chez eux. Mais dès qu’une guerre est terminée, nous ne voulons plus en entendre parler, et nous en voulons à ceux qui nous obligent à regarder en arrière et à y réfléchir. Si nous savions à quoi nos soldats, nos médecins, nos ambulanciers font face, nous ne pourrions le supporter. Nous ne pourrions plus envoyer ceux que nous aimons au combat. Seule l’ignorance nous permet de le faire, et la terreur de ce qu’il nous arrivera si nous ne nous battons pas, si nous ne gagnons pas. Mais, une fois que tout est fini, nous voulons oublier. Et prendre soin des victimes nous rappelle le coût de la guerre. Pour elles, il n’y a pas de fin. Nous nous sentons coupables, et cela nous déplaît. C’est encore pire si nous ne voyons pas pour quelle raison nous nous sommes battus.
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[...]les préjugés étaient universels, basés sur la race, la religion, la classe sociale, l’éducation, ou encore des dizaines d’autres caractéristiques. Ils semblaient tous nés de la peur de la différence, de la conviction que celle-ci représentait un danger, si nébuleux fût-il. Il suffisait de peu de chose pour les déclencher : une langue inconnue, la pensée que les étrangers parlaient de vous, riaient de vous, complotaient d’une manière ou d’une autre. Les autochtones voyaient leur quartier changer, craignaient que ces nouveaux venus ne leur volent leurs emplois et leurs femmes.

Pire, ces gens aux croyances différentes les poussaient à remettre en question leur place et leur importance dans le monde, ébranlaient les certitudes dans lesquelles ils avaient grandi et, laissant place aux ténèbres du doute, menaçaient jusqu’à leur identité.
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[...]Les seuls individus qui n’échouaient jamais étaient ceux qui ne cherchaient pas à se surpasser, qui ne tentaient rien de difficile, rien qui fût susceptible de leur coûter personnellement, de menacer leur bien-être ou leur foi. N’était-ce pas là le plus grand échec de tous ?
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Certains parlent du passé comme s’il était toujours avec eux, comme un vêtement invisible. D’autres semblent vouloir s’en défaire, ne jamais regarder en arrière.[...]
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On penserait qu’un être capable de tant de haine et de tant de violence se reconnaîtrait au premier coup d’œil ! Qu’il hurlerait à la lune, du sang sur les dents. Mais il ressemble sans doute à tout le monde… du moins la plupart du temps.
Monk haussa les épaules. C’était vrai. D’apparents excentriques étaient parfois les gens les plus sains d’esprit qui soient, et des êtres dociles, aux instincts réprimés, pouvaient, lorsqu’ils étaient poussés à bout, devenir d’inimaginables monstres.
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