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Critique de christinebeausson


"Mellan sommaren längstan och vinterns köld" après recherche.... Traduction : entre la nostalgie de l'été et le froid de l'hiver .... Plutôt super comme titre, pourquoi est ce devenu en français : la nuit du 28 février... Plutôt nul ? Non ?
Mais voilà, j'ai de la chance car cette date a de l'importance pour moi, cela fait plus de soixante ans maintenant que je la vois approcher chaque année avec angoisse ... Il ne faut pas oublier .... Bon anniversaire maman ! Vous imaginez si une fois, une seule fois j'oubliais...
Mais voilà, ce n'est pas le sujet du livre. Wikipedia nous révèle :
"Le soir du 28 février 1986, Olof Palme et son épouse Lisbet rentrent chez eux à pied après être allés au cinéma dans le centre de Stockholm, sans gardes du corps. À 23 h 21, au croisement des rues Sveavägen et Tunnelgatan, Olof Palme est mortellement blessé d'une balle dans le dos, et Lisbet Palme d'une balle de revolver tirée à bout portant. Olof Palme décède immédiatement, mais est conduit à l'hôpital de Sabbatsberg où il est déclaré mort à 00 h 06. Lisbet Palme s'en sort avec des blessures légères."
Le cadre est posé. Plus de 700 pages pour en arriver là. Nous naviguons dans l'histoire en compagnie de différents personnages pas toujours très sympathiques et jamais attachants et découvrons la vision de l'auteur sur plus de cinquante ans d'histoire de la Suède. C'est dense, confus. Nous suivons les événements au travers du prisme de différents acteurs, nous avons droit aux différentes versions imaginées et imaginables, nous sautons un peu du coq à l'âne, nous sommes beaucoup plus près d'un roman d'espionnage que d'un polar, et ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Ce ne sera pas Leif GW Persson qui me fera changer d'avis. Même si quelques pointes d'humour relèvent le niveau.
Pour moi, l'intrigue la plus intéressante sera ce mystère qui revient, lancinant tout au long de l'histoire : "... la fois où il avait vu sa petite maman qui tenait à peine sur ses jambes, appuyée sur ses béquilles, au bord du quai du métro.", il faudra attendre la fin du livre pour avoir la solution. Patience... Patience.
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