AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,58

sur 33 notes
5
0 avis
4
3 avis
3
3 avis
2
4 avis
1
2 avis
Paresseux, réac, imbu de sa personne, méprisant et méprisable, Evert Bäckström est le flic le plus imbuvable de la littérature policière.
Ce type m'a vraiment rebutée mais au fil des pages, il va devenir un élément comique de l'histoire.

La trame du roman est classique, l'enquête laborieuse mais ce personnage et ses réflexions en aparté donnent un peu de relief à l'histoire. Je pense lire les autres romans de la série pour suivre l'évolution des personnages.
Commenter  J’apprécie          70
Linda

Leif GW Persson
Rivages noir
..................................
Lorsque à Vaxjo, Linda Wallin, une jeune stagiaire de la police locale, est retrouvée morte, violée et étranglée, c'est la branle bas de combat. En plein été caniculaire, il faut une équipe de choc de Stockholm sur le coup. C'est le commissaire Backstrom et son équipe qu'on envoie résoudre l'affaire...

Un anti-héros total: flic cynique, corrompu, profiteur et misogyne... Sa journée consiste à envoyer les autres bosser et attendre les bières fraîches qu'il ingurgite une fois rentré à l'hôtel. Et l'enquête ne progresse pas...

Rivages réédite en poche cette première enquête (2014) de la série Backstrom de Leif GW Persson. Un autre personnage récurrent donc (voir chronique d'hier) à l'opposé de Lars Martin Johansson, qu'on croisera ici également en fin d'histoire.

L'auteur, criminologue suédois, profite de son récit pour autopsier la société suédoise, la police, la justice et les résonances médiatiques de certaines enquêtes ... Une enquête un peu longue à démarrer, le lecteur subissant avec effarement l'affreux Backstrom...

Puis une fin plus dynamique pleine de personnages secondaires qu'on verrait bien en héros comme Anna Holt ou Lisa Mattei, tous très incarnés et intéressants. Une qualité forte des récits de Leif GW Persson qui, je le répète, gagne à être connu !
Commenter  J’apprécie          50
diannnnntre ..............la cata du siècle
livre trouvé à ma biblio et paf vers les pages 290 la grosse surprise...........
un trou .............il manque des pages ....je me retrouve vers les pages 330 !!!!
je suis fortement frustrée à mort ...........envie de le déchiqueter ce livre qui m'échappe.....
j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et quand j'y étais plouffffff ......le trou....
le diable est après moi depuis quelques jours ....que des choses loupées....des colis qui disparaissent ....des livres à trous.....des articles en rutpure de stock
merdouille........je ne te vendrai pas mon âme Belphégor malgré tes petites manigances...............et en plus j'écris Belphégor alors que je pensais Belzébuth...........pfiouuu

Commenter  J’apprécie          54
Long, trop long, avec un dénouement qui m'a laissée sur ma faim.
Aucun des protagonistes n'est véritablement attachant, y compris le commissaire Backström malgré ses pointes "d'humour" et sa grossièreté
assumée.
L'arrivée, en toute fin de roman, des deux femmes commissaires, relève un peu l'intérêt.
Seul mérite, pour moi, de ce livre : plonger dans les arcanes de la police suédoise et se promener dans le Smaland !
Je lirai malgré tout la suite : "Celui qui terrasse le dragon", puisque je l'ai acheté ...
Commenter  J’apprécie          30
Linda Wallin, jeune stagiaire de la police est retrouvée assassinée chez elle. La police locale, peu habituée à ce genre de crimes, fait appel à une équipe nationale, dirigée par le très particulier inspecteur Bäckström. Il faut dire que le personnage n'est pas très sympathique et vu sa compétence (et son intérêt pour son travail) on se demande bien comment, ou plutôt s'il va réussir à résoudre cette affaire.
Une fois habituée au personnage de l'inspecteur, et les éléments mis en place, l'histoire est plutôt prenante. Les indices sont nombreux mais personne ne semble pouvoir être le coupable. A noter aussi que les différents acteurs apparaissent souvent comme complétement à côté de la plaque...ce qui rend des situations ou des pensées coquasses et qui prêtent à sourire.
Commenter  J’apprécie          30
L'auteur a dédicacé ce roman au couple Maj Sjöwall et Per Wahlöö, choisir le prénom de la victime comme titre participe à cet hommage et renvoie à « Roseanna » premier opus de la série « le roman d'un crime » du couple suédois et mettant en scène Martin Beck. le roman "Linda" a un sous titre évocateur : "Un roman sur un crime". le début du roman « Linda » ressemble beaucoup au début de « Roseanna » mais la suite s'en détache surtout avec la personnalité du commissaire Bäckström.

