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Dans le tome précédent nous suivions trois frères Médicis aristocrates contre le démocrate Républicain Machiavel, mais dans ce tome-ci nous suivons trois cousins Médicis confrontés à l'héritage du génial théoricien politique expert en Games of Thrones et en House of Cards...
Le pape Jules II s'est réconcilié avec l'empereur Charles Quint, et la nouvelle République de Florence est éliminée pour être transformée en Duché de Toscane, confié aux bons soins d'Alexandre le fils illégitime de Pierre II, tandis que sa demi-soeur légitime Catherine est mariée au prince français Henri pour calmer le jeu avec François Ier... Sauf qu'Alexandre est une caricature de tyran qui ne pense qu'à la satisfaction de ses désirs, pour ne pas dire de ses bas-instincts : sic semper tyrannis comme disait les anciens, et vient fatalement la lame assassine qui met fin à sa vie... Les vieilles barbes florentines vouent l'ambitieux et bouillant tyrannicide Lorenzaccio aux gémonies, pour mettre au pouvoir son cousin Cosme que tout le monde juge froid, aboulique, et inoffensif donc parfaitement manipulable... Sauf que la marionnette qui a bien caché son jeu depuis toujours se révèle être un chef de guerre et un chef d'État aussi redoutable qu'impitoyable !

Pour découvrir le reste il faut faudra 1 à 2 clics de plus, mais on n'est plus à cela près depuis le Jeudi Noir de Babelio ^^
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Le duc Alexandre Médicis fait hon à son honte et à sa ville. Il y règne en tyran, se livre à ses bas-instincts. Inévitablement sa vie est raccourcie et c'est son jeune cousin Cosme que l'on met sur le trône de Toscane. On le pensait pantin facilement manipulable, il se révélera être bien plus rusé et ambitieux que ça!

Florence nous livre un pan de son histoire, celle du règne de Cosme Médicis. Fourberies, ruses et manipulations sont au programme de cet homme qui entend redorer le blason de sa famille et faire de sa ville un centre important. Si on comprend bien que grâce à ce grand Médicis, Florence et son peuple renouent avec la prospérité, on a du mal à s'attacher à cet homme retord que le pouvoir rend froid. Je me suis donc sentie un peu détachée de l'histoire qui pourtant est intéressante.

