Le Mystère du sarcophage

Livre lu en ebook. Suite de notre LC avec Tinaju en compagnie du couple Peabody-Emerson dans leurs aventures égyptiennes.

Nous avons ainsi le plaisir de découvrir Ramsès un peu plus âgé et qui accompagne ses parents lors d'une nouvelle campagne en Egypte. Emerson étant ce qu'il est, il a encore récupéré une zone de fouilles que personne ne veut. Va-t-il y découvrir des choses intéressantes ? le style de cette auteure est tel que la première moitié de ce roman a été lu en une journée. J'avais hâte d'en savoir plus sur leurs aventures atypiques. Ils ont vraiment l'art d'attirer d'étranges personnages même si certains caractères sont très ressemblants. Les histoires sont un peu répétitives : un meurtre insoluble, l'imagination fertile de Peabody, un peu de fouilles archéologiques dans des coins inconnus et des évènements insolites jusqu'à la découverte du meurtrier. Dans celui-ci, nous avons également quelques cours de religion avec des coptes et des missionnaires. Ramsès a un peu grandi mais il est toujours aussi précoce et le trio qu'il forme avec ses parents est des plus originaux. le style de l'auteure est rafraîchissant et les réparties de ses personnages assez cinglantes et décapantes. J'y ai aussi souvent souri. Par contre, l'histoire de ce tome m'a paru particulièrement écourtée, ma version ebook ne fait même pas 300p. Par ailleurs, je ne sais pas d'où vient cette version car quelques coquilles et erreurs de prénoms sont présents.

Comme vous l'aurez compris, ça reste malgré tout une bonne lecture mais j'espère que le prochain tome repartira à la hausse en matière d'histoire plus fournie et de fouilles archéologiques. J'ai été un peu déçue donc mais il a été rapide à lire et malgré tout, ce roman reste dépaysant du fait de son sujet peu commun et ses personnages haut en couleurs. de lire cette série à intervalle régulier permet quand même de ne pas tomber dans la monotonie et la lassitude. Les histoires se ressemblent beaucoup entre les trois premiers tomes.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

3e tome des aventures du formidable couple formé par Amelia et Radcliff Emerson. Désormais, il faudra leur adjoindre leur fils Ramses qui a suffisamment grandi pour les accompagner sur les chantiers de fouilles et sa chatte Bastet dont il ne se sépare jamais.
Il faut bien l'avouer, pas grand chose de nouveau au sujet de l'histoire et de l'enquête. Même déroulement et même final que dans les tomes précédents. du coup au milieu du livre, il y a une certaine lassitude qui s'installe. Mais quelques rebondissements plus tard, et on attend la fin de l'histoire avec impatience.
Ce qui fait le succès de cette série pour moi, tient essentiellement aux personnages (surtout maintenant qu'on a en plus Ramses et Bastet) et à l'écriture. Les personnages sont truculents et hauts en couleur. L'écriture est rafraîchissante, fluide et pleine d'humour.
Bref, je ne mets que 3 étoiles pour souligner la faiblesse de l'histoire mais je poursuis cette aventure d'une LC par mois avec Witchblade avec grand plaisir.

Comme une envie soudaine d'Egypte et de lecture facile et sympathique...

Bien que passionnée d'égyptologie depuis très longtemps, je ne connaissais pas les polars historiques d'Elizabeth Peters.
C'est en parcourant le blog LivrEnigme de Catherine Lheureux, auteure hutoise et professeure d'histoire, que l'envie m'est venue de me plonger dans un de ces romans.
Et je dois avouer m'être bien amusée en compagnie d'Amelia Peabody, héroïne d'une série d'enquêtes exotiques se déroulant toutes sur des sites archéologiques.
Avec son mari et son fils Ramsès (ça ne s'invente pas..), elle va s'évertuer à détricoter un réseau de trafiquants d'antiquités et démasquer le "Maître criminel" qui rôde dans le secteur de fouilles qui leur a été attribué.
Un trio original qui a l'art de s'attirer les embrouilles et nous fait rire à chaque page.
Les références scientifiques qui émaillent le réçit sont rigoureuses même si plaisamment énoncées.

Une lecture pur plaisir et ça fait du bien par ces temps difficiles et moroses !

