AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LambertValerie


Après avoir lu récemment : Dans les forêts de Pavel Melnikov, un roman qui nous parle des vieux-croyants russes au XVIII siècle, j'ai eu envie de poursuivre cette aventure avec : Ermites dans la taïga qui nous raconte la découverte d'une vieille famille de vieux-croyants: Les Lykov découverts par une équipe de géologues dans les années 80.
Ermites dans la taïga est centrée sur la seule femme encore vivante aujourd'hui de cette famille: Agafia. Elle a aujourd'hui 78 ans et a passé la plus grande partie de sa vie seule dans la taïga près du fleuve Abakan.
On appelle "vieux-croyants, les menbres des communautés issues du Raskol, le schisme qui les séparera de l'église orthodoxe russe par leurs refus des réformes introduites par le patriarche Nikon au XVII siècle.
Ce qui les caractérise, c'est leur refus constant de vivre" dans le siècle ". Refus total du tsar, des lois gouvernementales , de l'argent, des passeports et tous les papiers officiels.
C'est comme ça que les Lykov décident de vivre après la seconde guerre mondiale se cachant dans les forêts de la taïga échappant même au recensement. Et surtout, en vivant coupés du monde.
Agafia Lykov, est très attachante, car si elle a vécu ainsi, elle a quand même découvert les joies de parler avec d'autres, notamment l'équipe de géologues avec qui elle nouera des liens d'amitié.
Fidèle à sa foi, elle priait quatre à cinq heures par jour, au milieu de journées pleines de labeur. elle va néanmoins assurer une transition avec les autres hommes.
Ermites dans la taïga est un livre plein d'humanité, de respect pour chaque homme et nous incite à beaucoup de réflexion.
Commenter  J’apprécie          5811



Ont apprécié cette critique (55)voir plus




{* *}