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Je n'ai apprécié ni les dessins ni le scénario. Pourtant, ces sujets m'intéressent d'habitude et je verse facilement une petite larme. Mais là , rien. J'ai quand même envie de lire le roman, en espérant réviser mon jugement après.
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Ciprian et sa famille sont une troupe de roms qui sillonnent les routes avec leur spectacle de combat entre un ours et un homme. A l'entrée d'un village où ils se sont posés la famille est accostée par deux individus leur "offrant" un voyage vers Paris, à charge ensuite de rembourser les frais du voyage moyennant quelques petits boulots. Une dette impossible à rembourser bien sût tant les ajouts et les intérêts y sont constants.
Ce ne sont évidemment pas au bord d'une belle avenue qu'il devront s'installer mais dans un camps boueux en banlieue. On assigne à chacun une tâche grâce à laquelle ils devront rapporter de l'argent le soir venu. Sinon gare à leur tête!

Un jour Ciprian au lieu de se rendre dans le métro subtiliser quelques portefeuilles, ses pas le guide vers le jardin du Luxembourg où il aperçoit un gros bonhomme jouer à un drôle de jeu avec une grosse dame, tous deux assis devant un table à déplacer des pions: les échecs. Pendant plusieurs jours Ciprian observe chaque gestes, enregistre tout dans sa tête, au point un beau matin sorti de sa cachette par la grosse dame (Madame Baleine) d'étonner par sa capacité incroyable aux échecs.
Est ce que cela pourrait l'aider à sortir de sa condition? Probablement mais avant il faudra surmonter bien des obstacles notamment l'évacuation du camp.

Le récit débute gaiement auprès de cette famille qui s'arrange d'un rien, puis très vite ça tourne au vinaigre alors que des mafieux entrent dans leur vie. La mendicité et les vols deviennent une activité forcée puis épurée une dette dont ils ne pourront jamais venir à bout: un début d'esclavage. On finit par entrapercevoir un coin de ciel bleu avec Ciprian qui découvre le jeu d'échecs et l'innocence d'un enfant qui n'a pas de prix.
L'histoire est dure mais trépidante où l'espoir d'une vie meilleure ne s'éteint pas. le dessin réaliste bascule entre tons sombres pour marquer l'atmosphère du camps et des couleurs plus gaies qui accompagne notre petit héros.
Je découvre avec cet album de nouveaux auteurs et illustrateurs que j'ai très envie de suivre.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Le fils de l'Ursari [#RuedeSèvres], Lézecheck et la vie ❤

Cyrille Pomès fait montre de son talent de conteur et de dessinateur en adaptant ce chef d'oeuvre de Xavier-Laurent.

Porté par un dessin souple et généreux sublimé par les somptueuses couleurs d'Isabelle Merlet, le récit nous raconte l'histoire du jeune Ciprian, un rom venu en France avec sa famille dans l'espoir d'une vie meilleure dont l'existence allait être bouleversée par la découverte du jeu d'échecs… A travers son destin semé d'embûches, l'auteur aborde avec finesse et sensibilité le sort des migrants, une problématique plus que jamais d'actualité.

