Sombre, plein d'humour, de cynisme, servi par une écriture créative recourant volontiers aux jeux de mots, ce recueil de nouvelles pleines de mauvais esprit met le doigt là où nos sociétés font mal et gratte. Nombre de nos travers y passent, le politiquement correct est sévèrement malmené. Pesty joue les fabulistes à sa façon, mais pas les moralistes, et finit en revisitant les contes de fée.
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Et tel le simple journaliste qui devient super héros des lors qu’il va s’enfermer dans une cabine téléphonique, le banal vélo écorcheur de genoux devient une puissante moto décoiffeuse de cheveux sitôt qu’on l’enfourche.
Ca voulait dire que pendant qu’on avait gagné notre vie à grandir, eux avaient perdu la leur à vieillir.