AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,27

sur 11 notes
5
3 avis
4
4 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Les auteurs du Monde d'Aquilon prêtent leurs jouets à David Courtois, auteur du jeu de rôle consacré à cet univers. Pour le coup l'histoire repart en arrière juste après le réveil de la grande nécromancienne elfe noire et le début de l'apocalypse zombie (voir tome 11, ça remonte à loin hein)… Nous retrouvons Nerrom le sympathique nécromancien gobelin qui revient avertir et protéger les siens. Mais pour cela il va falloir unifier des différents clans peaux vertes des Terres du Mahalal, et cela n'est pas gagné d'avance !

J'ai bien aimé. le tome est déjà riche en textes car en plus de l'histoire de Nerrom on redécouvre la culture des peaux vertes à travers ses yeux en tordant le coup à quelques clichés du genre hérités de JRR Tolkien, Warhammer et cie. Narrativement quelques bonnes surprises aussi avec le principal obstacle qui devient le principal allié, et le duo comique formé par Kragorl fils de Gorah et Ashaïa fille d'Onkboor. Ce dernier vient compenser une histoire plutôt sombre avec un danger qui vient davantage de l'intérieur que de l'extérieur… Globalement un opus bien équilibré dans la saga, bien storyboardé par Paolo Deplano, et bien dessiné par Marco Itri.
Commenter  J’apprécie          660
Aaah, mes culs verts ! Qu'est-ce que je les aime, ces gros Orcs qui ne pensent qu'à se battre, ces faces de laitues incapables de se rassembler sans se taper dessus, incapables, à l'instar des Humains, des Elfes ou des Nains, de construire des cités, de vivre ensemble, autrement qu'en clans.

Rassurez-vous, dans toute cette populace verte, certains sortent du lot et depuis le début, les auteurs nous ont toujours offert de bons personnages, travaillés, ne manquant pas de profondeur. Tous les Orcs ne sont pas des bas de plafond.

Ici, nous retrouvons une vieille connaissance : Nerrom, croisé dans le tome 6 des Elfes (La mission des elfes bleus). Oui, ça fait une paie (lu en 2015) ! Nerrom est un chaman, formé par un nécromant et de ce fait, il bénéficie d'une certaine renommée et de respect de la part des Orcs.

Ce qui m'a étonnée, dans ce tome, c'est la référence à l'armée de goules de Lah'saa et à son avancée vers Kastennroc (Elfes, tome 11). Heu, la guerre des goules est terminée, cet arc narratif n'est plus en cours, c'est un autre, maintenant…

J'avoue avoir un peu tiqué en me rendant compte que les auteurs recyclait de l'ancien, qu'ils revenaient sur un épisode terminé.

Pourtant, malgré ce retour en arrière, les auteurs ont réussi à développer un très bon scénario et à apporter de la profondeur dans leur récit, ainsi que dans leurs personnages, même dans l'imbécile qui ne sait jamais fermer son claque-merde, j'ai nommé Kragorl, fils de Goragh.

Ça fonctionne toujours, un duo impossible : un vieil Orc bougon et silencieux, associé à un jeune guerrier imbu de sa personne et qui ne sait pas quand il vaut mieux se taire. Cela rajoute une dose d'humour à cet album.

Les auteurs ont pris le temps de mettre en place leur récit, de présenter les différents protagonistes, de faire des flash-back afin de nous éclairer sur le passé de Nerrom et ses rapports avec le Khan d'un groupe important d'Orcs.

Les dessins sont bons, peut-être pas les meilleurs de cette série, mais je tire mon chapeau au dessinateur, car malgré le nombre d'Orcs présent dans les cases, il n'y en a pas deux qui se ressemblent. Les détails des visages n'ont pas été oubliés, comme je l'ai déjà vu dans d'autres albums de la collection des Terres d'Arran.

Oui, cet album qui recycle un ancien arc narratif se révèle être très bien fait, autant au niveau des dessins que du scénario, qui, bien que conventionnel, est cuisiné de manière à nous surprendre. Et ce, jusqu'au bout !
Commenter  J’apprécie          140
De retour sur son île après sa mission avec Lanawyn, Nerrom le vieil orc nécromant veut prévenir les siens du danger que représente Lash'aa et son armée de goules.

