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Tout de même, il faut bien le reconnaître, dès qu'un ancien flic prend la plume pour se lancer dans l'écriture d'un polar , on a l'impression de trouver ce petit plus qui va séduire le lecteur , à savoir le vécu donc l'authenticité du propos et , au delà des actions coups de poing , les sentiments des protagonistes , qu'ils soient délinquants ou flics , lorsqu'une arme se braque sur eux .
D'un côté, une bande de malfrats de très, très haut calibre , trafiquants de voitures de luxe , voire même kidnappeurs de personnage d'Etat et là...Atteindre des limites , les dépasser au risque de tout perdre , payer de sa vie la moindre erreur , la moindre trahison . Peur de rien mais néanmoins à la merci du plus " petit des grains de sable " .Inutile d'espérer quand la ligne rouge a été dépassée.
De l'autre , les représentants de la loi , un monde étrange et en évolution où les statistiques , la paperasse , les ambitions personnelles de supérieurs obnubilés par leur carrière et leur réussite personnelle gangrènent les actions de terrain .Terrain où la moindre erreur vous envoie au placard ou ...au cimetière.
Ceci dit , c'est l'opposition de ces deux mondes qui va être passionnante . Les actions vues d'un côté , puis de l'autre , comme si chacun vivait ses heures de gloire en une belle et harmonieuse alternance .
Ça bouge , ça planque ,ça court , ça tire , ça se tait ou..ça parle , ça règle des comptes.Entre France et Belgique ,, chacun avance ses pions comme sur un échiquier . Et comme sur tout échiquier , tout " pion " mal placé subit un sort funeste et le plateau perd des éléments . Ce roman séduira à coup sûr les nostalgiques de Borniche ( j'en suis ) et les conquis par la trilogie désormais bien reconnue de Norek. du polar vrai avec les bons (!) et les méchants, des coups de feu, de l'action et, "cerise sur le gâteau ", je l'ai déjà dit mais j'insiste , du vécu, donc du vrai.
Je me suis beaucoup plu dans les trois grandes parties de ce roman bien écrit et bien agencé . Les personnages sont nombreux, d'un côté comme de l'autre , et aucun ne semble émerger du lot pour emporter notre adhésion ou notre sympathie pour telle ou telle raison. Pas de héros remarquable, donc , ce qui donne un relief encore plus uniforme à ces" deux grandes familles" où le premier qui vise juste a raison ou , pour le moins , ses raisons .
Violent ? Oui . Sanglant ? Oui . Moral ? Ben euh ... de nature à faire des cauchemars ? Quand même pas . Un flic qui devient écrivain, j'ai toujours adoré et j'espère bien que ce premier roman de Bernard Petit inaugurera une longue série.
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Un polar écrit par un flic, un de plus me direz-vous.
Oui, mais moi j'aime ça.
Parce que ce genre de bouquin sonne vrai, il y a toujours une part de vécu, un morceau de vie de pro. Les flics comme les voyous sont tirés de personnages "ayant réellement existé", tout en étant de fiction.
La traque de Bernard Petit se passe entre France et Belgique.
Une bande de braqueurs de la pire espèce,  de ceux pour qui la vie de l'autre n'a que peu de valeur, s'attaque aux fourgons blindés. Toutes les polices sont sur les dents.
Ce que l'on sait, dans un camp comme dans l'autre, c'est que, s'il y a confrontation, ce sera sanglant.
Yanis, le "balafré" et ses complices ont quand même envie d'arrêter avant qu'il soit trop tard.
Pour se mettre à l'abri ils s'autorisent un dernier coup et pas n'importe lequel, un truc qui rapporte le pactole, un enlèvement.
À vouloir manger un gâteau trop gros, on risque l'indigestion.
Et si c'était le coup de trop ?
Dans la traque, il y a tout ce qu'on attend d'un pur polar.
J'ai aimé la narration, en trois chapitres distincts, avec des approches et des visions différentes.
Je n'ai éprouvé aucune empathie pour les protagonistes, bons ou méchants. D'ailleurs, dans ce monde du grand banditisme et de ceux qui les chassent, il n'y a pas vraiment de bons.
Bernard Petit nous dit que les "fourgonniers", comme on appelle ces malfaiteurs, sont des hommes sans foi ni loi, quant aux flics, ils savent qu'ils risquent leur vie, autant dire que la déontologie a du plomb (plutôt des balles de gros calibre, en l'occurrence) dans l'aile.
Bon, tout n'est pas parfait, on arrive à se perdre dans tous ces personnages, notamment avec les policiers dont on ne sait plus à quel pays ou unité ils appartiennent et cette histoire d'enlèvement qui sert de base au récit et qui se retrouve finalement totalement secondaire ça m'a rendu chafouin...
Reste un polar efficace malgré tout.

