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EAN : 9782505066842
96 pages
Dargaud (14/09/2018)
3.27/5   35 notes
Résumé :
Grenoye, surnommé « Grenouille », vit à Nosgrey, la capitale autrefois resplendissante mais aujourd'hui déchue du royaume de Flyne Yord. Il habite là, dans une maison délabrée, avec sa mère, abandonnée par son mari et rongée par le chagrin. Le jeune homme n'a qu'un seul but, qui vire à l'obsession : retrouver Layla, une femme mystérieuse, à la beauté incomparable, qu'il a rencontrée un jour, par accident, dans les Marais écarlates. Mais Grenoye n'est pas le seul à ê... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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"Layla" est un récit complet en bande dessinée de presque 100 pages qui nous racontent la heurs et malheurs du jeune Grenoye amoureux d'Edith la fille de l'épicier, mais fasciné et envoûté par la sculpturale bimbo brune qui vit dans les marais écarlates... Layla n'est pas humaine, c'est une vouivre, et elle n'est même pas mortelle puisque les pouvoirs de l'escarboucle lui ont offert une vie infinie. Alors on suit Grenoye dans la folie de son désir qui le mène de plus en plus loin jusqu'à l'impasse de la réalisation de son fantasme, mais aussi tous les événements qui semblent conspirer contre lui pour l'éloigner de sa femme et de son enfant. Mais on oppose aussi Layla créature de passion qui n'ayant plus à craindre sa fin vit constamment dans l'instant présent, et Syrenia créature d'ambition qui veut le pouvoir, la gloire et l'immortalité pour en jouir indéfiniment mais qui est hanté par le passé et l'avenir : entre les deux garces qui se posent bien en pétasses narcissiques, l'affrontement est forcément inévitable et clôt le récit dans un déferlement de violence ! Pour ne rien gâcher la fin est ouverte et sujette à interprétation :
Le scénario de Jérémy est bien, mais plus que l'ami de Jean Dufaux que je ne peux plus encadrer c'est son fils spirituel donc ne soyez pas étonnées de revoir des personnages ou des situations déjà vus dans "Conquistador", "Croisade", "Djiin", "Saga Valta" et tutti quanti... Donc en bon disciple de Jean Dufaux on balance plein de trucs dont on se demande en quoi ils servent le récit principal : les commérages et les persiflages des sept vieilles peaux, le chasseur Krescias qui fait porter à ses deux molosses les ossements de ses enfants, le conseiller Orlandeau qui après avoir désiré la mère fantasme sur la fille, le triangle amoureux entre Syrénia, Sköll Volsungar et Dame Lisbeth, le prêtre et son miroir magique qui se joue van Elsing, le fantôme du Roi Ragnar qui s'est déguisé en Grande Faucheuse, Ananta la sorcière aveugle née d'un viol, la double page avec Garudral le sultan démon et Kadru la reine cougare, et bien sûr les inévitables scènes de cul : dans un stand alone de 100 pages ça passe, mais dans une série à rallonge cela serait devenu du grand n'importe quoi comme Jean Dufaux sait si bien le faire ! Par contre rien à redire sur sur les excellents graphismes de Mika qui a été demandé conseil à Régis Loisel, Mohammed Aouamri et Philippe Xavier avant de travailler avec Hamo et Alexandre Boucq sur une colorisation impeccable de la première à la dernière page !

Allez, un petit 4 étoiles : je ne vais pénaliser l'oeuvre et ses auteurs parce que Jean Dufaux m'a bien soûlé en foirant je ne sais pas combien de séries, d'autant plus que Dargaud a réalisé un chouette livre-objet et que je suis partisan des bandes dessinées où c'est l'histoire qui détermine le nombre de pages et non l'inverse comme c'est trop souvent le cas... ^^
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Dès sa sortie, par sa couverture et son titre, cette B.D m'a intriguée. Lorsque ma bibliothèque l'a acquise je me suis donc empressée de l'emprunter. « Layla, conte des marais écarlates » fut une lecture plaisante même si j'ai été gênée par des faiblesses narratives.

