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Citations sur Martyrs, Livre II (12)

La reine, le prince et la duchesse dévisagèrent durement Guyarson. Il ne se laissa pas impressionner et prit sa voix la plus mielleuse, celle qu'il réservait à son épouse quand elle surprenait sur ses doigts l'odeur d'une autre femme.
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Dorien leva les yeux vers Isild... Il n'avait jamais été tendre avec elle, l'avait déflorée sans attention, sans douceur, sans plaisir, après une cérémonie bâclée. Pressé par son père, par le conflit avec les Liranders et par la cape blanche qu'on lui avait offerte, il avait épousé Isild Therys comme d'autres achetaient un cheval. et il l'avait traitée comme tel.
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Sans braves à mener il ne se sentait guère plus utile que des latrines dans les bois.
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Une foule de mille personnes était-elle moins influençable qu'une masse de plusieurs dizaine de milliers? La reine le pensait. Et paradoxalement, sur ces terres où elle avait beaucoup voyagé, où elle entretenait bien des liens, elle sentait moins de ferveur populaire à son encontre. Les hommes et les femmes ne jouissaient pas d'une meilleure éducation, d'un esprit plus affuté ou critique, ils étaient simplement moins nombreux, moins enclins au phénomène mystique qui emportait les foules pour fondre les individualités derrière un engouement commun.
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Moins d'une heure plus tard, la compagnie de Rankern quittait Tanterelle, suivie par Irmine, Llevor et Allena. On expliqua au jeune homme que les missions diplomatiques d'importance devaient toujours compter un grand combattant de la nation arserker accompagné de ses meilleurs hommes, ainsi que d'un vieillard et d'un enfant. Une tradition censée apporter expérience et innocence à la raison guerrière.
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Malgré tout ce que j'ai fait durant cette vie qu'on m'a volée, tout le sang que j'ai versé, toutes les années qui m'ont mutilé, toutes les fois où mes genoux ont plié, malgré l'obscurité qui me dévorait, je n'ai pas oublié. Je n'ai pas abandonné.
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Et pour la première fois de sa vie, il se demanda si les gens heureux avaient conscience de leur chance. Conscience que le bonheur se résumait à ces brefs instants dont il fallait profiter.
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Irmine fut boulversé de sentir le cœur de Kassis battre contre lui. Il s'était dressé face à des milliers d'hommes, avait tenu bon contre un siècle de malheurs, pourtant, en cet instant, il était une branche prête à rompre. Il passa des mains hésitantes sur les épaules de la jeune femme, puis il les glissa dans son dos et pencha la tête au-dessus de la sienne. Il la respira, la serra sans force, et elle sut que c'était lui.
Alors elle pleura, d'une joie désolée, éprouvant le soulagement infâme des survivants de batailles à qui l'on doit couper un bras ou une jambe. Amputés du cœur, amputés de la vie, Kassis et Irmine ne mourraient pas de leur sort. Ils souffriraient, l'âme saccagée par ce qu'ils avaient perdu.
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— Crois-tu que moi j'aurais changé à ce point à ta place ?
— Non, parce que tu étais meilleur que moi. Nous l'avons toujours su tous les deux.
— Et pourtant c'est moi qui suis mort. Je me suis fait tirer comme un lapin, alors tâche de t'en sortir mieux que ça. Tu as beau être le plus vieux maintenant, je reste ton grand frère. Et même si je suis un foutre de fantôme, je peux encore trouver un moyen de te botter le cul.
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La Peste Rouge était la plus contagieuse des maladies. Un simple baiser ou une quinte de toux pouvait la transmettre, et même les animaux, surtout les oiseaux et les porcs, en mouraient. Plus mortelle que la Peste Noire que propageaient les rats, la Peste Rouge ne laissait que peu de survivants derrière elle. Et bien souvent, ces chanceux-là étaient les anciens, ceux qui avaient déjà survécu à plusieurs grippes. Car la Peste Rouge n'était rien d'autre que la reine des grippes. Une triste reine devant laquelle les jeunes Liranders étaient désarmés.
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