Le fils de l'Ursari est un album particulièrement touchant qui ne devrait laisser personne indifférent...
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C'est avec une certaine tendresse que je referme cette bd jeunesse.
Le fils de l'Ursari est l' adaptation du roman éponyme de Xavier-Laurent Petit, fabuleux auteur- jeunesse qui possède à son actif quelques titres publiés chez L'École des Loisirs.
Je dois dire que c'est une histoire très touchante qui est ici adaptée dans un roman graphique au style original.
Nous suivons le périple brutal et injuste d'une famille de roms qui arrive sur Paris suite aux manipulations de divers passeurs . Bien évidemment, la famille tente de survivre comme elle peut entre mendicité et pickpocket. Parmi ses membres, nous suivons plus précisément la vie de Ciprian, un jeune garçon qui va découvrir une lueur d'espoir pour lui et sa famille à travers les "Lézéchek".
C'est avec bienveillance et réalisme que Xavier-Laurent Petit nous parle des roms, fait tomber le voile des apparences pour mieux nous faire appréhender l'intimité d'une famille rom qui a du quitter son pays suite à des menaces de morts de la part des locaux.
Le regard de Petit est juste. Il ne se montre ni condescendant, ni maquilleur. L'auteur tient à capter la vie de cette famille en toute sincérité entre les injustices subies, les menaces, les actes de vols, tout cela dans un semblant de vie ultra-précaire.
Mais le Fils de l'Ursari est également une oeuvre bienveillante, pleine d'amour pour ses personnages. En tant que titre -jeunesse, l'auteur tient à montrer cet élan de solidarité qui entoure le jeune Ciprian et sa famille.
Le style graphique de Pomès et les couleurs d'Isabelle Merlet sont impeccables. Au départ, j'ai trouver les couleurs presques étouffantes comme si le ciel était un couvercle posé sur la tête des personnages. Nous sommes souvent dans une gamme de tons allant du toxique verdâtre en couleur de fond au paisible ocre sans compter une délicate ambiance nocturne. C'est un univers graphique très riche avec diverses ambiances et tons pour chaque scène.
Le fait est que les auteurs n'ont pas voulu enjoliver à outrance le quotidien des roms, les bidonvilles ne sont bien évidemment pas sublimés. Cependant, les auteurs proposent également une ambiance parfois cordiale, apaisante à travers notamment les scènes de famille où les jeux d'échecs.
Enfin notons certains planches qui s'avèrent juste magistrale, notamment une pleine page avec la figure de l'ours juste magnifique.
Le graphisme est à la hauteur de l'intrigue. Il sublime sans être factice et impose suffisamment de style et d'âme pour relever l'empathie autour du Fils de l'Ursari.
Le dessin est vivant , dynamique et mouvementé en accord avec le personnage principal de Ciprian, petite boule d'énergie qui va allez à l'encontre de son quotidien.

Le Fils d'Ursari est sans doute une oeuvre essentielle parmi celles qui prônent la tolérance et l'espoir. C'est un titre que je ne conseillerais pas seulement à la jeunesse mais à un plus large public. Nous y retrouvons une certaine bienveillance toujours rafraîchissante sans naïveté. La fin ouverte reflète bien le ton de ce titre qui ne vaut pas tomber dans les clichés faciles et un ton conventionnel. En tant qu'adaptation graphique, ce titre est juste une petite merveille en harmonie avec l'intrigue original du roman de Xavier-Laurent Petit.
À lire sans regret.
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L'ursari c'est le montreur d'ours. Ciprian est le fils de l'ursari. Nomades, lui et sa famille sont mal vus des habitants de leur pays et vivent avec très peu de moyens, pas mal de débrouille. Chassés, ils se voient proposer une vie meilleure à Paris où l'argent coule à flots. Lorsqu'ils y arrivent, la vie n'est pas celle que les passeurs leur avaient fait croire. Et comme ils doivent rembourser une somme considérable qui augment de mois en mois, les solutions trouvées pour trouver des euros ne sont pas nombreuses. Dans sa tournée de pickpocket, Ciprian débarque un jour au jardin de Luxembourg et découvre fasciné deux personnes qui jouent aux échecs.

Album adapté du roman du même titre de Xavier-Laurent Petit paru à L'école des loisirs, scénarisé et dessiné par Cyrille Pomès et mis en couleurs par Isabelle Merlet. Ce qui m'y a d'abord surpris c'est le trait des dessins qui n'est pas celui que je préfère. Et puis, très vite je n'y ai plus pensé, totalement embarqué dans cette histoire avec la famille de Ciprian. Les conditions de vie des Roms dans leurs pays et celles, une fois qu'ils sont arrivés dans un autre pays dans lequel ils espèrent vivre mieux sont décrites simplement et clairement : les destructions des camps, les relogements, les expulsions, les abris de fortune, les enfants non scolarisés qui traînent dans les rues à la recherche d'argent, les femmes qui mendient, la violence et la haine auxquelles ils doivent faire face quotidiennement, et malgré tout cela une lueur d'espoir en la personne de Ciprian. C'est grâce à ce petit garçon déluré et intelligent que l'histoire ne sombre pas dans le noir total, ainsi, elle est accessible à tous et permet à chacun de comprendre les conditions de vie de ceux dont on longe les campements lorsqu'on prend les autoroutes urbaines.

