Frère Cadfael, tome 11 : Un insondable mystère

Toujours sur fond de guerre civile, le début de cette aventure de Frère Cadfael commence un peu comme la précédente.
En effet, fuyant les ravages de la guerre et surtout leur abbaye incendiée, deux moines demandent refuge à l'abbé Radulphe de Shrewsbury. Comme dans « le pèlerin de la haine », deux nouveaux personnages vont être au centre du récit.
Ici s'arrête la ressemblance. Les deux moines, nommés respectivement Humilis et Fidelis ont besoin de l'aide de Cadfael et de son collègue infirmier, frère Edmund. En effet, Humilis est un grand blessé, et il a besoin de soins appropriés, chose que lui dispense déjà le dévoué Fidelis.
Humilis n'a pas toujours été moine. Il a été fiancé dans son passé et des évènements lui amené à rompre ses fiançailles et à intégrer une communauté de moines. Quelques temps après son arrivée à l'abbaye de Shrewsbury, son ancien écuyer lui rend visite et lui demande sa permission et sa bénédiction pour épouser son ancienne fiancée.
Pour une fois, pas de meurtre dans cette enquête de notre bénédictin préféré. Tout tourne autour du passé de frère Humilis qui a été dans son temps un croisé, ce qui ne peut que faire écho dans le coeur de Cadfael, au vu de sa propre histoire de vie.
Une enquête de Cadfael peut-être plus touchante que les autres, en tout cas selon mes critères.


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Humilis et Fidelis arrivent au monastère où réside Cadfael. Leur arrivée est auréolée de mystère. Humilis est un ancien chevalier qui a fait la croisade , et Fidelis est muet. La vie se passe tranquillement jusqu'au jour où un officier Nicolas rend visite à Humilis. Nicolas veut avoir l'autorisation de demander en mariage la promise d'Humilis, maintenant que celui-ci est rentré dans les ordres. Mais Nicolas revient bredouille, Juliane qui s'était engagée à devenir nonne n'est jamais arrivée au couvent. Cadfael décide de mener son enquête dans le plus grand secret.
Pas assez d'action pourtant la trame de l'histoire est intéressante, l'écriture est belle, mais aucun enthousiasme à la lecture. Dommage.

Pour celui-ci, j'ai été fière de percer le mystère à mi-parcours (en gros). Bon, les indices étaient un peu gros, mais le plus important était encore l'archétype qu'on ne voyait pas... Et qui devait donc être caché en pleine vue, selon les meilleures méthodes de dissimulation connues.
Bref, je me suis une fois de plus bien amusée avec frère Cadfael, dont les aventures effleurent cette fois-ci (à son insu) la difficulté pour certains de ses frères de renoncer à la chair. La mécanique fonctionne bien, jusqu'au coup de théâtre final, toujours aussi satisfaisant pour l'esprit miséricordieux du héros.

Fidèle lecteur des aventures de Cadfael, cet Insondable Mystère ne figure pas parmi mes aventures préférées du célèbre moine détective. le principal reproche que je lui adresse n'est pas son approche différente (ici pas de meurtre) mais son coté trop prévisible. Dès la moitié du livre, il est très aisé de savoir ce qu'il est advenu de la jeune demoiselle sur qui repose le soi disant mystère presque avant même que l'on se mette à la rechercher. Alors, même si la plume de Ellis Peters est toujours très agréable, la lecture perd beaucoup de sa saveur.

Deux frères d'une autre abbaye, Humilis et Fidelis, fuyant la guerre civile, arrivent à l'abbaye de Shrewbury. L'un, Humilis, est un ancien seigneur qui a prononcé ses voeux, l'autre, Fidelis, est muet. le seigneur a quitté le siècle et sa fiancée Lady Julian, qu'un de ses anciens chevaliers entend aujourd'hui épouser. Mais celle-ci a disparu. Cadfaël se met à sa recherche.
Parmi les Cadfaël celui-ci est assez réussi, encore que le fond de l'intrigue peut être assez rapidement deviné.