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William Monk tome 2 sur 24
EAN : 9782264033079
480 pages
10-18 (01/05/2001)
3.96/5   179 notes
Résumé :
Décembre 1856 à Londres. William Monk et son équipier, le sergent John Evan, enquêtent sur la mort d'Octavia Haslett, une des filles de Sir Basil Moidore qu'on a retrouvée poignardée dans sa chambre.
Comme il s'agit d'une famille huppée, le chef Runcorn recommande à son inspecteur de mener ses investigations avec du doigté et une certaine retenue. La thèse officielle attribue ce crime à un cambrioleur qui aurait été surpris par la victime.
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Deuxième tome de la série William Monk.


William Monk doit enquêter sur le meurtre d'Octavia Moidore, retrouvée dans sa chambre, gisant dans son sang. Une enquête des plus difficile pour William Monk puisqu'il doit jongler entre les faits, la pression sociale de la famille de la victime et sa conscience. Lors de cette enquête, William Monk exclut rapidement un meurtre commis par une personne venue de l'extérieure : il ne lui reste qu'une seule possibilité à savoir un habitant de la maison. La famille presse l'enquêteur de se tourner vers les domestiques de la maison puisqu'il va de soi qu'un être bien né ne commettrait pas un acte si abject.... et les domestiques qui eux attendent en quelque sorte que l'épée de Damoclès s'abatte sur l'un d'eux. Seulement, plus Monk poursuit et découvre des faits, plus il est persuadé que le meurtrier fait partie de la famille. Une enquête qui le conduira à prendre une décision concernant son avenir...


Ce second tome est sans contexte une véritable plongée dans une Angleterre d'autrefois. D'une part, l'enquête est assez complexe pour entraîner le lecteur sur diverses pistes et envisager divers suspects... d'autre part, au fil de cette enquête, Anne Perry nous dépeint une Angleterre victorienne très conformiste, voire protocolaire : les classes sociales sont décrites avec cynisme et réalisme où le noble peut tout se permettre et le faible subir. Nous ressentons au travers de ce livre, les pressions des "nobles" dès que l'on touche à l'un d'eux et leurs abus de pouvoir afin d'obtenir gain de cause voire étouffer une affaire.
La police n'en était qu'à ses balbutiements à cette époque et l'on peut dire, qu'elle n'était pas très appréciée : voire des inconnus fouiller dans la vie d'autres n'enchantait guère les nobles qui avaient pour habitude de régler leurs problèmes à leur manière et avec discrétion.


Enfin, que dire de la vie quotidienne de l'époque? Nous pourrions penser que les nantis étaient mieux traités que les pauvres... certes, mais à quel prix. Dans ses familles aisées, le chef de famille avait pour obligation de recueillir chez lui ses parents pauvres (suite à un décès, une perte d'emploi), mais souvent, ils étaient rabaissés. Les domestiques quant à eux subissaient les pires crimes sans se plaindre puisque dénoncer équivalait à finir à la rue sans possibilité de retrouver un emploi. Ainsi, certains "maîtres" se permettaient sans vergogne de violer les bonnes pour ensuite les renvoyer ensuite une fois enceintes.


Une époque sombre relatée avec brio par Anne Perry, mais aussi une époque de découverte, de nouveauté notamment dans le domaine médical avec l'éther, la quinine même si la société médicale de l'époque était réticente à utiliser ces nouveaux médicaments. Nous avons dans ce livre une description hallucinante des hôpitaux au travers du regard d'Hester Latterly.


