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Critique de miriam


Meurtre en écho est le 23ème opus de la série "William Monk" dont j'ai peut être lu des livres autrefois sans en garder un souvenir précis. J'évite de lire plusieurs romans de ces séries avec personnages récurrents, à la suite, de peur de me lasser. Les fréquentes allusions aux romans précédents destinées aux fans de Monk ne m'ont pas dérangée.

L'évocation du Londres victorien de 1865, cosmopolite mais pas toujours tolérant, des quartiers pauvres au bord de la Tamise, est très réussie. Thé de rigueur. Morale victorienne étriquée parfois et préjugés

Le souvenir de la Guerre de Crimée est très prégnant. Hester, la femme de Monk, est une disciple de Florence Nightingale, elle exerçait dans l'hôpital de Scutari et a vu mourir les soldats de leurs blessures, parfois mais aussi de la gangrène qui se mettait dans des plaies sans gravité, du choléra, du tétanos....Dans le roman, deux médecins et Scuff - fils adoptif de Monk et Hester - apprenti-médecin exercent leur art et sauvent des cas pratiquement désespéré. le récit des soins est précis et intéressant. 

Autre thème évoqué : le syndrome post-traumatique : l'un des médecins laissé pour mort à Scutari se relève par miracle mais il perd la tête à la suite d'horribles cauchemars. Dix ans plus tard, il en est encore hanté. 

Ce contexte rend le roman tout à fait intéressant. 

Il n'en est pas de même de l'enquête qui piétine pendant les trois quart du roman et qui se résout comme par enchantement au cours d'un procès très vivement narré. 

A lire donc pour la reconstitution du Londres Victorien! 
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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