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William Monk tome 10 sur 24
EAN : 9782264054791
414 pages
12-21 (01/06/2011)
3.85/5   99 notes
Résumé :
La fête donnée en l'honneur du prochain mariage de Miriam Gardiner dans la maison londonienne de son fiancé, Lucius Stourbridge, aurait dû être l'un des plus beaux jours de sa vie. Mais la future mariée quitte précipitamment la réception sans donner d'explication.
Soucieux d'éviter le scandale, Lucius demande à William Monk de mener l'enquête. D'habitude peu concerné par les affaires conjugales, Monk semble bouleversé par la détresse du jeune homme et accepte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Dixième enquête de William Monk. 🎩


William et Hester sont enfin mari et femme. Arrive un jour à leur domicile Lucius Stourbridge complètement bouleversé. Sa fiancée Miriam Gardiner semble s'être volatilisée de la fête donnée pour leurs fiançailles trois jours plus tôt. Lucius demande à Monk d'investiguer et de découvrir où se trouve sa promise. William Monk étant jeune marié, est très touché par l'inquiétude de ce jeune homme et décide de mener l'enquête. Rapidement, ses investigations lui permettent de découvrir le cocher ayant transporté Miriam lors de sa fuite... mais celui-ci est mort.


Sans hésitation, l'une des enquêtes les plus abouties et des plus incroyables de la série jusqu'ici. 👍 Passé sous silence est sans contexte, l'enquête poussant l'intrigue au maximum de l'horreur, de l'inattendu et des révélations atroces. Anne Perry nous offre ici une plongée dans l'horreur des secrets les plus inavouables...tout en ne sombrant pas dans l'effet de répétition ou de déjà vu inhérent à ce genre de série en plusieurs tomes. C'est tout simplement une enquête exquisement horrible avec une fin diabolique.


Côté intrigue, le lecteur est comblé avec une double enquête mettant en avant des sentiments. D'un côté, William Monk est chargé de retrouver une fiancée disparue lors de sa fête de fiançailles ; de l'autre, Hester mène une investigation concernant des vols de médicaments au sein de l'hôpital et sa conscience morale aura de quoi faire. Cette double intrigue permet d'ailleurs à l'auteur de revenir sur les conditions de vie des anciens soldats de l'époque, qui une fois revenue au pays sont littéralement oubliés et traités comme des déchets ; et, sur les conditions de traitement des subalternes dans les grandes maisons.


L'un des points forts de cette saga vient également de son aspect historique. Vous êtes ici plongé dans les méandres du traitement offert aux soldats par leur pays une fois de retour au pays. Vous ne pourrez rester indifférent face aux portraits brossés par Anne Perry des hommes que croise Hester lors de son enquête : des hommes qu'on laisse mourir comme des chiens alors qu'ils étaient quelques années plus tôt honorées comme des héros. le personnage de John Robb, le grand-père du sergent ne pourra d'ailleurs que vous émouvoir.


Enfin, les personnages récurrents comme Hester, William et Oliver Rathbone sont de retour. Anne Perry nous propose ici une enquête où nos personnages évoluent psychiquement dans la série avec un William Monk plus humain, une Hester plus posée et un Oliver Rathbone moins coincé. Les interactions entre ses personnages sont un véritable plaisir à suivre.


Pour résumer : Passé sous silence est l'une des enquêtes les plus incroyables de la série. Les révélations pleuvent au fil des pages et le lecteur est bon pour une psychanalyse à l'issue de la solution finale. À lire sans la moindre modération.😊
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Pourquoi Lucius Stourbridge s'est-il décidé à s'adresser à William Monk, détective privé ? Nous sommes à Londres, en 1860. le jeune homme est désespéré : sa fiancée a brutalement disparu. Lors d'une réception donnée en l'honneur de leur prochain mariage, la jeune femme, Miriam Gardiner, a semblé être prise de panique pendant une partie de croquet, et a quitté brusquement la fête, sans donner d'explication. le cocher de Lucius Stourbridge, James Treadwell, a lui aussi disparu.