La B.D de Jeremy et Mika est une variation autour de la légende folklorique de la vouivre. Comme j'aime bien les contes, j'avais un bon a priori. Cette relecture de la légende est d'ailleurs assez intéressante. L'opposition entre le désir charnel et l'avidité suscitée par l'escarboucle est bien amenée et l'intrigue propose de jolis développements autour de ce thème. Jusqu'à un dénouement assez fort que chaque lecteur comprendra à sa façon. Mais malgré ses évidentes qualités le scénario de Jeremy ne m'a pas pleinement convaincue. J'aurais aimé davantage de simplicité. le récit se disperse et se perd en détails qui n'apportent rien à l'intrigue, et même pire qui lui font perdre en intensité. Par exemple, à quoi servent les vieilles sorcières ? Idem pour les bas quartiers aux allures de cour des miracle, élément qui n'apporte rien au récit. Par ailleurs, je trouve que les personnages ne suscitent pas vraiment d'empathie, à aucun moment je ne me suis attachée à eux.

Le dessin de Mika est séduisant, classique dans le genre mais réussi. Mais ce qui retient vraiment l'attention, c'est la superbe colorisation. Les verts sont lumineux, les noirs sont profonds et nuancés, les rouges pètent à la figure du lecteur. Vraiment du bon boulot !

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Grenoye est un jeune garçon qui en chassant dans la forêt va tomber dans les marais écarlate et qui va faire une rencontre qui va changer sa vie. Son âme va se retrouver ensorcelée par Layla, la vouivre immortelle et d'une beauté... mortelle!
Racontée comme un conte qui va voir se dérouler la vie de Grenoye dont le destin va toujours le ramener à celle qui hante les marais écarlates. Une histoire complète de quasiment 100 pages. Une belle BD assez dense, pas mal de personnages et de destins. On se demande bien qu'elle direction cela va prendre. L'ensemble reste cohérent malgré tout et l'histoire est très plaisante à lire.
Le dessin est vraiment bien réalisé, on y retrouve un style très "Loisel"
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Dans un décor moyenâgeux, nous rencontrons Grenoye, un jeune homme qui habite avec sa mère dans une maison délabrée et sordide. Grenoye est pour ainsi dire livré à lui même et essaie tant bien que mal de soulager les maux de sa mère, abandonnée par son mari et rongée par le chagrin, en lui procurant des champignons provenant des Marais Écarlates. Bravant ainsi les légendes qui racontent que ces marais seraient hantés par une ténébreuse créature.

Durant l'une de ces virées dans ces marais lugubres, il fait la rencontre de Layla, une femme mystérieuse à la beauté incomparable. D'ordinaire, Grenoye n'aurait jamais dû sortir des marais vivant, mais cette fois-ci, Layla laisse la vie sauve à cet étranger…Pourquoi donc ?

Cette ‘femme-serpent' semble l'avoir envoûté, car une fois rentré chez lui, il n'a plus qu'une obsession : la revoir. Elle hante ses pensées, jour et nuit, et malgré ces tentatives, il ne parvient plus à croiser de nouveau sa route.

Le temps passe et Grenoye qui a perdu sa mère, se marie avec Edith, une jeune fille aimante et gentille, fille de l'épicier. La vie suit son cours et le souvenir de Layla, bien que présent, s'estompe jour après jour, année après année…….

Tout bascule le jour où, treize ans après leur première rencontre, il la croise au château de Flyne Yord, dans lequel il est employé comme cuisinier. Layla, convoitée par le roi tant pour sa fascinante beauté que pour la pierre rouge qu'elle porte à son cou, tue le roi qui souhaitait s'emparer de ce bijou exceptionnel, appelé l'Escarboucle. Cette pierre rendrait en effet immortel son possesseur.

Grenoye aide Layla à s'enfuir du château et lui sauve ainsi la vie.

L'héritière au trône, Syrenia, souhaitant plus que tout redonner au royaume de Flyne Yord sa grandeur d'autrefois, souhaite récupérer le fameux bijoux, quitte à s'en emparer par la force…

Dans cet album nous suivons donc le destin de Grenoye durant 96 pages aux dessins sublimes, où s'entremêlent parfaitement la passion, la fascination, l'amour, le fantasme, la mort, la sensualité. Destin tragique d'un homme partagé entre sa raison et ses passions… qui n'aura de cesse d'être torturé par sa conscience, écartelé entre son rôle d'époux et de père et son désir ardent pour une autre « femme »… quitte à tout perdre car la passion dévorante de Grenoye pour Layla aura de sombres conséquences.

