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Pour tous les amoureux des bons mots, un peu coquins, je le conçois. Si vous avez appréciez « les contes de la Fontanel », vous dégusterez également ce petit opus. Un vrai régal, pour dérider les plus austères. Ne boudez pas votre plaisir, lancez-vous, vous passerez un moment délicieux. Pour vous mettre l'eau à la bouche, voici les préliminaires : « Un jours sans fin du printemps 2020. le Louvre a ouvert la marche et fermé ses portes. "Mona Lisa" se voit cloîtrée à la "maison". Assignation à résidence pour la planète entière. le soleil passe son bras par la fenêtre, la liberté gazouille dans les rues désertes. "De ce temps date la tentation" de sortir sans "attestation de déplacement", d'aller respirer les fleurs nouvelles, de s'embrasser à bouche que veux-tu, de s'enlacer inlassablement. Viennent alors des "envies" de "Venise", de "baignade" et de "badinage", d'un "Te quiero" infiniment "érotique". Des envies de "confidences sur le traversin", de "secrets dans un écrin frivole". » Charmant ! + Lire la suite |
Jacques Perry-Salkow est pianiste et auteur. Il est diplômé de la Dick Grove School of Music de Los Angeles, et il est un passionné de littérature à contraintes. Il a publié, avec Étienne Klein, Anagrammes renversantes ou le Sens caché du monde (Flammarion, 2011) ; avec Sylvain Tesson, Anagrammes à la folie (Équateurs, 2013 ; Pocket, 2015) ; avec Raphaël Enthoven, Anagrammes pour lire dans les pensées (Actes Sud, 2016) et avec Karol Beffa, Anagrammes à quatre mains (Actes Sud, 2018). Il vit en Touraine.
Conférence : L'anagramme est-elle un art de la déconstruction-reconstruction ?
1er juillet 2022, 14h30 - 15h15 — Amphi 34B
« Chaque mot porte en lui un secret, un surcroît de sens, quelque chose de plus grand que sa définition », écrit Sylvain Tesson. L'anagramme est l'art de faire apparaître ces messages insoupçonnés, enfouis dans la matrice orthographique. Elle est une reconstruction porteuse d'un sens caché.