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Frère Cadfael tome 17 sur 20

Serge Chwat (Traducteur)
EAN : 9782264017987
283 pages
10-18 (11/06/1993)
3.87/5   150 notes
Résumé :
Octobre 1143. L'abbaye Saint-Pierre et Saint-Paul de Shrewsbury vient d'acquérir, par échange avec un prieuré, un champ de bonne terre jadis cultivé par le potier Ruald qui, à l'époque, était l'époux de Generys, une jolie Galloise.

Mais Ruald, touché par la grâce, a abandonné le foyer familial pour devenir moine à l'abbaye et depuis cette conversion, la disparition de Generys a suscité bien des rumeurs malveillantes. En labourant le nouveau champ, un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Que peut-on trouver dans le champ d'un potier ? C'est une question qui pourrait paraitre saugrenue, car après tout, les bénédictins de l'abbaye Saint Pierre et Paul de Shrewsbury viennent d'hériter une terre qui a appartenu à un potier et comptent bien l'exploiter sans aucune arrière-pensée. Ruald, l'un des derniers convertis en date de cette communauté chapeautée par le sagace abbé Radulphe, a d'ailleurs été ce potier.
Alors, on ose imaginer quelle surprise va être celle des laboureurs lors de la découverte d'un cadavre enterré dans ce champ. Ce cadavre, qui est celui d'une femme n'est cependant pas identifiable. Devant un tel mystère, les imaginations s'enflamment et les suppositions vont bon train, d'autant plus que Ruald était marié avant de devenir moine et que personne ne sait ce qu'est devenue son épouse.
Il va falloir beaucoup de talent et de persévérance à Cadfael pour trouver la clef du mystère et pouvoir aussi identifier la victime. Heureusement, comme souvent dans ses enquêtes, Hugh Beringar lui prêtera main forte.
Une enquête originale, dont rien ne laissait présager la solution, et j'avoue que mon intérêt pour cette série ne faiblit pas.

Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge A travers l'Histoire 2022
Challenge Multi-Défis 2022
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J'ai retrouvé Hugh et Cadfael avec plaisir pour leur dix-septième aventure, sur vingt, je vais donc finir cette série d'ici Noël au moins !

Nous sommes à l'automne 1143, au sud de l'Angleterre, la guerre entre le roi Etienne et l'impératrice Mathilde est dans une phase assez calme, les partisans de Mathilde se sont emparés d'un région marécageuse dans laquelle ils se sont terrés, Etienne essaie de les déloger, mais n'y arrivamt pas en trois semaines, comme à son habitude, il change de plan et prévoit d'autres actions. Hugh peut ainsi revenir rapidement à sur ses terres et se consacrer à une quête qui l'occupe depuis quelques semaines : L'abbaye a échangé un champ, nommé le champ du potier à cause du métier de son ancien tenancier avec une abbaye voisine, les deux parcelles étant d'un accès plus facile pour chaque communauté. le potier, Ruald est devenu moine, il a abandonné sa femme contre son gré pour entrer dans les ordres, mais peu importe il est heureux de son choix. Lorsque les moines labourent la nouvelle parcelle, il découvrent un squelette de femme enterré à la sauvette. A cette époque, on ne peut compter sur l'ADN, Hugh et Cadfael sont bien ennuyés pour identifier le corps avec certitude, Générys, l'épouse de Ruald a disparu du jour au lendemain, peut-être avec un amant, mais elle n'est pas la seule brunette de la région portée manquante. Que faut-il penser de l'aide providentielle apportée par Sulien, un novice qui désire quitter l'ordre ?

Chaque volume de la série porte sur un sujet de la vie au Moyen âge en Angleterre, ce volume a une thématique plus générale, il nous parle des troubadours et de l'importance de la vocation dans cette société. Les hommes peuvent se permettre bien des libertés si c'est pour suivre la volonté divine. Ruald en est intimement persuadé, mais l'abbé et Cadfael interrogent cette vision assez simpliste et l'amèneront à se rendre compte du tort causé à sa femme.

L'enquête policière avance lentement, comme toujours avec Cadfael et Hugh, mais ils sont très futés et finissent toujours par arriver à leurs fins. L'intrigue est assez complexe et je n'ai vraiment rien vu venir de cette subtile partie de roulette russe. J'aime beaucoup l'humanité de ces deux personnages qui essaient toujours de concilier justice et équité de manière à ne pas prétériter l'avenir. Ils ont une vision moderne de la femme, du moins pour leur contexte historique et sont attachants. Une fois de plus, je n'ai pas été déçue de cette aventure de notre moine détective.