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Bernard Petit est un nouvel arrivant dans le milieu de la littérature policière. Cependant, on ne peut pas vraiment le considérer comme un novice. En effet, après trente-cinq ans à la poursuite du crime organisé, il a gravi les échelons jusqu'à devenir le patron du 36 Quai des Orfèvres. Il a dû assister à tellement de choses incroyables dans sa carrière qu'il a bien sûr toute la légitimité pour écrire sur ce milieu.

Et c'est exactement ce qu'il fait avec ce premier roman. Il nous plonge dans son univers. Il nous ouvre les portes des différents bureaux dans lesquels les affaires criminelles sont traitées. le lecteur découvre alors toutes les ramifications du système judiciaire. le travail sur une enquête ne se fait pas seulement sur le terrain avec les inspecteurs et les brigades d'intervention. Il y a aussi des décideurs, qui sont aux commandes et qui organisent la traque. Qu'ils soient de la Brigade criminelle, de l'Antigang, de la Police scientifique, des renseignements, de la répression du banditisme ou d'un service technique, ils ont tous un rôle à jouer. L'auteur nous détaille l'organisation nécessaire au bon fonctionnement de ces organes mais aussi les défauts et les failles de ce conglomérat de services.

Ce livre porte bien son nom parce que c'est une véritable course poursuite entre des braqueurs et la justice. En alternant d'un camp à l'autre, on suit l'évolution des investigations au fil des indices et des témoignages récoltés. le déroulement des évènements est assez rythmé. Malgré la complexité des diverses hiérarchies, je n'ai jamais été perdu et j'ai apprécié l'angle original adopté par l'auteur pour nous révéler comment est menée la chasse à des individus dangereux.

Ce polar d'institutions est très instructif et propose une nouvelle manière de faire vivre une énigme policière. Je suis donc convaincu par ce coup d'essai et reste à l'affût du prochain Bernard Petit !
Lien : https://leslivresdek79.com/2..
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Eh bien on peut dire que Bernard Petit m'a bluffé : outre son passé de super flic , il est également un excellent auteur . Il ne nous fait pas vivre l'action au plus près mais il nous intègre au coeur de l'action- même , offrant l'opportunité au lecteur de participer à cette traque aussi intensément que les policiers . Et autant vous dire qu'en matière d'actions vous ne serez pas déçus !

L'intrigue :

Tout commence avec l'enlèvement d'un ancien ministre de l'Intérieur belge, Henri Boutemens , par un gang de malfaiteurs surarmés et surentraînés . le groupe composé notamment de Patrick Hanssen et de son coéquipier surnommé “Le Balafré” ont l'intelligence de déguiser leur forfait en acte terroriste alors qu'ils sont déjà connus des forces de police comme “les fourgonniers” , ces spécialistes du braquage de transporteurs de fonds .
La disparition de cette figure de la politique outre-Quiévrain , émeut le pays et par conséquent met la pression aux forces de police , chargées de retrouver au plus vite l'homme politique , bien sûr sain et sauf .
Alors que l'équipe de Hanssen cherche par tous les moyens à brouiller les pistes , les différents services policiers belges sont sur le pont et cherchent à tirer leur épingle du jeu , que ce soit du côté gendarmerie avec le colonel Deysel qui gère la relation avec les services de Police étrangers comme l'OCRB français ou du côté de la BRI , avec le commissaire Delise qui a bien l'intention de ne pas jouer les seconds rôles , quels que soient les moyens utilisés .
La traque ne fait que commencer .