Belle adaptation à mettre entre toutes les mains, pas les tout petits, mais celles des jeunes adolescents et des plus grands.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Adaptant le roman éponyme de Xavier-Laurent Petit, Cyrille Pomès reprend les grandes lignes du récit et en retranscrit parfaitement les émotions. Les illustrations mettent en avant toute la violence et la cruauté d'une vie imposée par la peur et le besoin de protéger ceux qu'on aime. le trait réaliste et les couleurs « jaunies » apportent une certaine harmonie à l'ensemble. Touchant, ce roman graphique aborde différentes thématiques avec justesse telles que l'immigration, le travail des enfants, l'exploitation humaine ou encore l'illétrisme. Mais c'est la solidarité que l'on retiendra et la lumière d'espoir qu'une simple main tendue peut apporter à ceux qui ont besoin.
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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J'ai découvert la bande dessinée sans connaître le roman.
Juste un mot : magnifique. On dirait que l'histoire est vraie. le personnage principal, Cyprian, est très touchant. On ne peut qu'en sortir qu'avec plus d'empathie pour ce peuple si dénigré en France comme ailleurs, ainsi que pour tous les migrants.

La famille de Cyprian est montreur d'ours, Ursari en roumain. Haïs, détestés par la population, ils partent pour la France. Là-bas, les attend les bidonvilles, des dettes interminables pour rembourser le passeur, le "travail" comme pickpocket ou "nourrice en se promenant dans le métro"... Mais Cyprian y découvre surtout les échecs, qui va changer sa vie et celle de toute sa famille.

Je l'ai lu avec ma fille de 7 ans (CE1), qui a vraiment apprécié et avait du mal à le lâcher. Je pense qu'en lecture autonome, il convient plus à partir du collège.
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Dans le ton des histoires réalistes sociales à la Dickens, remise au goût du jour, une famille de roms fuit la Roumanie clandestinement pour se retrouver en France, à Paris, sous le joug de mafieux qui exploitent la misère. le plus jeune de la famille, Ciprian, pickpocket à ses heures, va se découvrir un don pour les échecs, où cela va-t-il l'amener. C'est une belle histoire réalisée avec un dessin vif et dynamique, une belle lumière, une ambiance colorée efficace. L'émigration, la clandestinité, des thèmes abordés de façon simple car adaptée pour un public jeune, avec une morale très manichéenne, quelques moments durs, et tout ça est très riche en émotions, je n'étais pas loin de sortir ma petite larme à la fin.
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Ciprian, dit Cip', est fils de Roms et montreurs d'ours (ursari) en Europe de l'est.
Cette fois encore, un vol au village de Tamasciu leur coûte d'être chassés.
Vient le chantage à la violence, la destruction de leur caravane, la promesse d'une vie facile en France mais il y a le coût passeur à rembourser.
Vient le bidonville, la débrouille pour survivre et rembourser. Et surtout, lézéchiquier au jardin du lusquembourg....
"On est les fils du vent. La Terre est ma maison". J'ai beaucoup aimé cette BD difficile mais plein d'humour !
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Ciprian raconte la vie de sa famille, une famille rom qui vit dans une caravane en itinérance en Roumanie. le père est montreur d'Ours, avec Gaman, l'ours tout doux qui les a suivi un jour , il simule un combat contre la bête féroce. La jeune fille de la famille passe alors avec un chapeau pour récupérer quelques pièces. Il y a aussi mammada la grand-mère, la maman et le grand frère Dimitriu. La famille est régulièrement chassée par les villageois, les roms ne sont pas bien vus dans ce pays. Un passeur-exploiteur va leur promettre une vie meilleure en France. Commence alors une vie difficile, bidonvilles, exploitation de tous les membres de la famille par le passeur aux exigences toujours croissantes. Mais Ciprian va découvrir le parc du « lusquenbourg » et ses joueurs d'échecs...
Très bonne BD, intéressante. A travers la vie de Ciprian, on comprend les conditions de vie des roms. Leur histoire avant d'arriver en France et aussi leur réalité quotidienne ici.
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