Evert Bäckström n'est pas un nouveau personnage, les lecteurs de Leif GW Persson ont fait sa connaissance dans « Entre le désir de l'été et le froid de l'hiver » et par la suite il est devenu un personnage secondaire récurent de la série Johansson. Dans ce roman il prend de l'importance sans pour autant gagner en efficacité. C'est surtout l'occasion pour l'auteur d'apporter une agréable touche d'humour ironique pour mieux dénoncer ses comportements odieux.

Le cadavre de la jeune Linda Wallin a été découvert le matin du 4 juillet dans l'appartement qu'elle occupait à Växjö. Elle a été violée, étranglée et son corps lacéré avec un cutter. L'assassin a fui précipitamment laissant derrière lui des indices dont les techniciens scientifiques s'emparent aussitôt. le meurtre de Linda provoque un retentissement particulier au sein de la police car elle était stagiaire au commissariat de Växjö et étudiait à l'école de police. Toute la hiérarchie s'implique jusqu'à la brigade criminelle de Stockholm qui décide d'envoyer des renforts.

Des renforts ? En cette période de congés estivaux, il y a peu de personnels disponibles. C'est le commissaire Evert Bäckström qui est désigné. le moins que l'on puisse affirmer est que Leif Persson a fait très fort en imaginant son héros. Bäckström est un flic odieux, fainéant, homophobe, raciste, misogyne, alcoolique et malhonnête qui pour arriver à ses fins n'hésite pas à contourner la vérité.

Bäckström s'efforce de coordonner les recherches, son rôle se limite à animer des réunions en ayant soin de ne pas commencer trop tôt le matin et sans empiéter sur l'heure des repas et en ménageant du temps pour boire une bière forte ( il faut s'hydrater l'été est caniculaire et la presse parle de réchauffement climatique ). C'est aux autres qu'incombent les enquêtes de voisinage et plus généralement les multiples vérifications tout d'abord dans la liste des détraqués pervers répertoriés à Växjö. Puis la piste d'un tueur en série est explorée. Une multitude d'analyses ADN est effectuée parmi la population , l'ADN du tueur ayant été isolé sur la scène de crime. Puis les recherches vont être plus ciblées grâce aux résultats d'analyses plus poussées ( toxicologiques et chimiques ) réalisées à partir d'autres prélèvements faits dans l'appartement de Linda.

L'enquête est menée par un groupe de policiers nombreux et varié ( plus de trente personnes ) et le lecteur peut suivre leur travail jusque dans les moindres détails. le récit s'accompagne d'apartés sur les relations avec la presse, la vie quotidienne à Växjö, les évolutions dans l'institution policière et sans oublier bien sûr toutes les frasques de Bäckström. L'ensemble constitue un ensemble cohérent. le récit est long ( 600 pages en format poche ), bien raconté il se lit facilement.