J'ai trouvé le dessin un peu moyen. Pas franchement mauvais mais assez inégal.
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Avec Medicis il faut souvent s'accrocher. C'est toujours des tomes uniques denses avec des complots qu'il faut suivre. Autant dire qu'il ne faut pas les lire quand on est fatigué.
Celui-ci est toujours aussi dense mais l'exercice du pouvoir par un Medicis est plus simple, moins retors. C'est beaucoup plus facile à lire.
On suit Florence pour voir son évolution dans L Histoire et celle d'un homme, intelligent qui se bat pour le pouvoir et l'éclat de la ville. Et pour ça il faut savoir jouer avec les faux semblants et démasquer ses ennemis.
Cosme est sympathique, plus que ses prédécesseurs. C'est agréable de le suivre et de le voir vieillir.
Les dessins ne sont pas désagréables mais pas précis. Les visages sont vite inexistants quand ils sont loin. On a parfois du mal à reconnaitre les personnages et ils ont des fois des visages assez féminins. Et puis on rêverait de beaux paysages nous faisant découvrir Florence... qu'on n'a pas.
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Un très bon volume dans cette série sur les Médicis. Il est consacré à Cosme. Ce dernier est porté sur le trône après l'assassinat du duc Alexandre, un tyran surtout intéressé à assouvir ses sens. le jeune Cosme, héritier lointain, à peine âgé de dix-huit ans est porté à la tête de Florence. Tous pensent qu'il ne sera qu'un homme de paille mais sa discrétion apparente cache une forte personnalité avide de pouvoir et une intelligence vive. Tous vont rapidement se rendre compte, son cousin Lorenzaccio et les puissantes familles comme les Strozzi que Cosme est un digne élève de Machiavel. Cruel, calculateur, manipulateur, mécène.
Alternance entre son action politique dans les années qui suivent son accession au pouvoir en 1537 et des retours sur le passé quand il se montrait discret et inoffensif pour mieux attendre (planches sépia).
"Tout destinait Cosme à n'être qu'un Medicis dont l'Histoire oublierait le nom", cet album est là pour montrer qu'il n'en fut rien.
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Un tome 4 qui se concentre sur la prise de pouvoir assez improbable du jeune Cosme de Médicis à 18 ans, pris pour un pion... qui s'est très vite révélé fin politique et, d'après cette oeuvre, assez cruel.
Il éclipse le tyran débauché Alexandre de Médicis, assassiné par son cousin Lorenzo, le fameux Lorenzaccio (cela évoque quelques souvenirs De Musset !).
Le scénario alterne régulièrement temps présent et enfance de Lorenzo et Cosme qui ont grandi ensemble et se sont forgés des personnalités de Médicis, Alexandre fonctionnant également avec eux de temps en temps comme un trio, Catherine de Médicis intervenant également quelques fois, l'auteur imaginant la mise en place de leurs rapports et de leurs destinées d'adulte.
Ainsi, l'intrigue est à nouveau très politique et stratégique, jeux d'alliance et d'opposition au delà de leur famille et de la ville de Florence, avec le Saint Empire romain germanique et avec le roi de France.
J'ai trouvé la représentation de la guéguerre entre Lorenzo et Cosme parfois peu inspirée et le personnage de Cosme absolument odieux et machiavélique. Il n'est que très peu fait mention de son mécénat, qui n'est pas vraiment illustré.
Les dessins sont toujours à la hauteur mais j'ai regretté une forte proportion de narration pure, en particulier dans la dernière partie.
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Ce quatrième album de la série "Médicis" est celui qui m'a le moins intéressé. Peut-être est-ce dû aux graphismes "particuliers" de Francesco Mucciacito qui m'ont gâché le plaisir de la lecture.
Nous sommes à la fin des années 1530 et Florence est toujours dirigée par un Médicis qui porte maintenant le titre de duc. Alexandre de Médicis, puisque c'est de lui qu'il s'agit, se comporte en tyran, obsédé sexuel au grand dam de la population et des vieilles familles aristocratiques florentines. Ce brave Alexandre est doté, entre autre, d'une demi-soeur bâtarde, la future reine de France Catherine de Médicis, et, surtout, de de deux cousins plus jeunes : le fou Lorenzo et Cosme. Lorenzo, passé à la postérité sous le surnom de Lorenzaccio, débarrasse Florence de cet encombrant individu en le tyrannicidant proprement puis s'enfuit. le pouvoir échoit alors à Cosme, ce gentillet, ce naïf adolescent dont les familles aristocrates pensent qu'il ne sera qu'un pantin entre leurs mains. Grave erreur ! de doux agneau il va se transformer en redoutable homme d'état. Ce changement de comportement sera explicité tout au long de l'album par de nombreuses analepses retraçant les épisodes marquants de son enfance.

