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Philippe Bouquet (Traducteur)
EAN : 9782253116318
734 pages
Le Livre de Poche (07/02/2007)
2.94/5   18 notes
Résumé :
La chute d’un obscur journaliste américain de sa fenêtre du quinzième étage ne peut être qu’un suicide, d’autant qu’il avait laissé un mot. Mais l’intervention inattendue de Lars Martin Johansson, « le seul flic honnête de Suède », réoriente l’enquête. Cette affaire apparemment banale prend dès lors des proportions considérables et remonte jusqu’aux plus hauts échelons du pouvoir. Un tableau effarant de la corruption, de la violence et de l’incompétence qui règnent ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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"Mellan sommaren längstan och vinterns köld" après recherche.... Traduction : entre la nostalgie de l'été et le froid de l'hiver .... Plutôt super comme titre, pourquoi est ce devenu en français : la nuit du 28 février... Plutôt nul ? Non ?
Mais voilà, j'ai de la chance car cette date a de l'importance pour moi, cela fait plus de soixante ans maintenant que je la vois approcher chaque année avec angoisse ... Il ne faut pas oublier .... Bon anniversaire maman ! Vous imaginez si une fois, une seule fois j'oubliais...
Mais voilà, ce n'est pas le sujet du livre. Wikipedia nous révèle :
"Le soir du 28 février 1986, Olof Palme et son épouse Lisbet rentrent chez eux à pied après être allés au cinéma dans le centre de Stockholm, sans gardes du corps. À 23 h 21, au croisement des rues Sveavägen et Tunnelgatan, Olof Palme est mortellement blessé d'une balle dans le dos, et Lisbet Palme d'une balle de revolver tirée à bout portant. Olof Palme décède immédiatement, mais est conduit à l'hôpital de Sabbatsberg où il est déclaré mort à 00 h 06. Lisbet Palme s'en sort avec des blessures légères."
Le cadre est posé. Plus de 700 pages pour en arriver là. Nous naviguons dans l'histoire en compagnie de différents personnages pas toujours très sympathiques et jamais attachants et découvrons la vision de l'auteur sur plus de cinquante ans d'histoire de la Suède. C'est dense, confus. Nous suivons les événements au travers du prisme de différents acteurs, nous avons droit aux différentes versions imaginées et imaginables, nous sautons un peu du coq à l'âne, nous sommes beaucoup plus près d'un roman d'espionnage que d'un polar, et ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Ce ne sera pas Leif GW Persson qui me fera changer d'avis. Même si quelques pointes d'humour relèvent le niveau.
Pour moi, l'intrigue la plus intéressante sera ce mystère qui revient, lancinant tout au long de l'histoire : "... la fois où il avait vu sa petite maman qui tenait à peine sur ses jambes, appuyée sur ses béquilles, au bord du quai du métro.", il faudra attendre la fin du livre pour avoir la solution. Patience... Patience.
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Stockholm, novembre 1985 - mars 1986
Le premier ministre suédois, Olof Palme a été assassiné, en pleine rue,
sortant du cinéma avec son épouse, sans escorte, le 28 février 1986.
Quel lien peut-il y avoir entre un premier ministre suédois, assassiné et un
journaliste américain défenestré ? C'est ce que Persson, avec un énorme
courage, essaie de nous expliquer et de démontrer, pour le moins de
donner une explication vraisemblable.
Krassner est tombé, loupant de peu un badaud qui promenait son chien, lequel a eu moins de chance,
récoltant la chaussure gauche du tombant, arrachée lors de la chute, sur
le crâne, le tuant sur le coup. Pôv chien ! C'est lui qui donna
l'alerte, pas le chien, le badaud.
Porte fermée de l'intérieur, fenêtre à entrebâillement forcée, lettre d'adieu, c'est sûr c'est un
suicide conclut la police de Stockholm.
Sauf que le légiste découvre un talon creux dans ladite godasse contenant outre une clé, assurément
de coffre-fort, un billet sur lequel figure le nom du directeur de la criminelle, Lars Martin Johansson, qualifié de An honest policeman*,
l'adresse de son domicile personnel et ses différents numéros de téléphone. Intrigant, d'autant que Johansson ne connait pas cet homme et
ne le reconnait pas plus en regardant son portrait !
Piqué au vif, Johansson, fera tout ce qui est en son pouvoir pour connaitre les
tenants et aboutissants de cette histoire. Après bien des vicissitudes,
des interrogatoires, des déplacements, des rencontres et pas mal de
matière grise, il construira le puzzle jusqu'à la dernière pièce avant
de se débarrasser de la patate chaude qu'il aura mise à jour et qui,
finalement, ne le concerne pas directement, du moins dans l'exercice de
sa fonction car, en tant que citoyen, c'est une autre paire de manches.
Du fait que les événements se précipiteront, l'application de la sage
formule des singes de Menarès, je ne vois rien, n'entends rien, ne dis
rien, ne sera même pas applicable.
Des embrouillaminis résultant d'une certaine politique politicienne et des cadavres dans les placards
que trainent, plus ou moins, certains gouvernants, je ne dirai rien,
laissant aux intéressés par cet excellent livre, de les découvrir par
eux mêmes. Ceci pour bien marquer que je ne suis ni un simple espion, ni
un agent double et encore moins triple. Humour ! Pas sûr, Persson
assume et bien, qu'il continue. Oh, je mentirais en écrivant que j'ai
découvert des choses que j'ignorais sur un homme dont le nom fleurit sur
les endroits les mieux ombragés de nos villes et ce à l'échelon
international, mais lecteur il ne m'incombe qu'à apprécier la prose d'un
auteur non dénué de talent. Plus serait de la gourmandise. Je ne peux
m'empêcher de citer Brassens dans son très bon : les morts sont tous des
braves types !
Pour ceux qui aiment les similitudes, je conseille,
en parallèle à cette lecture, le fameux American Tabloïd du non moins
fameux James Ellroy, livre dans lequel il est question d'un certain
président des Etats-Unis, également assassiné, grand ami d'une
comédienne de toute beauté...
C'est avec une plume trempé dans le vinaigre que Persson a écrit son bouquin, n'épargnant personne, en
rajoutant, même, certainement. C'est, effectivement, quelquefois, un peu
épais, mais allez savoir, la réalité dépasse bien souvent la fiction et
c'est la raison pour laquelle je parlais de courage en début de
chapitre, pour ceux qui ont suivi. Ecriture redoutable de justesse,
dialogues de faux-culs, ministres de pacotille, sourires entendus, flics
pourris et flics honnêtes mais désabusés, enfoncement politique d'une
nation déjà malade de son passé récent le tout enrobé dans un papier
mi-cynique, mi-désinvoltement ironique, voguant sur un rafiot coulant
entre l'historico-romancé et le romanesque historique. Ajoutez à cela
des chapitres courts mais jamais inutiles, un bon ordonnancement de
l'histoire pour la comprenette et vous aurez un roman ni thriller, ni
polar, ni historique, non le tout en un s'il vous plait.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Non mais c'est quoi ce bouquin ?