Toutes les pistes aboutissent à des impasses, cela ne peut qu'alerter la hiérarchie policière et Lars Martin Johansson en premier. le 11 août il a quitté ses fonctions de responsable des opérations à la Säpo, il est désormais directeur de la police nationale. Sa réaction est immédiate, il connait Bäckström « qui n'a jamais élucidé un seul crime de toute sa vie ». La réaction du grand patron est immédiate et il envoie à Växjö les commissaires Anna Holt et Lisa Mattei dont l'efficacité n'est plus à prouver ( voir le titre «Autre temps, autre vie » ) . Une fois le coupable arrêté malgré tous les écueils semés par Bäckström, plusieurs chapitres relatent les conditions de l'agression de Linda et approfondissent la personnalité du meurtrier. Au final j'ai trouvé que ce récit est un bonne enquête respectant les procédures policières en vigueur mais enrichie par Bäckström, un personnage qui prête à sourire mais au vu des connaissances de Leif GW Persson sur l'institution policière suédoise, n'est sans doute pas totalement inventé. Ceci étant il change des héros-flics habituels souvent dépressifs en difficulté dans leur vie familiale.

Leif GW Persson – Linda ( Bäckström épisode 1 ). Titre original « Linda – som i Lindamordet » ( Suède 2005 ). Traduit du suédois par Catherine Renaud pour les Éditions Rivages noir en octobre 2014, ISBN 978-2-7436-2913-7. Réédition en poche en janvier 2016, Éditiond Rivages noir, ISBN 978-2-7436-3509-1 . Réédition en poche en juin 2023 ( exemplaire lu ) Rivages noir. ISBN 978-2-7436-6004-8 .
Lien : http://cercle-du-polar-polai..
Commenter  J’apprécie          20
4 juillet dans la verte province du Smalland (dont on aura compris au fil des années qu'elle est remplie de tueurs psychopathes), précisément dans la ville de Växjö: la jeune stagiaire de police Linda Wallin est retrouvée assassinée, et passablement violentée dans le lit de sa maman.

Cette histoire est bien enquiquinante pour les autorités locales, d'autant qu'il fait très chaud, et qu'en plus tout le monde est parti en vacances.

On décide donc de faire appel à la police nationale où les effectifs n'ont en réalité pas meilleure mine.

Finalement, c'est l'inspecteur Bäckström qui est désigné, un peu par accident, on le comprendra plus tard.

Or Bäckström est précédé d'une réputation sulfureuse et le moins que l'on puisse dire c'est que l'enquête n'est pas près d'avancer...

Gras, imbu de sa personne, libidineux, misogyne, alcoolique et feignant, Bäckström est globalement un superlatif de la répulsion.

Entouré d'une équipe de bras plus ou moins cassés, il se lance donc à la recherche du meurtrier de Linda...

Voilà un roman bien déroutant.

Présenté dans la collection Rivages noir Bäckström n'est ni vraiment un roman d'enquête, ni franchement un roman noir et se classe bien loin du thriller.

La vérité se trouve probablement dans le sous-titre du livre : "Un roman sur un crime".

Car plus qu'à l'enquête à proprement parler, c'est à tous les personnages amenés à intervenir d'une manière ou d'une autre dans le cadre de cette dernière que l'auteur s'attache.

Et il en dresse, il faut le dire, un portrait assez pertinent, et percutant, teinté d'un humour noir que ne renieraient pas nos anciens amis d'Outre-Manche.

Amateurs de frissons et de suspens, passez ainsi votre chemin, vous ne trouverez pas votre bonheur dans ce polar suédois qui n'en est pas un.

Car il faut aborder à mon sens ce roman presque comme des chroniques, des tranches de vies dont le seul dénominateur commun est la participation, de près ou de loin au fait divers que constitue la mort de Linda.

Leif GW Persson s'intéresse à la vie qui continue autour du mort, l'énigme est moins importante que les personnes qui la constitue.

Une fois faite cette mise au point, on peut apprécier ce roman qui se déroule dans une nonchalance reposante en dépit d'une furieuse, récurrente et urgente envie de jeter des cailloux à ce gros lard de Bäckström...
Lien : https://chatpitres.blogspot...
Commenter  J’apprécie          20
Je suis tombée un jour sur la suite de cette histoire à la bibliothèque, j'ai donc cherché la première partie que j'ai empruntée au moins deux fois sans parvenir à le lire. Et voilà que, tête de linotte que je suis, je suis attirée par un bouquin suédois en librairie, qui, de retour à la maison, se révèle être… la suite. J'ai donc été « obligée » de réemprunter ce bouquin à la bibli.