Mon ressenti :

De l'action , du rythme , du suspens , de l'intensité . Voici quelques ingrédients de ce roman haletant et passionnant vécu de l'intérieur . Vous partagerez la vie des malfaiteurs narrée par “Le Balafré” , leurs actions hyper violentes , comme celle des enquêteurs , leur vocabulaire , leurs recherches de pistes , l'utilisation des technologies modernes pour “tracker” les déplacements des suspects .
Grâce à l'auteur rien ne vous échappera des techniques mises en oeuvre par la Police d'aujourd'hui ni de leur guéguerre interne , ni de leurs vies de familles sacrifiées au profit de leur métier .
Le roman est habilement construit en plusieurs gros chapitres car cette affaire est plein de ramifications , des protagonistes disparaissent , d'autres apparaissent ( alors qu'ils auraient sans doute préféré rester invisibles ) : les enquêtes dans le milieu du grand banditisme se résolvent par à coup , grâce à des tuyaux de dernière minute, où la chance et la patience ont toute leur place.
Les personnages ne sont pas en reste, quel que soit le côté de la barrière où ils se trouvent . de la testostérone en barre de chaque côté , des jusqu'au-boutistes qui carburent à l'adrénaline et aux émotions fortes , la frontière de la loi comme ligne de séparation entre ces deux clans qui s'affrontent sans merci .
Un grand polar dont on a hâte de connaître le successeur .
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Un titre en coup de fouet, une affaire de grand banditisme décortiquée avec soin, avec ses ramifications, ses techniques, ses énigmes à résoudre, l'instinct du chasseur et la vigilance de la proie … Il y avait longtemps que je n'avais pas été aussi vite « happée » par une telle histoire aux multiples facettes.

L'auteur est un professionnel. Il a réussi à mettre bout à bout plusieurs affaires criminelles des quarante dernières années – je pense à l'enlèvement du baron Empain – il délocalise son récit entre la Belgique et la France, mais il prend soin de décrire par le menu les procédures qu'il maîtrise parfaitement.

Des histoires sanglantes, des règlements de compte en pleine rue – souvenons-nous de Jacques Mesrine – l'exécution sans pitié de ceux qui parlent trop, des policiers tenaces, qui enregistrent les moindres détails, les gardent en mémoire, les associent … On est aussi frappé par l'extrême diversité des services spécialisés, des frontières de verre, les rivalités qui font obstacle à une communication efficace, surtout lorsqu'il s'agit d'une investigation entre deux pays parlant pourtant la même langue. La lenteur dans l'obtention des renseignements, l'ingérence impatiente des politiques. du vécu, tout ça.

Les braqueurs sont des bêtes sauvages, formant un clan sans pitié. Les policiers sont parfois téméraires et ne respectent pas toujours les consignes. Cela peut s'avérer mortel. Cependant, il n'émerge pas ici d'inspecteur génial qui triomphe de l'adversité. C'est un travail collectif de traque minutieuse – il est primordial de « suivre l'argent » - parfois décourageante, souvent dangereuse, le plus souvent déconsidérée, même par la hiérarchie. le renseignement humain y joue un rôle très important.

