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EAN : 9782362420481
120 pages
Éditions de l'attente (04/11/2014)
5/5   1 notes
Résumé :
Comment écrire pour les coquelicots ? Pourquoi écrire encore aujourd’hui ? Comment écrire sans écrire ? Comment écrire pour ne rien dire ? Que faire de sa maladresse ?
Sur des livres de Paul Celan, Hélène Cixous, Emmanuel Hocquard, Hubert Lucot, Claude Royet-Journoud et quelques autres, Une limonade pour Kafka propose des essais d’improvisations critiques. Comme autant de tentatives de marcher sur un fil.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Eric Loret dans Libération a écrit:
Il y a dans la lecture une négation, une impossibilité. Dans l'écriture aussi. L'un et l'autre de ces manques sont productifs, le moteur c'est ce qui n'est pas encore : «J'écris ceci dans mon nouvel appartement où je ne sais pas encore comment vivre. Il fait nuit. Une fenêtre dans la cour s'est éclairée. Je me tiens dans l'obscurité et j'écris ceci en regardant ce que je vais voir apparaître à cette fenêtre, à cette seule fenêtre allumée dans la nuit encore, j'écris ceci en attendant.» Plusieurs textes de ce recueil concernent l'oeuvre d'Emmanuel Hocquard, mais il y a aussi Hubert Lucot ou Hélène Cixous. C'est une communauté.
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critiques presse (1)
Liberation
31 décembre 2014
Il y a, sans solution de continuité, son travail de passeur, en tant que critique, au Matricule des Anges, en particulier. «Sur quoi écrit-on vraiment en écrivant sur le texte d'un autre ? Sur le fait de n'avoir pas écrit soi-même ce qu'on rêvait d'écrire ? (...) Sur ce qui vient comme ça, qu'on ne savait pas avoir lu, sur ce qu'on lit de ce qu'on ne sait pas lire ?» demande Person à l'ouverture d'Une limonade pour Kafka aux Editions de l'Attente.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Revirements s’écrit dans le temps d’être encore en vie, le temps de ne pas mourir encore, l’écriture d’Hélène Cixous n’a jamais cessé d’être une course contre la mort, course de vitesse folle dans la mort et contre elle, pour s’en sortir en s’y confrontant sans cesse, « la voix entrecoupée par l’effort de courir devant la mort », courant dans l’espoir que la course s’arrête un peu, le temps d’écrire encore. L’ultime est son espace, c’est à cette extrémité, dans ce rétrécissement de l’espoir, que l’écriture s’éploie, c’est de ne presque plus pouvoir qu’elle peut encore. Le livre ne s’écrit que dans l’espoir de s’approcher sans cesse du livre qu’elle n’écrit pas, sa matière même est celle de l’espoir, « modifiée par le temps, par la multiplication des tentatives ». On pourrait le dire autrement : il n’y a pas d’espoir hors de l’écriture du livre, pas de résolution, nulle eschatologie heureuse, on n’en sort pas, nul dévoilement auto-fictionnel, on ne saura pas le fin mot de l’histoire. Le secret reste entier. L’indéchiffrable est donné à lire, l’illisible est déchiffrable. Il y a bien un crime, c’est toujours une histoire de famille et donc de cadavre caché, mais le drame ne se joue pas ailleurs que dans l’écriture même, dans la reprise incessante d’une écriture qui ne veut pas céder sur elle-même car elle sent bien que s’il y a crime, c’est à même le langage que la question doit être posée : « On ne peut pas vivre, ce qui s’appelle “vivre”, respirer, émettre des paroles, avec un mort étranglé dans la gorge. Il faut le libérer. »
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