Et je dois avouer que, pendant plusieurs pages, je me suis demandé si je n'avais pas fait une bêtise en achetant la suite, tant le héros de cette enquête policière, Evert Bäckström, envoyé à Växjö, petite ville sans histoire, par un chef de la police nationale pour le moins distrait, est proprement insupportable. Roublard, menteur, tire-au-flanc, méprisant, profiteur, alcoolique, obsédé par « son salami » (un modèle d'élégance,je vous disais) sous des dehors mielleux, rien de moins. Pour retrouver l'assassin d'une jeune femme élève à l'école de police, ses méthodes de travail (enfin si on peut appeler travail son glandage journalier) manquent totalement d'imagination et d'empathie : le voilà parti pour collecter l'ADN de toute la population masculine de Växjö… Pendant ce temps, heureusement, un de ses collaborateurs, homme angoissé, marqué par son enfance, travaille dans l'ombre, collecte des indices, reconstitue méticuleusement des emplois du temps tandis qu'au bout de deux mois d'enquête, on s'inquiète enfin en haut lieu de la conduite de Bäckström…

Ceci dit, je n'ai quand même pas lâché l'affaire. Chaque roman de Leif Persson porte, semble-t-il, le même sous-titre : Un roman sur un crime. Et à l'heure o de nombreuses séries télé voudraient nous faire croire qu'on résout un crime en quelques coups de cuiller à pot, ce roman a le mérite de nous faire suivre de très près le lent travail de fourmi des enquêteurs, les fastidieuses enquêtes de proximité, le délai d'attente des résultats d'analyses scientifiques et aussi les rivalités entre différents groupes et niveaux de pouvoir policier. Quand le coupable est enfin débusqué, on a même droit à la tactique d'interrogatoire mené par Anne Holt. Cela permet sans doute à l'auteur d'introduire deux nouveaux personnages pour la suite d'aventures où l'odieux Bäckström interviendra encore. On voit aussi le travail et l'influence de la presse par rapport à ce type de crime (celui d'un sadique sexuel) et si l'auteur s'est inspiré de la réalité suédoise, eh bien le nombre de tabloïds à la déontologie approximative en Suède est proprement ahurissant.

Au final ce n'était pas une lecture si déplaisante que cela, bien que la psychologie es personnages principaux se révèle assez manichéenne. Je vais laisser passer un peu de temps avant de lire la suite mais j'en suis quand même curieuse.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
Commenter  J’apprécie          20
Roman à oublier pour ma part... très très déçu !

Si j'ai adoré et détesté avec empathie le fameux inspecteur Bäckström, les autres acteurs m'ont paru bien trop nombreux ! Dur de s'attacher à quelqu'un d'autre que notre pseudo héroïne.

L'enquête prend un certain temps et l'on en suit la moindre péripétie. Loin du thriller, il s'agit plus d'un roman policier où tout est décrit de bout en bout. Ce qui donne un roman beaucoup trop long, sans belle description en vue d'un voyage, avec des narrations franchement moyennes et surtout, avec une quasi absence d'émotion. Heureusement, l'humour grinçant et les pensées de Bäckström savent donner envie de poursuivre la lecture. Sans ce détail, cela aurait été une véritable purge d'avaler ces 600 pages !
Lien : http://www.bmds.ch/index.php..
Commenter  J’apprécie          20
550 pages à compter les bières englouties par le commissaire Bäckstrom plus un peu de vin, de vodka, c'est long......polar long oùil ne se passe pas grand chose au final si ce n'est de lire que les enquêteurs prélèvenent des ADN encore et encore, bref hyper déçue
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (94) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}