Suite des aventures de la famille Emerson qui s'est désormais agrandie et compte, outre des chats au nom de dieux et déesses égyptien(ne)s, un garçon connu uniquement par son surnom de Ramsès.
A à peine dix ans, c'est déjà un petit prodige, curieux de tout, qui s'intéresse à beaucoup trop de choses au goût de ses parents et qui a la fâcheuse habitude d'avoir un avis sur tout, de tenir de longs discours et surtout, de se mettre dans le pétrin et de s'attirer des ennuis, enfin plutôt à ses parents : "Je n'ose imaginer tout ce que Ramsès est capable de faire à cette pauvre ville en l'espace de quelques heures. Nous allons certainement recevoir bientôt des délégations de citoyens offensés qui nous présenteront leurs demandes de dommages-intérêts.".
En quelques mots, Ramsès est donc à lui seul la onzième plaie d'Egypte.
A propos d'Egypte, cela tombe très bien car ses parents ont décidé pour la première fois de l'emmener lors de leur campagne de fouilles, fouilles qui commencent mal puisque Radcliffe Emerson n'a pas obtenu la concession qu'il voulait et ne pourra donc pas faire plaisir à sa femme en lui offrant la pyramide qu'elle désire tant.
Qu'a cela ne tienne, ils vont être très occupés par leurs fouilles mais surtout par les événements bizarres qu'ils ne vont pas manquer de s'attirer, notamment concernant la disparition et apparition de cercueils : "J'ai besoin de réfléchir. Avec ces cercueils qui entrent et sortent de ma vie comme des trains dans une gare ... .".

Dans ce troisième tome de la série Amelia Peabody, j'ai retrouvé la patte d'Elizabeth Peters avec ses personnages égaux à eux-mêmes, un humour très présent et qui permet de dédramatiser toutes les situations auxquelles les personnages peuvent être confrontés, voire même leur permettre de s'exprimer par rapport à ceux-ci, notamment lorsqu'ils se retrouvent convoqués à des heures pas possible : "Pourquoi choisissent-ils tous minuit ? C'est une heure très peu commode ... .".
Il y a toujours l'Egypte, pays haut en couleurs, la trame historique est toujours aussi intéressante, notamment en ce qui concerne les premières fouilles et la mise à jour de trésors de l'antiquité, bien que ce point soit un peu relégué en arrière-plan dans ce livre-ci, mais j'ai trouvé que l'intrigue policière manquait sacrément de panache, outre le fait qu'elle soit totalement prévisible et aussi visible qu'un éléphant dans un couloir de métro.
Il n'y a aucun suspens, je dis bien aucun, c'est d'une banalité affligeante et je n'ai frémi à aucun moment, ce qui est bien regrettable.
Au bout de vingt pages j'avais déjà compris de quoi il en retournait, ce qui allait arriver aux personnages et comment cela allait se dénouer.
Il faut ajouter à cela que le personnage de Ramsès en enfant savant est quelque peu irritant, surtout lorsque comme moi on a eu l'occasion de lire d'autres livres de cette série où le personnage est plus âgé et à mille lieux de ce qu'il était enfant.
C'est donc majoritairement déçue que j'ai achevé la lecture de ce livre.

"Le mystère du sarcophage" porte bien mal son titre car pour tout lecteur un tant soit peu averti il n'y aura aucun mystère, ce n'est pas le meilleur cru de la série Amélia Peabody et bien qu'il y ait des touches d'humour cela ne suffit pas pour relever l'ensemble.
J'ai connu Elizabeth Peters plus inspirée et je préfère penser qu'il s'agit d'un faux-pas dans cette série que je prends pourtant toujours autant de plaisir à lire et à découvrir.
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Avec quel plaisir j'ai retrouvé le couple Emerson ! Comme dans les tomes précédents, nous les suivons en Égypte pour une saison de fouilles. Cette fois, nous avons aussi la joie de retrouver plus longuement leur génial rejeton, surnommé Ramsès, un gosse surdoué mais quelque peu insupportable -comme souvent les enfants précoces-. La relation entre Amelia et son époux est toujours aussi sympathique et pleine de sel. Quant à notre héroïne, la narratrice des évènements, elle allie toujours intelligence et maladresse, orgueil et humour dévastateur. Sans la personnalité attachante de ce charmant personnage principal, j'avoue que ce troisième volume de la saga d'Elizabeth Peters m'aurait quelque peu déçue. La trame « policière » est faible mais c'est visiblement une constante dans ses romans, je ne peux que pardonner ce que j'ai déjà pardonné dans les deux premiers tomes. En l'occurrence ce qui m'a un peu plus gênée, c'est que la médiocrité des fouilles entreprises par notre famille d'égyptologues ne nous laisse pas beaucoup l'occasion d'apprécier cet aspect de leur vie. J'avais adoré, dans les volumes précédents, assister à leur travail : fouillant, exhumant, explorant. Ici, on survole vraiment cet aspect des choses. Reste un bouquin agréable, on ne s'ennuie pas une seconde, et toujours une galeries de personnages secondaires drôles et originaux. Je lirai sans aucun doute le quatrième tome des aventures de la famille Emerson : L'Ombre de Sethos. de tout façon j'ai trop envie de voir ce petit diablotin de Ramsès grandir !
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