Pour conclure, une enquête menée avec brio où l'auteur nous fait envisager toutes les possibilités avant de nous révéler les vraies raisons du crime. Une fois le livre terminé, on se dit qu'Anne Perry est d'un machiavélisme incroyable et on en redemande.
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L'époque victorienne n'était pas la meilleure époque pour vivre une vie de femme épanouie. Soit vous étiez née dans une famille pauvre et vous deveniez ouvrière ou domestique au mieux ou prostituée au pire, soit vous étiez née dans une famille riche et vous deveniez une jeune fille bonne à marier et à faire des enfants.
Dans les deux cas, vous n'aviez pas le choix de votre destinée, puisque l'éducation n'était pas accessible aux filles, elles n'avaient pas le droit de choisir leur mari, de penser librement, de donner leur avis, de disposer de leur argent...bref, elles étaient entièrement dépendantes de leur famille ou de leurs patrons.
C'est dans ce contexte que l'inspecteur Monk va devoir élucider le meurtre d'Octovia Haslett, une jeune veuve vivant chez ses parents et retrouvée poignardée sur son lit, à Londres, en 1856.
J'aime beaucoup les descriptions de la vie à cette époque, l'auteure décrit avec beaucoup de détails les tenues, les plats dégustés, l'ameublement des maisons bourgeoises, le quotidien des aristocrates, les clubs où les hommes se regroupent pour boire, fumer et discuter de politique, les boudoirs où les femmes échangent des potins entre tasse de thé et sandwiches au concombres, et celui des domestiques qui triment du matin au soir pour des salaires de misère et sans aucune considération…
L'inspecteur Monk est un personnage atypique, puisque suite à un accident, il a totalement perdu la mémoire et ne sait plus qui il est.
Il enquête souvent en compagnie de Hester Latterly, une infirmière qui a appris son métier lors de la guerre de Crimée.
Un très bon polar dont l'intrigue est surtout un prétexte pour nous faire découvrir la condition des femmes et des domestiques à cette époque.
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« Jamais, en aucune circonstance, vous ne devez élever la voix, ni chercher à exposer votre opinion devant des hommes ou faire preuve d'intelligence ou de résolution. C'est dangereux et cela met ces messieurs extrêmement mal à l'aise. »
C'est en lisant des romans comme celui-ci que je me rends compte ô combien nous sommes gâtées, nous les femmes occidentales du 21e siècle !
En cette moitié du 19e siècle, les femmes sont soumises, qu'elles soient riches ou pauvres. Cantonnées dans leur rôle de mères, de femmes au foyer, d'organisatrices de réception, elles sont dans l'ensemble méprisées si elles font un pas de côté. Et ne parlons pas des servantes, invisibles aux yeux des maitres de maison, quasi esclaves.

Anne Perry profite d'une femme retrouvée poignardée dans son lit, une des deux filles de Sir Moidore, habitant avec toute sa famille sous la férule de son très aristocrate de père dans la prestigieuse Queen Anne Street, pour nous dépeindre avec force détails la vie des riches et de leurs domestiques à l'époque victorienne.
L'inspecteur Monk interviendra tout au long de l'enquête, aidé par une infirmière revenant de la guerre de Crimée, Miss Hester Latterly, qui vient de faire les frais du sentiment de supériorité d'un médecin d'hôpital.

L'enquête se fait à l'intérieur de cette maison aux innombrables domestiques, car elle se révèle difficile. Qui a osé poignarder la jeune veuve ? Un membre de la famille ou un des domestiques ? Les partis s'affrontent, usent de faux-semblants, de perfidie, de jalousie, de tous ces petits riens ( !) animant une maison vaste comme celle-là.
Monk a bien une petite idée de qui n'est PAS le coupable, mais cela s'arrête là. D'autant plus qu'il est lui-même perturbé par une perte de mémoire récente qui lui a fait oublier tout son passé !

J'ai adoré, malgré les quelques longueurs et répétitions, suivre le train-train de cette famille décomposée. J'ai adoré me révolter à la lecture du traitement fait aux femmes. J'ai adoré me plonger dans les rues de Londres à cette époque.
D'autant plus que pour moi, ce n'était pas dangereux.
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A Dangerous Mourning
Traduction : Elisabeth Kern

ISBN : 9782264033079

Second volume de la série "Monk", "Un Deuil Dangereux" le découvre encore inspecteur pour le compte du Yard mais nous mène droit à sa démission (et à son installation en qualité de détective privé) parce qu'il considère l'exécution du coupable comme une énorme, et surtout volontaire, erreur judiciaire, là encore destinée à préserver une certaine classe sociale au détriment d'une autre.

Les faits sont à la fois simples et compliqués : la toute puissante famille Moidore, qui accueillait chez elle dans ses fabuleuses réceptions jusqu'au Prince de Galles [= futur Edward VII] en personne, trouve un matin l'une des filles de la maison, Octavia, revenue vivre chez ses parents à la mort de son mari, mort en Crimée lors de la fameuse "Charge de la Brigade Légère", étendue sur son lit, morte d'un coup de couteau, dans sa propre chambre. Bien qu'il n'y ait aucune apparence de violences sexuelles, on sent le crime à plein nez car, d'abord, quelles raisons aurait-eu la jeune femme de se suicider ? ensuite, se suicider d'un coup de couteau dans sa chambre ... Et puis, ce jour-là, l'oncle Septimus surtout s'en souvient, elle était rentrée en rage de sa sortie de l'après-midi, en disant grosso modo qu'elle dénoncerait ce qu'elle avait découvert si cela s'avérait exact ...

Enfin, tout cela est très bizarre et Monk, accompagné de son inséparable Evan, le repère tout de suite.