Nous repartons an arrière, au début de la guerre des goules. Lash'aa s'apprête à quitter le Nordrenn pour envahir le monde d'Aquilon avec ses goules. Nerrom veut que les orcs de l'île de Mahalal se rassemblent pour contrer la menace. Helas quand on a le sang bouillant et la caboche vide, on pense plus à se taper dessus a la moindre bisbille que de s'accorder sur un plan de défense.
Un très bon album qui revient sur le personnage de Nerrom que vous avions vu dans la série "elfes". Un personnage intéressant, plus sage que la plupart des siens, que nous serons certainement amené à revoir.
J'ai trouvé que cette histoire n'était dénuée ni d'action ni d'humour ce qui fait passer un très bon moment de lecture.
Le dessin est efficace et agréable.
Commenter  J’apprécie          100
Ce tome m'a attiré particulièrement pour plusieurs raisons.
Tout d'abord la présence de David Courtois au scénario, personnalité ô combien importante de l'univers des Terres d'Aquilon puisqu'il fait partie de l'équipe créatrice mais il est surtout le garant de la cohésion de cet univers notamment dans son adaptation en jeu de rôle. C'est donc peut dire que le gars est au point sur ce qui s'y déroule et qu'il me tardait donc de découvrir ce qu'il allait proposer. David a déjà participé à quelques tomes récents mais il est là complètement aux commandes.
Ensuite celui ci a choisi de nous ramener au coeur de la guerre des goules, et de ramener également un personnage, Nerrom, dont nous avons croisé le chemin dans quelques tomes précédents. A l'époque, on subodorait déjà son importance a la fois dans la guerre mais aussi dans l'ensemble des séries de l'univers. Car il s'agit là d'un personnage atypique et qui aura sans aucun doute marqué les esprits, comme c'est bien souvent le cas dans cet ensemble de bd.
On devinera également la volonté de l'auteur de combler enfin un vide laissé béant, de développer des possibilités, d'ouvrir des portes laissées entrouvertes, et de nous proposer une histoire nouvelle dans un contexte qui nous rendrait presque nostalgique tant la guerre des goules semble désormais appartenir à un passé lointain, en tous cas pour ce qui concerne le fan de la première heure que je suis.
C'est aussi l'occasion pour l'auteur de nous montrer toute sa passion pour les jeux de rôle en général à travers son histoire qui transpire par tous les pores les longues soirées à s'imaginer dans la peau d'un autre que nous mêmes au doux son du roulement de dés...
C'est donc pour moi un véritable plaisir de retrouver ce personnage atypique qu'est Nerrom, qui méritait amplement sa propre histoire et dont on devine que l'auteur, vu la fin qu'il propose, n'a pas envie d'en finir avec un seul tome.
D'un côté cela me réjouit car David Courtois montre qu'il maîtrise l'écriture et son scénario au moins aussi bien que tous ceux qui sont passés sur la série; celui ci est dense, bien construit, et résolument tourné vers l'envie de faire briller les peaux vertes en ne les faisant pas passer pour des gros bourrins et en leur attribuant le désir et la volonté de s'élever au delà de leur condition à l'image des autres peuples des terres d'Aquilon, qui tous, ont su faire évoluer leur civilisation. C'est sans doute là l'une des raisons qui fait la force de la série car l'exercice, si je me souviens bien, avait déjà été tenté à plusieurs reprises.
D'un autre (côté! !), la nostalgie ça va bien 5 minutes. La guerre des goules est enterrée depuis des lustres, même s'il faut reconnaître que cet arc a permis de faire la notoriété de l'ensemble des séries, et a permis aux auteurs de construire la réussite qu'on leur connaître désormais, mais on est passé à autre chose. de mon point de vue, il ne faudrait pas tomber dans le piège du ressassement à outrance du passé.
Je terminerai en disant un mot des graphismes que je trouve réussis. On a vu mieux, mais on a vu également pire. Disons qu'ils font le boulot... Mais j'ai particulièrement apprécié le traitement des visages. Dans cette histoire qui fait intervenir de nombreuses peaux vertes, pas deux ne se ressemblent et c'est particulièrement prégnant lorsque le personnage de Dreka je crois, entre en jeu avec sa petite troupe. Chaque personnage féminin, pourtant pas des premiers rôles, a ses traits propres et l'on peut deviner un semblant de personnalité derrière leur visage, l'auteur ne s'étant pas contenté de faire un copier-coller. Et ça, c'est particulièrement appréciable...
