Jack Palmer, tome 15 : Palmer en Bretagne

pas mal, pas mal, mais j'ai nettement préféré la BD "L'enquête corse"
il faut avouer que Jack Palmer n'a ici qu'un tout petit rôle, ayant échoué dès le début sur un rocher bientôt encerclé par la marée !
la Bretagne aussi joue un rôle secondaire, et les personnages sont un peu caricaturaux, bien que certains soient assez drôles
dans ce tome en tout cas, ça pue, ça ne peut pas se sentir ...
"les algues vertes, c'est pas nous", répètent souvent les éleveurs de porcs, pendant ce temps, Livarot et Maroilles (sic) se livrent un combat un peu ridicule pour un "Kraumka" et la maîtresse de maison doit déplorer peu à peu le départ de son personnel - si mal payé il faut bien le dire, voire pas payé du tout : "et vous me devez trois mois de stage à 215 euros 90" (p.38)
bon, ce tome n'est pas aussi lourd que du kouign-amann, mais pas si aérien non plus, dommage ... de l'humour très noir (sans mouette mazoutée mais avec beaucoup d'algues vertes)
quelques allusions à d'autres BD, certains personnages s'appelant Haddock, Tintin, Milou ... mais ça ne décolle pas vraiment, l'action part dans tous les sens mais aucun personnage n'est vraiment sympathique dans ce bazar
comme Jack Palmer sur son rocher, nous attendons la prochaine marée !

Malgré l'odeur pestilentielle des algues vertes, un troupeau de parisiens branchouilles (amateurs d'art et journalistes) déboule résolument dans le manoir breton de Solange. L'événement du week-end : la vente d'un tableau de Kraumka, que se disputent les collectionneurs/spéculateurs Maroilles et Livarot. Les invités auront droit en prime à quelques surprises : un cadavre, un vol de homards, le massacre d'une oeuvre d'art...

Comme toujours avec Pétillon, on baigne dans le loufoque, l'intrigue part dans tous les sens dans un joyeux bordel. Et tout ce petit monde se fait gentiment égratigner : snobinards et Bretons - tels que les voient lesdits snobinards.
Mais bof, malgré l'agitation ambiante, le tout manque de vigueur et de piquant. Heureusement qu'on voit au loin et de loin en loin l'ami Jack Palmer sautiller sur son rocher pour essayer d'attirer l'attention. Parce qu'il a tout vu et tout compris, lui, bien sûr, mais qui va croire un tel loser, assez "crétin" pour se laisser piéger par la marée...

Décidément bof. J'ai préféré J.P. dans 'L'affaire du voile', 'privé dans la nuit' et à Londres.

Algues vertes, bretons boutons, et crise du cochon...le pauvre Palmer a mis les pieds en terre inconnue, bien que de terre inconnue il ne verra qu un bout de rocher, poste idéal pour voir les nouveaux riches tenter de paraître aussi cultivés que les anciens, qui eux aimeraient être à nouveau riche.

Dans cet album, Palmer joue le petit rôle d'un crétin surpris sur son rocher par la marée montante, sorte de petite sirène dont personne n'écoute le chant ; pourtant depuis son promontoire il a assisté à un meurtre.
L'action se passant en Bretagne, on a droit aux élevages porcins et aux algues vertes (dont on se passerait volontiers), au fest-noz (inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco), aux coquillages et crustacés, ainsi qu'à une tempête (une de plus...), à la faune locale composée de marins et d'agriculteurs éleveurs de porcs un peu en bisbille...
Un album qui se lit bien mais moins prenant que d'autres Palmer, et notamment que "l'enquête corse" pour rester dans le régionalisme. Cependant la Bretagne à la sauce Pétillon m'a bien fait sourire.

De riches entrepreneurs sont invités sur une île en Bretagne. Dans la demeure qui va les accueillir pour le week-end se trouve une oeuvre qui va être au coeur de l'histoire. Les propositions pour l'acquisition de l'oeuvre montent petit à petit.
Les dessins manquent de profondeur et l'histoire est sans intérêt particulier.

Jack Palmer, vous connaissez ? Non ? Mais si, c'est ce héros de bande-dessinée qui a inspiré le film "L'enquête corse", avec Jean Reno et Christian Clavier ! Ah, ça y est, ça vous dit quelque chose. Vous êtes donc au même niveau que moi : je connaissais le film, mais n'avais jamais eu la chance de lire une bande-dessinée avec ce héros. C'est aujourd'hui chose fait, grâce à nos amis Antoine et Valentine qui nous ont offert ce volume, merci à eux ! Au moins, je n'ai pas été dépaysée par le principe, puisque comme dans L'enquête corse, notre détective découvre une région française. Cette fois, c'est la Bretagne, et Pétillon s'amuse grandement avec les clichés : les algues vertes qui "puent", les fest-noz, les éleveurs de porcs, les marins fin saouls,... Tout ceci pourrait ressembler à une vaste caricature de mauvais goût, si ce n'était pas fait exprès : le but de l'auteur est visiblement de faire s'entrechoquer le monde breton avec celui des Parisiens bobos en visite le week-end, qu'il ne traite pas non plus avec indulgence. Et cette confrontation potache est en fait tout le sel de ce volume, car l'enquête policière en tant que telle n'est pas vraiment palpitante. En effet, comme dans L'enquête corse, Palmer est plus spectateur qu'acteur, et les gendarmes ne brillent pas par leur compétence. C'est donc au final un tome plutôt divertissant et léger, à lire en savourant du homard (si vous êtes un riche industriel comme Maroilles) ou des moules frites (enfin, si le pêcheur ivre mort a pensé à vous livrer). Alors, ouzh taol ! (= à table !)
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