En furetant dans une bibliothèque amie, truffée de polars, ce qui n'est pas mon genre de prédilection, je tombe sur un scandinave inconnu.
Je suis embêté par le polar scandinave, car il me laisse froid. Normal c'est le grand nord ;)

Mais encore ? Si je n'ai pas lu Millenium, je me suis énervé sur un Camilla Läckberg (Le Prédicateur pour ne pas le citer) tant l'intrigue est mauvaise, et je me suis profondément ennuyé dans La cité des Jarres d'Analdur Indridason. Pour le première avec des personnages totalement inintéressants et le deuxième avec un inspecteur ectoplasmique et une intrigue dont je ne me rappelle pas le plus petit bout de queue de souvenir, c'est dire. Je passe sur le meurtrier sans visage d'Henning Mankel totalement oublié ainsi que sur un islandais prêté de chez Babel Noir dont je ne ne rappelle ni le nom ni le titre, c'est dire...
L'enthousiasme pour le meurtre chez ces parangons de civilisation autoproclamés que sont nos voisins nordiques me laisse sans voix et reste un mystère insondable pour moi.
Mais bon, l'homme est faillible et la 4° de couv' aguicheuse. On ne se refait pas, j'ai plongé.

L'histoire : John Kassner, journaliste américain un peu miteux est retrouvé mort au pied d'un immeuble. Suicide, conclut l'inspecteur de garde qui grelotte dans sa voiture et ne rêve que d'aller s'en jeter un derrière la cravate. Pourtant, celui qui a manqué de se prendre le corps sur le coin du nez l'atteste : l'homme est tombé, puis, quelques secondes plus tard, sa botte (tuant en même temps le clebs du témoin). Et ça, ça titille Lars Martin Johansson, policier qui ne devrait même pas être concerné par l'affaire, mais dont le nom se retrouve dans les affaires du "suicidé".

