Justesse des mots. Poids des actes. Phrases très courtes entre deux points. Virgule unique pour déglutir, pour cogiter, pas juger.
C'est arrivé dans la vraie vie. A qui ? A lui, à toi, à moi. On ne sait jamais.
Ces pages comme des pastilles digestives. Il suffit de les avaler pour comprendre ce qui s'est passé, ce qui fait de la peine, qui fauche, qui anéantit tout ce que tu croyais être bien.
Mais comprendre « pourquoi », c'est plus compliqué.
Ou t'as merdé ? C'est pas de ta faute si ta femme a eu un cancer. T'as assuré, après avec tes deux gosses. T'es allé au foot et tout…
« On est bien rendus, hein, avec leurs conneries ».
Derrière la colère la culpabilité est mal cachée. C'était nos conneries à nous. de ce qu'on avait fait et surtout pas fait.
Un max de taule pour son ainé quand tout a déraillé.
Roman touchant par l'authenticité des sentiments sans grandiloquence, je fais un parallèle avec le roman : « Leurs enfants après eux » de
Nicolas Mathieu, non pas par la taille du livre mais par la force des auteurs à « faire passer » des émotions que j'ai vécues, des impressions qui me ressemblent.
Heureusement que chaque jour procure davantage de bonheur à «
Ce qu'il faut de nuit ». Interrupteur.