Cette entrée en matière bien surprenante nous permet de retrouver William Monk, devenu amnésique à la suite d'un accident de fiacre quelques années auparavant. Monk a quitté son emploi d'inspecteur de police, il vient d'épouser Hester Latterly, infirmière au North London Hospital.La jeune femme qui a connu les champs de bataille souhaite plus que tout faire évoluer le métier d'infirmière, améliorer la qualité des soins dans les hôpitaux, mettre ceux qui souffrent au centre de toutes les attentions. Hester apprend que des quantités de médicaments, dont de la morphine disparaissent des stocks de l'hôpital.
Au poste de police de Hampstead, Monk fait la connaissance du sergent Robb. le jeune homme a découvert un cadavre.. Il s'agit du cocher disparu. La voiture et les chevaux ont également été retrouvés. Que s'est-il passé ? Miriam Gardiner est retrouvée, mais reste mutique. Un autre crime est commis dans la famille Stourbridge. Hester poursuit son enquête au sein de l'hôpital ; choquée, elle découvre une triste réalité : rien n'est prévu pour prendre en charge les vétérans, militaires ou marins, qui terminent souvent leur jour malades, sans soin, sans que la douleur soit prise en compte. Quelques infirmières peuvent se procurer les médicaments nécessaires... mais à quel prix....

Contre toute attente, les pistes suivies par Monk et Hester vont se rejoindre. Alors qu'une infirmière et Miriam Gardiner, emprisonnées, risquent la peine de mort, le célèbre avocat Sir Oliver Rathbone, ami du couple, va prendre leur défense, et au terme d'un procès qui semblait perdu d'avance, rétablir les faits. Il fera éclater une vérité jugée impossible....
Je connaissais l'écrivaine Anne Perry, et ses héros Charlotte et Thomas Pitt, mais c'est la première fois que je découvrais la seconde série de ses romans victoriens, mettant en scène le détective amnésique William Monk. Anne Perry décrit un aspect peu reluisant de cette époque : le manque de médicaments, les infirmières sous-qualifiées, la terrible souffrance des malades.

L'intrigue est surprenante de bout en bout, et sa résolution laisse sans voix !

Un roman qui me donne envie de retrouver rapidement William Monk et Hester à Londres, alors que l'ère victorienne est à son apogée.
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Une fiancée qui prend la poudre d'escampette quelques jours avant son mariage et demeure introuvable, voilà la nouvelle mission de Monk.
Cela ne lui ressemble pas de s'occuper d'une affaire si banale, mais peut-être est-ce dû au fait qu'il est lui-même un tout jeune marié et qu'il n'a pas été insensible à la détresse du fiancé qui ne comprend rien à ce qui lui arrive.
La fiancée a semble t-il décidé de quitter sa fête de fiançailles précipitamment et depuis plusieurs jours, personne ne l'a revue.
J'ai bien aimé cette enquête qui change un peu des meurtres habituels, même si là encore, tout sera beaucoup plus compliqué qu'il n'y paraît et qu'il faudra remonter très loin dans le passé pour comprendre le fin mot de l'histoire.
Monk et Hester Latterly sont désormais mariés et cela change leur relation, c'est agréable de voir Monk comme un homme amoureux, et Hester s'adoucit elle aussi peu à peu, bien qu'elle garde un caractère farouche et des idées bien arrêtées.
Cette enquête nous permettra de prendre conscience de l'avancée de la médecine à l' époque victorienne en Angleterre, et du fait que les plus démunis sont une fois de plus les plus mal soignés.

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Encore une fabuleuse enquête que nous signe Anne Perry. Dans l'Angleterre victorienne, elle excelle à nous présenter des intrigues plutôt tordues et sombres dans leur dénouement.

L'intrigue en elle-même commence par la disparition d'une fiancée que tout le monde semble avoir appréciée. .

Les enquêtes de Monk suivent la même recette : une famille de la bonne société incriminée, les quêtes personnelles d'Hester qui donne l'air de rien une critique sur la société victorienne (en l'occurrence se battre pour la position d'infirmière ainsi que pour le sort de ces pauvres anciens soldats malades), la partie juridique menée par Rathbone et une fin très fracassante. On voit certains éléments de la fin venir mais cela n'enlève rien au caractère haletant des dernières pages.

Côté perso , ça y est Monk et Hester sont enfin mariés. L'auteure est parvenue à ce que leur couple, tout en tendresse, ne change pas le caractère des personnages. Les orages sont fréquents. Quant à Rathbone, le voilà témoin d'un bonheur qui lui a échappé...