Un roman fort, bien écrit, réaliste … Pas de répit pour les criminels non plus. Comme dit le dernier d'entre eux : « Je ne suis pas assez naïf pour croire qu'on peut refaire sa vie, le passé ne s'efface pas. (…) de toutes façons, il n'y a pas de retraité dans mon monde, il n'y a que des prisonniers et des morts. »
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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On se prend à suivre cette traque policière contre un gang qui touche à toutes les criminalités : que de vols, de victimes, de traitrises. En plein milieu, on croit que c'est fini, mais pas du tout : une traque plus fine, plus insidieuse prend la suite. le criminel peut il un jour quitter son passé noir ? La traque durera-t-elle à vie ? Arriveront-ils à mettre la main sur tous les membres et leurs complices. Ça sent des affaires vécues.
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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture.Livre écrit par un ancien du 36 Quai des orfèvres j'ai vraiment aimé. J'ai été rapidement pris dans l'engrenage des braqueurs ainsi que des flics lancés à leur poursuite et leurs parties de cache-cache.
L'auteur nous montre également la LENTEUR administrative,la rivalité entre services brigade criminelle,l'anti-gang,les renseignements ainsi que les manques de moyen financiers. Une véritable traque est mené contre ces fourgonniers mais à quel prix??? et comme on dit bien mal acquis ne profite jamais.
Mais comme je dit toujours ceci n'est que mon avis personnel.
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Impossible de vous parler de ce roman sans vous dire quelques mots sur son auteur.

Bernard Petit intègre les forces de police en 1983 en tant qu'inspecteur, il connaître une ascension fulgurante et une carrière sans fausse note qui lui vaudront d'être nommé à la tête de 36 Quai des Orfèvres en 2013. En 2015, après 38 années passées de service, il est limogé et mis en examen pour avoir violé le secret professionnel.

Il ne m'appartient pas de juger du bien-fondé ou non de de l'accusation et de la sanction (Bernard Petit a toujours nié les faits qui lui sont reprochés) ; force est toutefois de reconnaître que, quand on creuse un peu autour de cette affaire, il subsiste pas mal de zones d'ombres et d'incertitudes.

Fin de la parenthèse. Venons-en à l'objet du délit, à savoir le premier roman de Bernard Petit… roman policier, cela va sans dire !

L'auteur nous invite à une longue et sanglante traque qui va s'étaler dans le temps (sur plusieurs années) et dans l'espace (essentiellement entre la France et la Belgique… mais pas que). Une traque qui obligera les différentes forces de police à passer outre les différents / désaccords / tensions afin d'oeuvrer ensemble au démantèlement du gang des fourgonniers.

Il m'a fallu un peu de temps pour réussir à me poser mes marques parmi les nombreux intervenants policiers (quelle brigade ? quel pays ? avec qui ?), mais finalement chacun a rapidement trouvé sa place dans mon esprit.

Une galerie de flics aux profils divers et variés, il y a ceux qui filent droit dans leurs bottes et dans le respect des règles, ceux qui contournent plus ou moins fortement lesdites règles afin de faire avancer leur enquête et ceux qui franchissent allègrement la ligne blanche avec pour unique mot d'ordre leur profit personnel.

Dépeindre le quotidien de ces flics au coeur de l'action permet aussi à l'auteur de pointer bon nombre de disfonctionnements du système. Les chefs de groupe doivent composer avec un effectif insuffisant, les coupes budgétaires, les tracasseries administratives ou procédurières. Sans parler d'une mission souvent parasitée par les consignes visant à gonfler artificiellement les stats d'efficience afin de faire plaisir aux ronds-de-cuir (procureurs, préfets, ministres).

Bernard Petit aurait pu faire dans la facilité en opposant à « ses » flics, des braqueurs bourrins et sanguinaires. Certes ils n'hésitent pas à faire usage de leurs armes pour arriver à leurs fins ou neutraliser une menace, mais j'ai bien aimé l'esprit de groupe qui soudait le gang.

Le roman va au-delà d'un simple jeu du chat et de la souris entre gentils flics et méchants braqueurs. Il donne aussi de la voix à ceux et celles qui sont entraînés dans la spirale. du côté des flics la difficulté de concilier une vie de couple normale et les impératifs de leur métier. du côté des braqueurs c'est l'incertitude des compagnes au départ de chaque nouvelle opération.