Voilà j'ai fini...
Commenter  J’apprécie          75
Pour moi, c'est un coup de coeur.
En ce moment, j'ai bien trop peu de temps pour lire et encore moins pour partager mes ressentis. Mais là, je prends quelques minutes pour vous parler de ce 19e opus de la série "Orcs et gobelins".
Ceux aiment se plonger dans les "Terres d'Arran", devenues "Le Monde d'Aquilon", se souviendront du personnage de Nerrom, le nécromancien orc dont l'elfe bleue Lanawyn va quérir l'aide dès le 1er tome de la saga. On le retrouve dans le tome 6, puis il nous fait ses adieux dans le tome 11, alors que la terrible Lah'saa se prépare à fondre sur le monde avec ses hordes de goules.
Notre vieux chaman retourne donc sur l'île de Mahalal pour avertir les siens du danger qui les menace. Pour faire face à l'elfe nécromancienne, il faut unir les clans. Unir des clans d'orcs guerriers qui, depuis des siècles, s'affrontent les uns les autres pour des rancunes parfois oubliées. Cependant, si Nerrom n'y parvient pas, c'est la mort pour tous.
Les personnages sont très bien fouillés.
Au dessin, on note quelques différences de character design entre la proposition originale de Kyko Duarte et celle de Marco Itri (le nez de notre héros a bien changé, par exemple), la composition générale de Paolo Deplano est immersive et les couleurs du Digikore Studio et Vincent Powell apportent toute l'intensité nécessaire à l'histoire.
Quant au scénario de David Courtois, son rythme est plutôt lent, parfaitement adapté à une intrigue aride, inquiétante, pour se terminer dans une apothéose de sorcellerie.
Alors oui, "Le Monde d'Aquilon" est une machine à sous, ainsi que j'ai pu le lire parfois. Mais je m'en fiche, avec des volumes comme celui-ci, mes sous sont bien dépensés.
Commenter  J’apprécie          60
Nerrom, compagnon de Lanawyn, est revenu sur ses terres afin de prévenir les siens de la menace à venir des goules et de Lasaa. Même si l'endroit reculé à loisir, peuplés par les orcs n'est pas forcément très attractif pour les morts vivants, Nerrom ne se fait pas d'illusion, eux aussi seront attaqués. Mais comment résister face à une menace potentielle? Les orcs ne sont pas vraiment doués pour s'allier. Aussi bizarre que cela paraisse, c'est auprès d'un chef de tribu qu'il croyait son ennemi, que Nerrom découvrira son allié le plus sur. Mais que se passera t'il quand les goules viendront à leur rencontre?
L'histoire d'un nécromancien qui sent qu'il vieillit et se trouve confronté à deux jeunes caractériels, violents mais voulant bien faire...
Un personnage sympathique et sage qui se démene pour sauver les siens, parfois malgré eux. Un tome qui chronologiquement se situe durant la guerre des goules (le premier cycle des Elfes).
Commenter  J’apprécie          40
Ce 19ème tome d'Orcs & Gobelins est centré sur Nerrom, un personnage que nous connaissons bien puisqu'il faisait partie de l'équipe de Lanawyn dans les premiers tomes d'Elfes. C'est également l'occasion de nous replonger à l'époque de la guerre des goules puisque le récit se déroule juste avant l'invasion de Lah'saa sur les terres d'Arran. L'histoire nous montre comment Nerrom va préparer les tribus des terres du Mahalal face aux terribles événements à venir.

J'ai beaucoup aimé la finesse des dessins de Marco Itri. Certaines planches sont absolument magnifiques, en particulier celles avec les dragons. le physique des orcs est tellement soigné qu'ils sont presque tous aussi beaux que Turuk (ce qui dénote légèrement des autres numéros). L'écriture du personnage d'Onkboor m'a beaucoup plu (notamment son origin story). Peut-être pourra-t-il bénéficier d'un tome dédié dans le futur.

Un numéro au rythme plutôt lent, mais le voyage et l'ambiance m'ont permis de voyager. La fin de l'histoire nous réserve un rebondissement qui nous promet de belles heures pour la suite et j'ai hâte de la découvrir.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (31) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Haut-conteurs tome 1

Qui a écrit les Haut-Conteurs ?

Erik L'Homme
Timothée de Fombelle
Oliver Peru et Patrick Mc Spare

20 questions
65 lecteurs ont répondu
Thème : Les Haut-Conteurs, Tome 1 : La Voix des Rois de Olivier PeruCréer un quiz sur ce livre

{* *}