Un très bon tome! J'ai hâte de me plonger dans le prochain sitôt que je l'aurais en main!

#BlossomSpringChallenge
#ZodiacLectureChallenge
Challenge A travers l'histoire 2020
Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge Séries 2020
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Génial! Selon moi le meilleur de tous les romans d'Anne Perry et pas loin d'être mon polar préféré en général! Il faut dire que c'est avec ce tome que j'ai découvert Anne Perry et c'est peut-être pour ça que j'ai été particulièrement charmée par son style, par ses personnages et surtout par l'audace qu'elle met dans les thèmes de ses énigmes! J'avais peut-être été habituée à trop d'eau de rose avec Agatha Christie et Patricia Wentworth, mais je dois dire que j'ai été vraiment scotchée en découvrant le dénouement de cette enquête de Monk! Il fallait oser et je n'aurais jamais imaginé qu'une telle solution fut envisageable! J'ai adoré ce roman, je le répète parce que même des années après ma lecture, mon enthousiasme reste le même! Je vous le recommande chaudement!
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
[...]En ce qui concernait les infirmières, la discipline hospitalière était un vain mot, mais elle s’appliquait en revanche à la lettre, et de façon fort rigide, aux patients. Tout malade qui se tenait mal, usait d’un langage obscène ou blasphématoire, fraternisait avec des patients de sexe opposé ou se conduisait mal d’une façon ou d’une autre pouvait être privé de nourriture pour un repas ou plus. Quiconque était surpris à boire de l’alcool se voyait puni par la perte de privilèges, et en cas de récidive, par le renvoi pur et simple. Quant à celui qui se livrait à des jeux d’argent, il était lui aussi éjecté manu militari, guéri ou non.
Du côté des infirmières, c’était une tout autre histoire. Une partie de leur salaire était payée en bière brune, un mode de rétribution qui leur convenait fort bien dans la mesure où elles n’eussent rien acheté de mieux avec de l’argent. Quel autre genre de femmes eût accepté de récurer, balayer, entretenir le feu et porter des seaux d’eaux usées ? Et quelle personne sensée eût autorisé de telles souillons à tenir un rôle quelconque dans cette science de spécialistes qu’était la médecine ?
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Grâce à Dieu, il était devenu possible depuis peu d’anesthésier les patients pendant toute la durée de l’intervention. Ainsi la rapidité avait-elle cessé d’être la nécessité première. Le chirurgien pouvait s’offrir le luxe de réaliser une opération en plusieurs minutes, et non plus en quelques secondes comme c’était le cas autrefois. Il prenait désormais le temps de respecter l’hygiène, d’envisager différentes possibilités, de réfléchir et de bien examiner le champ opératoire, au lieu de ne songer qu’à la douleur du patient et de se hâter de l’abréger.
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On ne répand pas des accusations à tort et à travers avant d’être certain des faits sur lesquels on se fonde. Il est trop aisé de ruiner une réputation, et trop difficile de revenir en arrière une fois que le mal est fait.
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Kristian sourit à son tour, conscient de l'absurdité de la situation. En ce qui concernait les infirmières, la discipline hospitalière était un vain mot, mais elle s'appliquait en revanche à la lettre, et de façon fort rigide, aux patients. Tout malade qui se tenait mal, usait d'un langage obscène ou blasphématoire, fraternisait avec des patients de sexe opposé ou se conduisait mal d'une façon ou d'une autre pouvait être privé de nourriture pour un repas ou plus. Quiconque était surpris à boire de l'alcool se voyait puni par la perte de privilèges, et en cas de récidive, par le renvoi pur et simple. Quant à celui qui se livrait à des jeux d'argent, il était lui aussi éjecté manu militari, guéri ou non.
Du côté des infirmières, c'était une tout autre histoire. Une partie de leur salaire était payée en bière brune, un mode de rétribution qui leur convenait fort bien dans la mesure où elle n'eussent rien acheté de mieux avec de l'argent. Quel autre genre de femmes eût accepté de récurer, balayer, entretenir le feu et porter des seaux d'eaux usées ? Et quelle personne sensée eût autorisé de telles souillons à tenir un rôle quelconque dans cette science de spécialistes qu'était la médecine ?
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Si l’honneur obtenait toujours ce qu’il exige, le monde ne serait pas ce qu’il est.
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