J'ai passé mon temps à changer d'avis sur ce livre.
L'histoire se déroule et multiplie les points de vue ce qui en rend la lecture attrayante. L'auteur passe d'un personnage à l'autre avec une technique assez intéressante : on est au coeur des ruminations et pensées intérieures (pas très glorieuses, on y reviendra) d'un personnage, il pense à un autre personnage, et hop ! la focalisation bascule et on est dans l'esprit du deuxième personnage et ainsi de suite. La progression narrative est plutôt intéressante de ce point de vue là. Et comme pour L'incroyable histoire de Wheeler Burden, des faits anodins décrits à un moment de la narration sont revisités 50 ou 150 pages plus loin selon un tout autre angle. le lecteur est alors obligé de revisiter ce qu'il croit savoir. C'est plutôt bien fichu pour cette raison.

Et c'est tout.

Mais sinon, qu'est-ce qui a pris à l'auteur d'inventer des personnages pareils ? Jamais je n'ai vu une telle collection d'abrutis réunis en un même ouvrage. On y croise d'incroyables incompétents affublés d'une médiocrité intellectuelle abyssale, d'autres sont stupides à manger du foin, enfermés dans un esprit de clocher misérable. Tous ont atteint un degré d'alcoolisme qui renvoie nos buveurs d'anisette dominicaux au rang de petits joueurs.
Moi, ce que j'aimerais savoir savoir, c'est si l'auteur s'est rendu compte de ce qu'il écrivait. Parce que si c'est le cas, il faut lui offrir l'asile politique aux côtés de Snowden.
Si j'étais suédois, j'aurais honte du portrait que fait Persson de la police de mon pays (non pas que je sois particulièrement fier de la mienne). Je dis ça je dis rien, hein.
Ce qui fait qu'il est difficile de s'attacher à un seul des personnages, d'éprouver de l'empathie, voire de les comprendre, et c'est là où cela pêche le plus, parce que les personnages semblent, en plus, manquer de cohérence envers eux-mêmes, comme si le livre avait été écrit à plusieurs mains sans relecture commune. Même les vingts dernières pages, qui relient le fil narratif principal à l'assassinat d'Olof Palme (sans qu'il soit jamais nommé) et qui livrent le fin mot de l'histoire, sont bâclées et expédiées avec le même j'menfoutisme qui encombre tous les personnages, comme si Personn était rattrapé par sa "suédité".

Bref on ne m'y reprendra plus, comme dirait Roger Murtaugh "Je suis trop vieux pour ces conneries là". Il y a trop de bons bouquins qui m'attendent.
Lien : http://leslecturesdecyril.bl..
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Une critique sur un livre lu il y a quelques semaines déjà...Un livre foisonnant, long parfois, mais riche sur la Suède de la fin de la Guerre Froide, Etat coincé entre les EUA qui pourraient protéger et l'URSS qui peut envahir ce petit Etat, tout en longueur. L'auteur par le truchement d'un journaliste américain assassiné/suicidé, revient sur le rôle des services secrets suédois depuis la fin de la seconde guerre mondiale, mais aussi sur une démocratie qui donne beaucoup de pouvoirs à des policiers incapables, dont on ne se débarrasse jamais. Beaucoup de métaphores sur les citoyens/jeune policière qui subit une violence sexuelle d'un supérieur...
Bref, un livre qui se lit quand on a le temps plus que quand on raffole des polars scandinaves, contrairement aux bandeaux posés sur les jaquettes!
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L'assassinat d'Olof Palme le 28 Février 1986, jamais élucidé, a inspiré de nombreux auteurs de polars suédois, de Maj Sjowall et Per Wahloo à Stieg Larsson en passant par Jan Stocklassa et Leif Persson. Dans ‘La nuit du 28 Février', Leif Persson mêle des éléments réels de cette affaire (les circonstances de l'assassinat, la piste du PKK ou les relations d'Olof Palme avec la CIA et la Russie, par exemple) avec de la pure fiction.


En commençant la lecture du roman, on est d'abord surpris par tous ces policiers peu compétents, alcooliques, obsédés sexuels et au langage extrêmement vulgaire. du jamais vu dans un polar nordique! Ensuite, on découvre un récit assez décousu avec de longs moments qui cassent l'action. En particulier, la technique qui consiste à décrire ce que chacun des nombreux policiers fait à un moment donné, lasse vite. A tout instant, on se demande si on va laisser tomber le roman. Surtout qu'aucun des personnages ne semble particulièrement sympathique. Visiblement l'auteur ne cherche ni à plaire, ni à accrocher le lecteur. Le seul point positif est une touche d'humour qui fait surface par moment, du moins au début.