Autre conflit, moins intérieur pour le coup : celui qui oppose Syrenia, avide de pouvoir et qui désire posséder l'Escarboucle afin de jouir indéfiniment de sa gloire retrouvée…et Layla déesse des charmes et des passions, qui ne pense qu'à assouvir ses envies sans contrainte puisque le temps ne lui est plus compté…

Entre ces deux là, rien ne va plus ! L'affrontement semble poindre et ce pauvre Grenoye pourrait en faire les frais dans un déferlement de violence inévitable…

Le scénario de Jérémy est addictif, sensuel et épique. Les personnages créés sont loin d'être parfaits et leurs traits de caractère, affirmés, ne sont jamais ni bons, ni mauvais…c'est cette ambivalence qui les rend véritables, authentiques…humains. Ni trop aimables, ni trop détestables. La complexité de leurs êtres leur confère ce ‘je ne sais quoi' d'abordable.

Cette histoire est magnifiée par le dessin de Mika. le trait est superbe, les couleurs impressionnantes. Tout prend de l'ampleur, de la consistance grâce à lui. Les images se suffisent à elles-mêmes parfois tant elles sont percutantes et parlantes.

Pour finir, seul petit bémol de ma lecture, sa fin qui laisse le lecteur dubitatif…sans trop vous en dire, il se pourrait que le destin de Grenoye soit sujet à interprétation de la part du lecteur… Pour ma part cette fin est quelque peu dérangeante car je n'aime pas vraiment qu'on ne me dise pas clairement ce qu'il en est… J'aurais apprécié que le dénouement de cette histoire soit clair.

En conclusion : « Layla » est un album très graphique et prenant, tant sur le fond que sur la forme. le lecteur ne s'ennuie pas et les pages défilent très rapidement. Agréable à regarder autant qu'à lire, cet album est une belle découverte.
Lien : http://moncoinlivresque.fr/l..
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Tout au long de cette BD, on se demande où va nous mener l'histoire. Elle est remplie de mystères.
Un univers fantastique moyenâgeux. Qui nous montre sa magie, sa dureté et son ambiance en quelques pages pour être directement plongés dedans.
Au fil des pages et du temps, des éléments différents viennent se greffer pour rendre le récit plus complexe de la vie de Grenoye avec toujours cet envoûtement pour fil conducteur. Nous avons le droit à toutes les émotions : l'amour, la passion, l'ambition, la douleur, le doute, l'apaisement; mais aussi des actions différentes : la conquête, le quotidien, l'enquête... C'est très complet.
Et que dire de cette fin très bien trouvée, qui donne un tout autre sens au récit, qui le rend unique.
Les personnages sont quelques peu stéréotypés malgré les nombreux aspects qui les composent mais ils n'en sont pas agaçants et servent à merveilles l'histoire. Ils sont même attachants, sans qu'il y ait des gentils et des méchants.
Les dessins sont magnifiques. Ils savent orienter l'ambiance et être expressifs. Les visages sont tout aussi réussis. Layla est envoûtante.
Ces 100 pages se lisent avec une facilité et une passion déconcertantes. Impossible de lâcher cette BD avant de l'avoir terminée
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critiques presse (3)
BoDoi
08 mars 2019
Ce long one-shot revisite la légende de la vouivre en la transposant dans un univers de fantasy mêlé d’inspirations nordiques et orientales. Jérémy (Barracuda, Les Chevaliers d’Héliopolis) passe ici du dessin au scénario pour nous servir une histoire de fascination, d’amour et de guerre, saupoudrée d’une bonne pincée d’érotisme.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
05 octobre 2018
Cette superbe fable romanesque, noire et pleine de passions a trouvé dans la prestation graphique de Mika l’écrin pour la mettre en valeur. Au sein de cadrages adaptés et d’une colorisation soignée, son trait réaliste, qui n’est pas sans rappeler celui de Mohamed Aouamri, est attirant et s’accorde aux atmosphères de l’aventure.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
11 septembre 2018
Jérémy s’est fait un nom dans la bande dessinée en débarquant dans les librairies avec un premier album qui a laissé sans voix les amateurs de bandes dessinées classiques : «Barracuda», réalisé avec son ami Jean Dufaux. [...] Et voilà qu’il nous sort de ses cartons un one-shot passionnant dont il est le scénariste. Une fois encore, pari gagné !
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Tout désir est éphémère, comme une ride à la surface de l'eau.
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Les yeux verts sont mystérieux. Dans la littérature romanesque, ils sont toujours « de la couleur des émeraudes » mais l'expérience m'a appris qu'ils évoquaient plutôt l'eau des marais, dont la nuance ne cesse de varier.
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Comment un arbre pourrait-il s'élever vers les hauteurs tant qu'il s'enracine dans la pourriture?
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