Comme chez Olivier Norek, Didier Fossey ou Christophe Guillaumot, la plume de Bernard Petit est d'un réalisme époustouflant. Il reconnaît volontiers s'être inspiré de plusieurs véritables affaires criminelles pour construire son intrigue, on l'aurait deviné tant le roman dégage une impression de « vécu ». Au-delà du jargon et des procédures, il n'y a que ceux qui ont connu cette réalité qui peuvent la retranscrire aussi bien au travers l'humanité des personnages que via la violence des faits.

J'ai littéralement dévoré les 400 pages du bouquin, impossible de le lâcher tellement je voulais en connaître l'issue. Pour un premier roman l'auteur tire plutôt bien son épingle du jeu. Aucun bémol majeur à signaler, j'ai été conquis de bout en bout. J'espère vraiment que Bernard Petit ne compte pas s'arrêter à ce coup d'essai. Je suis fier de crier haut et fort que La Traque m'a fichu une sacrée claque !
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Les livres oublié de Ge
Des bouquins que j'ai achetés, dont j'ai lu les cinquante premières pages, un livre que j'ai trouvé intéressant puis reposé dans ma bibliothèque en me promettant de le reprendre plus tard. Oui mais, voilà … La traque fait parti de ces polars que j'ai fini par oublier, bien cachés qu'ils étaient au fond de mes bibliothèques et que je retrouve au grés de mes rangements…
La traque de Muriel et Patrick Spens est un roman historique et policier écrit à quatre mains. C'est l'histoire de l'enquête sur l'assassinat d'un officier SS en plein Paris, à la veille de la rafle du Vel d'hiv. La traque nous transporte en pleine Occupation.
C'est un policier français qui va prendre en charge l'affaire du SS assassiné. Il faut dire que Roger Fontenoy, notre inspecteur de police, est un ancien camarade de combat de l'officier allemand. Lui et le futur SS ont participé à la guerre d'Espagne. Son enquête va plonger ses racines dans le passé, un passé trouble ou tout n'est pas simplement blanc ou noir. Ou l'ambivalence est au coeur cette époque tourmentés. On va y raconter quelques personnages inquiétants. On va découvrir Larsen, le double fictif de l'insaisissable B. Traven cet écrivain allemand tour à tour mécanicien, métallurgiste, syndicaliste, comédien, journaliste, photographe, pamphlétaire, romancier et révolutionnaire. Les auteurs vont aussi nous montrer quelques-uns des épisodes les plus étranges de la Seconde Guerre mondiale, et quelques autres qui pourrait expliquer la monté du nazisme en Allemagne. La traque est un polar ardu et complexe. Parfois même il est alambiqué. Et pourtant La traque est un roman dense qui nous marque durablement.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Bernard Petit connait bien les rouages des services de police et nous offre une certaine dose d'exotisme en nous embarquant en … Belgique. La procédure est sans doute très voisine de celle en vigueur en France et ne déroutera pas le lecteur qui a choisi ce titre au vu du CV de l'auteur.
L'ancien chef du 36 ne nous parle pas du « quai » et c'est principalement dans la région de Bruxelles et que se déroule l'intrigue. La narration est chronologique et nous voici à la suite d'une bande de « fourgonniers » qui vont diversifier leurs activités.
Comment les voyous font-ils diversion ? D'un braquage classique à une moins classique prise d'otage d'un ancien ministre belge, ils vont nous leurrer comme ils leurrent la police ou plutôt les polices. Une narration qui s'attache à la chronologie et au factuel, peu de sentiments et parfois une once de psychologie, une bande de malfrats va donc opérer sous nos yeux pendant 432 pages et ça ne sera pas vraiment du tourisme.
L'auteur a choisi un ton professionnel et un souci de précision pour mettre à jour les rouages de cette affaire qui fera la part belle à l'étude des mécanismes du grand banditisme, à l'importance des seconds rôles dans les processus et à la nécessaire collaboration transfrontalière. Une lecture immergée et documentée, passionnante ! Bon voyage en Belgique !

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