L'action se passe à Stockholm dans le milieu de la police, mais aussi dans celui de la sécurité intérieure. On s'ennuie ferme en lisant les chapitres relatifs à la sécurité intérieure. Vers le milieu du roman, l'intrigue prend forme (enfin!). John Krassner, journaliste américain, mort défenestré, faisait l'objet d'une recherche de renseignements de la part des services de sécurité intérieure. Pourquoi? Sa mort parait suspecte au commissaire Lars Martin Johansson qui décide de mener l'enquête sur ce qui n'est peut être pas un suicide. Mais qui est Krassner? Un journaliste d'investigation? Un romancier ou un activiste? Que va révéler cette enquête? Et quel est le lien avec Olof Palme?


Les changements de style d'un chapitre à l'autre, les redites, pas toujours identiques, font penser à un livre écrit à quatre mains, ou alors sur une période assez longue. L'éditeur a de toute évidence sauté l'étape de la relecture et de la correction. Il aurait dû faire supprimer un tiers du texte pour rendre moins pénible la lecture. Quant au traducteur, il aurait pu trouver des synonymes à ‘bites' et ‘grosses miches' mots qu'on retrouve de façon assez récurrente au fil des chapitres. Finalement, c'est un roman d'espionnage, plus qu'un roman policier. Je ne l'ai pas aimé. Mais raccourci et réécrit, et en gardant la même intrigue, c'aurait été un très bon roman.


Pour la petite histoire, ce jour mercredi 10 juin 2020, la justice suédoise a décidé de clore (enfin!) l'enquête sur l'assassinat d'Olof Palme. Donc, l'affaire restera à jamais non élucidée.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il se sentait moins optimiste pour lui-même. A strictement parler, il était toujours dans la police et, s'il avait eu des doutes à ce sujet, il lui suffisait de sortir sa carte professionnelle de sa poche et de la contempler. Elle portait les armes du pays en bleu et jaune, avec le mot "Police" en capitales rouges, et la seule chose susceptible d'intriguer les délinquants présumés était peut-être l'intitulé exact de ses nouvelles fonctions, qui figurait en dessous. D'un autre côté, ils ne la regardaient jamais de très près et il ignorait quand il aurait l'occasion de la montrer à nouveau. En réalité, c'était seulement une délicate attention de la part de son employeur, pour maintenir le moral de gens comme lui.
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[...] En ce qui concernait la Suède, les années ayant suivi la fin de la Seconde Guerre Mondiale pouvaient, du point de vue de la politique de sécurité, être comparées à la traversée d'un lac sur une glace datant de la veille.
Qu'allait inventer le grand voisin oriental ? Derrière cette question se dissimulaient près de quatre siècles de guerres continuelles et de conflits politiques avec l'ennemi héréditaire russe. [...] Pas question, non plus, de se jeter dans les bras de l'Occident. D'abord parce que celui-ci n'avait rien à faire de la Suède , il avait d'autres chats à fouetter et personne n'avait encore oublier la façon dont les Suédois avaient collaboré avec les nazis.
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Bäckström était petit, gros et rustaud, alors que Wiijnbladh était petit, mince et efféminé. Ils se complétaient donc parfaitement et aimaient bien travailler ensemble. Bäckström trouvait que Wiijnbladh était vaguement pédé et plutôt lâche: on n’avait pas à élever la voix, il faisait ce qu’on lui disait, de toute façon. Wiijnbladh, de son côté voyait en Bäckström un colérique handicapé mental, collaborateur rêvé pour celui qui préférait contrôler la situation. Comme ils étaient aussi incompétents l’un que l’autre, ils n’avaient pas à redouter de conflits d’ordre professionnel. Ils constituaient pour ainsi dire le duo idéal.
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[...] Grâce à ses connaissances historiques et à ce qu'il savait sur les services étrangers de renseignements, Berg avait élaboré une stratégie quant à la façon de développer cette nouvelle activité. Son but ultime était un service secret, voire une organisation toute entière échappant à tout contrôle démocratique, qui surveillerait non seulement la DST elle-même mais aussi les activités dites officielles au sein de la police, de l'armée ainsi que de tout autre organisme ou groupe, public ou privé, dont les activités risquaient de mettre en danger le pouvoir politique.
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La vie n'est elle pas un mélange supportable de plaisir et d'ennui, auquel on remédie au moyen de quelques actions d'éclat passagères, quand la solitude se fait trop pressante?
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