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Comme dans les autres tomes de la série, on est toujours au XII° siècle, à la frontière entre Angleterre et Pays de Galles, à l'abbaye de Shrewsbury. En 1143 pour être précis. La guerre civile entre l'impératrice Mathilde et le roi Etienne est dans une phase d'accalmie, les menaces extérieures se font moins sentir. C'est dans ce contexte de calme relatif que l'abbye de Shrewsbury procède à un échange de champs avec une autre abbaye voisine, chacune possédant auparavant un champ.. plus proche de l'autre abbaye. Shrewsbury devient donc légalement propriétaire du " champ du potier", l'ancien locataire, Ruald le potier , ayant laissé tomber son métier sa maison et sa femme quelques années plus tôt pour se faire moine. La femme, Generys, était une jolie brune galloise qui a disparu à son tour du jour au lendemain, la ville entière en ayant conclu que, puisqu'elle n'avait plus personne sur qui compter, et ne parlait pas bien anglais, qu'elle avait sans aucun doute quitté la région pour repartir dans son pays.
Or le premier labourage du champ réserve une surprise: un squelette, entier, et une masse de cheveux bruns.
Evidemment la première idée de tout le monde est que le squelette est bien la femme de Ruald et que sa soudaine conversion est liée à ce meurtre.. sauf qu'un témoin providentiel dit avoir entendu parler de Generys après la conversion de Ruald, dans une autre ville et pouvoir le prouver grâce à un bijou qu'elle aurait vendu pour financer son voyage. Et qu'une autre brune foraine semble avoir disparu aussi au même moment.
Un squelette anonyme, deux brunes perdues dans la nature, et un moine suspecté de meurtre, voilà ce qui attend Frère Cadfael et le Sheriff dans cette histoire.

J'aime beaucoup cette série policière en général, mais je dois dire que ce tome est un peu en dessous des autres, probablement du fait que le cadre historique étant un peu plus tranquille, il joue cette fois un rôle négligeable, voire pas de rôle du tout. L'histoire pourrait bien se passer quasiment n'importe où et n'importe quand sans qu'il faille y changer grand chose, à part la mention du châtelain local mort en croisade. On se concentre sur l'enquête policière, et celle-ci est assez plan-plan et tourne autour de l'identification du squelette. D'autant qu'ayant vu l'adaptation, assez fidèle cette fois du fait du peu d'action historique à mettre en scène, je me souvenais parfaitement de qui avait fait le coup, qui est la victime, quand, comment et pourquoi.
C'est aussi un des derniers dans la liste des tomes parus (17° sur 20 tomes en tout) et l'inspiration de l'auteur semble un peu fléchir. J'ai lu aussi il y a longtemps "l'été des Danois", le 18,° et il m'a laissé la même impression. A quelqu'un qui ne connait pas la série et voudrait la tenter, je conseillerai quand même d'essayer plutôt les premiers tomes pour se faire une idée.
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Un échange de terrains entre abbayes met au jour un cadavre de femme enterré dans l'ancien champ du potier, devenu moine. Une double question se pose alors, qui est cette femme et qui l'a tuée et enterrée clandestinement ? Ce tome m'a paru assez complexe et difficile à suivre, beaucoup trop d'acteurs, d'éventualités, d'inculpations remises en question... et une fin un peu alambiquée, même si c'est toujours un plaisir de retrouver Frère Cadfael et le shériff Hugh.
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Un peu plus sombre que d'autres opus de la série des Frères Cadfael, ce roman reste cependant excellent. L'intrigue policière très habilement tissée se double d'une intrigue psychologique très poussée. Ajoutez à cela une charmante histoire d'amour et un contexte historique admirablement posé. même si ici l'aspect policier l'emporte sur l'aspect historique. A lire. J'ajouterai juste un léger bémol : personnellement je suis très choqué par l'attitude de Ruald envers sa femme et je le considère comme responsable de tout ce qui est arrivé.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
L'officier du roi et le représentant de l’Église se contentèrent d'échanger un long regard pour se consulter. Cafdael les observait, se demandant qui parlerait le premier et à qui revenait la priorité dans une affaire aussi inhabituelle. Le crime était l'affaire de Hugh, le pêché celle de l'abbé, mais où était la justice dans tout ça, avec ces deux hommes dont les responsabilités se mêlaient tellement qu'ils ne s'y retrouvaient plus ?
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Certaines femmes finissent par trouver du soulagement dans la haine,quand l'amour s'est retiré et que la souffrance l'a remplacé.
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Mais quel homme faut il être pour rompre un lien qui nous a unis pendant la moitié de notre vie et ne plus rien ressentir au bout d'un an ?
J'ai honte d'avoir pu rester auprès de la bière en contemplant ce qui restait de cette femme et d'avoir été forcé de déclarer que je ne pouvais vous être utile.
Est-ce Generys, je n'en sais rien. Je ne vois pas pourquoi ce serait ell ni ce qui aurait bien pu lui arriver, mais je suis incapable d'affirmer que ce n'est pas elle. je ne me suis pas senti touché au cœur. Quant aux yeux et à l'esprit, qu'y a-t-il dans ces os pour parler à qui que ce soit ?
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Ce qui est étrange, Cadfael, souffla-t-il, les yeux baissés méditatif, (...) c'est que je recommence à me rappeler clairement son visage. Quand je suis entré ici, j'étais comme un malade dévoré par la fièvre, qui ne pense qu'à ce qu'il désire et à ce qu'il va obtenir.
- C'est ainsi quand on fixe une lumière trop intense expliqua Cadfael qui lui n'avait pas connu cet éblouissement.
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Chacun a en lui une seule vie et une seule nature à consacrer au service de Dieu, et s’il n’y avait qu’une manière unique d’opérer, entrer au couvent et rester célibataire, on cesserait de procréer, il n’y aurait plus de naissances, le monde serait dépeuplé, donc on n’adorerait plus Dieu ni dans un monastère ni en dehors.
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