Je pense que le scénario est comparable à celui des trois précédents albums mais je n'ai pas accroché à ce tome-là à cause de mon incompatibilité avec les dessins. Dommage ! Mais je mets quand même 3 étoiles.
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C'est le tome le plus sombre de la série, dans tous les sens du terme.
Nous assistons dès les premières pages au meurtre d'Alexandre de Médicis, jeune duc de Florence qui mène une vie de libertinage et de débauche. L'assassin n'est autre que son propre cousin, Lorenzino de Médicis, dit Lorenzaccio. C'est ensuite un autre de leurs cousins, Cosme 1er de Toscane qui sera placé à la tête de la ville à l'âge de 18 ans par les conseillers du duché qui pensaient pouvoir facilement le manipuler.
Par flashback nous découvrons effectivement un jeune garçon doux, humble, très intelligent, et totalement dénué d'ambition... mais évidemment ce n'était qu'une façade et Cosme va se révéler un dirigeant calculateur, intransigeant et cruel.
Dès les premiers instants de son accession au pouvoir, Cosme élimine une bonne partie de ses rivaux, sans aucun état d'âme. Mais au fil de l'album, nous découvrons que ce tyran a aussi ses démons, ses doutes et ses angoisses, qu'il partage uniquement avec son épouse Eléonore.
L'un de ses démons est Lorenzaccio, le cousin aimé et haï, qu'il n'aura de cesse que de poursuivre et de menacer.
Ce quatrième tome est assez différent des précédents : il s'éloigne de la fresque historique et se rapproche de la tragédie. Cosme et Lorenzaccio sont ici de véritables personnages de fiction, et leurs actions, leurs rencontres, et leurs dialogues sont très théâtralisés.
Cosme aime se mettre en scène, il joue un rôle qu'il s'est créé et il semble parfois fléchir sous le poids de son destin, mais il se ressaisi toujours. C'est un personnage complexe et intéressant, à la limite de la folie, mais on ne le comprend pas et on éprouve aucune empathie pour lui.
Les décors sont de moins en moins détaillés, on a parfois même simplement un fond sur lequel se détachent les silhouettes, de plus en plus épurées au fil de l'album. le dessinateur s'est surtout attaché à rendre des contrastes ombres / lumière, ce qui renforce l'aspect théâtral. Il y a plusieurs flashbacks, qui sont quant à eux traités dans des tons sépia et une ambiance romantique et qui concernent la jeunesse de Cosme, de Lorenzaccio et de leur cousine Catherine de Médicis.
L'album est presque totalement centré sur le couple Cosme / Lorenzaccio, et on ne parle plus guère de Florence ni de ses artistes. On évoque à peine les transformations effectuées par Cosme et qui lui permirent d'être apprécié du peuple malgré la terreur qu'il inspirait.
Une oeuvre plutôt réussie, à lire comme une tragédie et non comme un document historique.

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Après l'extinction de la branche ainée des Médicis liée à un certain coup de couteau porté par le fameux Lorenzaccio, Cosme, fruit de la branche cadette, accède au pouvoir.
Calculateur, intelligent et taciturne, le nouveau duc n'hésite pas à se salir les mains.
Le personnage est très intéressant mais cette BD n'arrive pas à nous le faire apprécier. L'histoire s'accroche perpétuellement à la relation entre Cosme et Lorenzaccio alors que d'autres sujets auraient franchement mérité d'être plus exploités. Je reviens encore une fois sur les 'secrets' qui permettent de prendre des libertés avec l'histoire et qui sont une constante de cette série...franchement, je trouve ça indigeste.

Le dessin est terriblement inégal pour ne pas dire mal maitrisé et désert franchement un tome qui n'est déjà pas le meilleur de la série.
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Nous sommes maintenant en 1537 et Florence est dirigée par Alexandre de Médicis. Mais celui-ci est plus préoccupé de sa personne que de sa ville. Aussi son cousin Lorenzaccio décide-t-il de l'éliminer. Il quitte ensuite la ville, laissant le champ libre à Cosme. Ce dernier apparaît d'abord comme le pion parfait aux grandes familles florentines. Mais il va pouvoir démontrer qu'il est un grand Médicis.
Dans ce volume on retrouve complots et jeux de pouvoir. A noter la présence de Catherine de Médicis.
Un bon épisode même s'il m'a moins passionné que le précédent.
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Encore un excellent tome de la série Médicis. Comme pour les précédents, ce n'est pas une BD qui se lit en 30 minutes tout en faisant autre chose à côté. Je me suis donc concentrée pour apprécier et suivre toutes les intrigues qui se tissent entre les différents personnages dans le présent comme dans le passé (il y a des flash-backs de l'adolescence des personnages qui permettent de mieux comprendre leurs actions). J'aime toujours autant l'idée de faire de Florence même la narratrice de son histoire. le point de vue est hyper intéressant de cette manière. Bref, encore un tome réussi auquel j'ai accroché !
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