Après la guerre vient la paix et cela fait 10 ans qu'elle dure, que les Orcs ont réussi à l'établir et à éviter de se battre entre eux.
Tel un Gengis Khan, Kil'Tyrson a uni les tribus Orcs et il règne sur tout ce petit monde, ayant repoussé les Nains dans leurs grottes et décimé tous les Elfes.
J'avais peur que ce second tome ne nous montres les guerriers Orcs occupés à apprendre le tricot, à faire du crochet, bref, à tellement glander suite aux disparitions des guerres que cette histoire serait chiante comme la pluie.
Non, non, non, ils ne font pas du tricot, nos Orcs et ils sont attaqués par des trucs pas très catholiques que nous appelons des morts-vivants. Et bien pire encore.
On a changé de dessinateurs, mais les visages des Orcs principaux sont toujours reconnaissables, même s'ils ne sont pas vert comme j'ai l'habitude de les voir dans la saga Orcs & Gobelins.
Les scènes de combats sont toujours parfaitement bien exécutées (c'est le cas de le dire) et les auteurs ont réussi à nous offrir un scénario bien ficelé et rempli de surprises, même si j'avais déjà compris ce qui se trouvait dans le Kinder Surprise.
Dans ce tome, notre roi va avoir du mal à tenir ses troupes qui sont des grands croyants en la déesse Guerre alors que Kil'Tyrson est un mécréant de chez mécréant. Toujours fin stratège, il va mener ses troupes pour tenter de sauver la nation des Orcs et celle des hommes qui sont devenus ses sujets.
Un album qui a du punch, du rythme, de l'action et de la baston, mais aussi de l'intelligence, de la ruse et de la stratégie, car le roi Kil'Tyrson n'est pas un imbécile (son père était douanier, sans aucun doute) et celui qui voudra la lui faire à l'envers n'est pas encore né.
Le premier album se suffisait à lui-même, mais le second lui apporte encore plus de corps et de coeur, sans oublier les tripes. Une bien belle découverte !
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