La famille Moidore est représentative du siècle victorien, à peu près autant que les Forsyte de Galsworthy, avec cette différence néanmoins qu'il ne viendrait jamais l'idée d'assassiner quelqu'un à par exemple Soames Forsyte, l'un des personnages les plus attachants de la série. Patriarcale à fond, elle est dominée par Sir Basil Moidore, alias la City dans toute sa gloire. Sa femme, Beatrice, est douce et soumise, comme le sont en général les femmes de l'époque. Elle appartient à cette espèce qui ne lit jamais les journaux parce que son mari le lui interdit, tout comme, jadis, le lui avait interdit son père. La génération suivante comprend, deux filles : Araminta, la plus proche de son père, la plus Moidore de l'ensemble, tantôt froide et sèche, tantôt (mais rarement) attachante, mariée, pour complaire à son père, à un homme de son niveau, Myles Kellard, lequel la trompe allègrement (dès leur nuit de noces, il l'a prise de force et il a déjà été compromis dans une histoire de viol d'une domestique sur lequel son beau-père a jeté l'étouffant manteau de sa puissance sociale) ; Octavia, la seule à avoir cherché à s'échapper et qui avait épousé de son côté un militaire, le capitaine Haslett, dont elle était amoureuse folle, militaire qui, signalons-le, a dû son affectation en Crimée à l'influence de son beau-père ; et un fils, Cyprian, assez sympathique au demeurant, marié à une créature sans grande envergure, Romola. Ajoutons à cela l'oncle Septimus, ancien militaire et frère de lady Moidore, à qui son fastueux beau-frère offre un toit pour vivre de sa petite retraite ... et ne manque jamais de le lui rappeler. Et puis la tante Fenella Sandeman, nymphomane vieillie et commère des moins sympathiques, qui, elle, est la soeur du maître de maison.

Côté office, avec tant de "maîtres" à servir, ça grouille mais je vous citerai seulement Percival, valet de pied beaucoup plus séduisant qu'il ne convient à un domestique, cynique, détestable par moments et, à d'autres, très émouvant.

Pour les Moidore, cela va sans dire, l'hypothèse du suicide pourrait peut-être passer (le désespoir de savoir son mari mort même s'il l'est depuis deux ans déjà, un brusque moment de dépression, etc ... ) mais celle du meurtre ... S'il y a eu meurtre, le coupable, évidemment, est un ou une domestique - dans une telle occurrence, on ne regarde pas au sexe. Les domestiques ne sont-ils pas de simples objets, bons à renvoyer du jour au lendemain sans lettre de recommandation et même à pendre si cela peut sauver l'un de leurs "maîtres" ?

La critique sociale est tout bonnement passionnante, l'intrigue menée au triple galop avec, outre le Sergent Evan déjà cité, Oliver Rathbone et, bien sûr, Hester Latterly, que Monk va expédier chez les Moidore pour donner des soins à une lady Beatrice gravement atteinte par la mort de sa fille cadette, en croupe d'un Monk déterminé à obtenir la vérité, celle-ci dût-elle être mal-pensante et scandaleuse.

Quatre-cent-soixante-dix-sept pages qu'il vous sera impossible de laisser tomber tant vous voudrez connaître le mobile - un mobile ignoble qui a conduit à une véritable tragédie. Un mobile qui rampe de loin, qui naît même des Moidore et de l'air du temps : paraître à tout prix, et de la haine d'un homme qui ne supporte pas qu'on se rebelle. Si la fin n'est pas gaie et même écoeurante dans le fond, elle a au moins le mérite de libérer en quelque sorte Monk de son vieil ennemi Runcorn mais laisse présager aussi des aventures un peu plus délicates encore à mener : qu'est-ce qu'un détective privé à Londres, en cette époque, alors que les membres officiels de la Police doivent passer par la porte de service pour entrer chez ceux-là mêmes qui réclament leur aide ?

L'un des meilleurs Anne Perry. A lire ABSOLUMENT. Ah ! j'oubliais : Monk continue, bien sûr, à enquêter sur son propre passé. Donc, si vous pouviez respecter l'ordre chronologique de la série ... A bientôt pour une nouvelle fiche et, d'ici là, bonne lecture ! ;o)
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Vous avez sans doute déjà lu un de ces livres intitulé : "Les us et coutumes de tel peuple à telle époque...

C'est un peu ce que je ressens quand je lis un roman d'Anne Perry ou presque...

J'écris "ou presque" parce un roman comme celui là, c'est beaucoup plus. Ce n'est pas un roman comme s'il s'agissait d'une description quelconque. Anne Perry nous les a fait vivre ces us et coutumes, au point qu'on a le goût de leur régler leur compte à ces gentlemen à la noix.

À part ça, Monk continue à découvrir son passé, à se demander quel genre d'homme il était et à porter un jugement sur cet homme. Les personnages sont décrits avec un tel souci du détail de leurs sentiments, de leurs expressions, de leurs réactions qu'on se croirait avec eux.

