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Critique de Pris


Cette dix-huitième aventure de frère Cadfaël est une de mes favorites. L'action se déroule au pays de Galles en avril 1144 et reprend les événements historiques qui s'y sont déroulés tout en y intégrant parfaitement notre gentil bénédictin. Celui-ci intervient dans cette grande histoire en accompagnant frère Mark, désormais diacre auprès de l'évêque Roger de Clinton, effectuer une ambassade au pays de Galles. La mission de Mark permet d'aborder les changements qui se mettent en place dans l'histoire religieuse de cette contrée: jusque-là les religieux étaient mariés et pouvaient transmettre leurs charges à leurs fils mais la réforme est en route et les deux frères font la connaissance d'un chanoine dont l'épouse est décédée juste avant la mise en place de la réforme. Ne lui reste qu'un épineux problème sur les bras : sa fille de dix-huit ans qu'il convient de marier très loin de lui pour que l'on puisse oublier ce mariage malheureux pour sa carrière.
L'autre point traité par le récit est le conflit que Caladwader mène contre son frère et souverain Owain ap Gwynned. Celui-ci lui a confisqué ses biens après l'assassinat d'un de ses fidèles et futur gendre l'année précédente. Caladwader convainc les Danois de Dublin d'attaquer le pays de Galles.
Cet épisode est le le contexte que choisit l'auteure pour poser une question: jusqu'où peut aller la loyauté, surtout envers une personne qui ne le mérite pas?
On retrouve les ingrédients habituels: un meurtre et une histoire d'amour. Par contre Cadfaël n'enquête pas sur cet assassinat qui finalement nous intéresse assez peu et est in fine résolu sans lui. L'histoire d'amour se déroule sans qu'il ait à s'en mêler et tient finalement assez peu de place dans le récit.
Je trouve ce tome très réussi mais il est clair que l'on s'éloigne ici du genre du policier historique pour glisser plus dans celui du roman historique.
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