Nous savons des le début que la victime avait appris une nouvelle très importante La journée de son meurtre. Cette information était liée au meurtre. Elle avait effectivement appris quelque chose de tellement important et ce quelque chose expliquait tout. Mais on ne l'apprend qu'à la fin.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Si elle avait été une domestique, la victime eût été responsable de son sort pour avoir eu de mauvaises fréquentations. Mais puisqu’il s’agissait d’une femme du monde, alors il fallait multiplier les patrouilles et retrouver l’assassin sans délai.
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Les femmes pieuses ne cessent de fourrer leur nez dans les affaires des autres… J’imagine que c’est parce que celles des autres sont bien plus intéressantes que les leurs !
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[...] ... - "Mrs Haslett a été assassinée par une personne qui se trouvait dans la maison, oncle Septimus," expliqua Cyprian. "Nous pensions que Tavie vous avait peut-être dit quelque chose qui pourrait nous mettre sur la voie. Nous posons la question à tout le monde.

- Dit quelque chose ?" dit le vieil homme en fronçant les sourcils.

Sir Basil manifesta une certaine irritation.

- "Pour l'amour du ciel, la question est simple ! Octavia a-t-elle dit ou fait quoi que ce soit qui puisse suggérer qu'elle avait découvert un secret déplaisant, susceptible d'amener quelqu'un à la craindre ? C'est vraiment très peu probable mais il est nécessaire de se poser la question.

- Oui," répondit instantanément Septimus tandis que deux taches roses apparaissaient sur ses joues pâles. "Lorsqu'elle est rentrée, en fin d'après-midi, elle m'a dit que tout un monde venait de se révéler à elle, un monde des plus hideux ... Elle a dit qu'il lui restait juste une chose à découvrir pour avoir la preuve irrévocable qu'elle ne se trompait pas. Je lui ai demandé de quoi il s'agissait, mais elle a refusé de m'en dire davantage."

Monk considérait Sir Basil du coin de l'œil. Celui-ci paraissait abasourdi. Cyprian, quant à lui, demeura immobile, comme paralysé. ... [...]
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[...] ... - "La police pense que personne n'a pénétré par effraction dans la maison pour assassiner Octavia," expliqua Sir Basil sans s'embarrasser de préambule.

Il avait parlé sans un regard pour son fils. Visiblement, il se souciait peu de savoir si la nouvelle affectait ce dernier et n'avait pas jugé utile d'indiquer comment l'inspecteur en était arrivé à cette conclusion.

- "La seule solution possible," enchaîna-t-il, "est que l'assassin habite la maison. Comme il ne peut évidemment s'agir d'un membre de la famille, il faut chercher du côté des domestiques. L'inspecteur Monk souhaiterait nous interroger tous pour savoir ce que nous avons pu remarquer de particulier ... à supposer que nous ayons remarqué quelque chose."

Cyprian considéra fixement son père, puis se tourna vers Monk comme si ce dernier avait été un monstre venu d'une contrée lointaine.

- "Je suis désolé, monsieur," déclara le policier, soucieux de pallier la brutalité de Sir Basil. "Je sais à quel point cela doit vous être pénible, mais si vous pouviez m'indiquer ce que vous avez fait lundi et vous rappeler si Mrs Haslett ne vous a pas dit quelque chose, en particulier si elle ne vous a pas confié des inquiétudes ou une chose qu'elle aurait découverte et qui aurait pu se révéler dangereuse pour une tierce personne ..."

Cyprian fronça les sourcils et la concentration vint remplacer la stupeur sur son visage. Il se retourna enfin vers son père.

- "Vous pensez qu'Octavia aurait été tuée parce qu'elle aurait appris un secret sur ..."

Il n'acheva pas sa phrase et haussa les épaules.

- "Mais quel secret ? Qu'aurait pu faire l'un de nos domestiques qui ..." ... [...]
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La moitié de l’aristocratie londonienne assista aux obsèques d’Octavia Haslett. Les voitures stationnaient sur Langham Place, bloquant la circulation. Les chevaux à la robe sombre agitaient leurs longues plumes noires qui ornaient leur tête et les harnais polis brillaient comme des miroirs, mais ne rendaient pas le moindre son sous le crêpe noir. Les cochers et les valets de pied avaient revêtus leur livrée pour l’occasion. Une personne ambitieuse aurait sans doute reconnu les armoiries de nombreuses familles nobles venues des quatre coins de l’Angleterre, mais aussi de France et de plusieurs états allemands. Les personnalités qui formaient le cortège portaient des vêtements noirs d’une parfaite élégance et résolument à la mode : les jupes à cerceaux avaient une ampleur considérable, les chapeaux arboraient force rubans, les hauts-de-forme miroitaient sous le soleil et les bottes luisaient.
Tout était étudié pour respecter le silence : on avait enveloppé les sabots des chevaux et huilé les essieux des roues, et chacun parlait à voix basse.
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