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4,05

sur 110 notes
Moi ce que j'aime dans un roman, c'est quand les écrivains « travaillent de la langue », comme un ébéniste travaille le bois c'est ce que j'aime chez San-Antonio alias Frédéric Dard (où l'inverse va savoir!!!).
Hors dans ce livre l'auteur (génial) nous comptes les aventures de Requiem, un prêtre (souvent défroqué) exorciste.
Ça ressemble à San-Antonio, un bel hommage, c'est beau comme du Frédéric Dard. Un grand merci M. Petroski, vous avez la même verve (j'ai bien dit verve...) que mon auteur favoris, le choix d'un prêtre comme personnage principal (un prêtre pas tout à fait comme les autres) est une idée géniale.
A lire par tous les inconditionnels de San-Antonio et les autres...
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- ‘Jour m'dame ; Il est pas là le cureton aujourd'hui ? J'voulais la fessé - heu, m'confesser…


- Aaah non mon frère, le père Lehydeux est pas en état de sonner les matines aujourd'hui ; T'es pas au courant ? Si t'as jamais vu un cureton tirer littéralement le diable par la queue, viens que j'te raconte : je m'appelle Soeur Onee et je t'emm…ène, dans les coulisses de la justice divine !


Ouais j'te vois v'nir, tu te dis : Avec un titre pareil, si le père Lehydeux il est cul-raie, ça ne peut être qu'en deux mots ou j'men mord une.


Et pourtant ! Défroqué, souvent, mais prêtre, pas de doute : Puisque c'est à la confesse qu'il aura vent de cette histoire à l'origine de son kidnapping.


C'est la faute de Martine à l'Eglise, tout l'monde sait que c'est une prostipute qui tourne des films porno genre Martine à la plage (sex on the bitch), Martine à la campagne (beurk), etc… Sur le net tout le monde la voit en clair, sans décodeur. Bah quoi, « Aimez-vous les uns les autres », vous connaissez pas vos classiques ?


Mais quand un e-mail anonyme lui propose de tourner Martine à l'école, là, même elle, elle pas-nique et vient con-fesser ses péchés au père Lehydeux (qui les a toujours). Merde, les mises en cène pas très catho ok, mais les mômes on touche pas, ça c'est dégueu. le père Lehydeux, lui, il comprendra : si tu connais les cénobites tranquilles (non te marre pas comme un con, elle est facile), lui n'est pas d'ceux-là, ce sera le dernier à porter un jugement : Il a l'habitude de chasser le diable qu'il a au corps. Et s'il se fait parfois sonner les cloches par le Vieux, il trouve toujours les arguments qui tuent pour retomber sur sehydeux. Pieds. Tu croyais quoi ?!


« C'est quoi une salope Martine ? Une salope c'est simplement une femme qui couche un peu trop aux yeux de celles qui ne couchent pas assez.
- Curé, vicelard et philosophe, tout un programme ce Requiem », qu'elle dit La Martine (et poète avec ça).


Et puis, s'il se fait appeler Requiem, c'est pas u-nique-ment parce qu'il chasse le sien, démon : le père Lehydeux, il se veut « un peu comme un agent secret du bon Dieu si tu veux, un homme de main, un bodyguard of gode ». Ça t'en bouche un trou, hein ! Quoi, c'est pas ça qu'on dit ?


Bref. Requiem, il est prêtre exorciste. Même si pour ça, il a des techniques pas très catholiques, et qu'il applique la justice divine de façon très personnelle. « Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine », demandait Charles, cueillant les fleurs du mal… (elle est pour toi celle-là, frère Nimportequoi, tu te reconnaîtras).


Alors quand, après s'être con-fessée de plusieurs façons confidentielles à notre père, la p'tite Martine est retrouvée crucifiée au dessus de son pieu, là, pervers pépère voit rouge :


« C'est un des homicides les plus sadiques de ma carrière jeune homme. J'en ferai presque à vous dire qu'il a été commis par le diable en personne ! »
« Je lève les yeux et pense, assez fort pour que le Patron entende : « Le diable, Boss, ce n'est pas moi qui l'ai dit mais l'toubib, donc je vais leur faire un exorcisme haut de gamme, et y'aura rien à me redire ! »


Faut jamais provoquer la divine colère de Requiem, mon frère, il est comme un fou après.
Dans cet opus, Requiem part en croisade contre un gros calibre… fourré dans le dark pas très net. Mais il a juré de débarrasser sa paroisse de ce pécheur, alors croix de bois, croix de fer, j'espère que s'il ment il n'ira pas en enfer… Parce qu'il ne fait qu'ça ! Tu l'auras compris, ce p'tit polar à la croisée de San Antonio et Don Camillo - quel homélie-mélo - en promet de belles. Si ce n'étaient les coquilles qui parsèment cette édition, son chemin de croix paraîtrait même pas si terrible tellement il est jouissif. Sam, que Dieu te bénisse pour cette découverte qui m'a fait sourire !


Quant à toi mon frère, si tu veux prolonger le plaisir, tu peux aller voir la série d'Arte : « Ainsi soient-ils », qu'un (babel)ami m'a conseillée. Des jeunes prêtres qui rentrent au séminaire des Capucin à Paris, des intrigues avec le vatican mais aussi leur vies de jeunes de maintenant, qui tentent de… marier leur vie à celle d'un Dieu ayant autant de visages que de pères pour porter sa parole… Divine dramédie !


Sinon, avec ça, tu r'prendras bien un peu de vin de messe ?


- Amène ! Santéééé aux moiiiiiines !

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Tu parles d'un Requiem toi ?! L'a rien de reposant ce bouquin, à commencer par le titre, t'as vraiment envie que tes futurs lecteurs se prennent une mandale par leur libraire préféré. Pis quand ils l'auront lu, à confesse ils iront, pis c'est pas leur " Bénissez-moi mon père, parce que j'ai péché..." qui les sauvera, excommuniés ils seront, pis pour ceux qui avoueront avoir pris leur pied, au bûcher ils se réchaufferont, en même temps vu les trombes d'eau qu'on se prend sur la tronche, de démarrer un feu va relever du miracle.

Perso, j'm'en tape de l'excommunion, car, à la question de papa et maman " Veux-tu faire ta communion ? " je leur ai répondu, un ferme et définitif, NON!

Alors, l'hérétique que je suis va claironner tout le bien qu'elle en a pensé de ce nouveau Petrosky. Requiem, un savant mélange de Père Karras, de Père Callahan, et de Père Gilbert en plus trash, car ce Estéban Lehydeux les dix commandements et les 7 péchés capitaux connaît pas, plutôt à user des méthodes expéditives de l'inspecteur Callahan et de Paul Kersey, qui éradiquent le mal avec leur flingue, pour le visuel et l'efficacité rien de mieux, comme ce curé j'vous dirais. Un curé fantasque, l'antithèse du curé de campagne qui préfère lire du Frédéric Dard à la bible, adepte des réparties audiardesques, morbleu, que je me suis régalée. Même qu'il me faut avouer, qu'un peu plus de temps en sa compagnie n'aurait pas été de refus et qu'une fin travaillée au corps et moins expéditive aurait été un vrai délice...

Estéban Lehydeux dit Requiem n'est indéniablement pas venu pour beurrer les tartines, j'en redemande et attends avec impatience de nouvelles trépidantes tribulations.
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C'était par un belle matinée ensoleillée en Normandie (bien sûr que c'est possible !) que je me rendais au salon du livre du château de Bizy à Vernon.
C'est dans ce très beau cadre que se déroulait la seconde édition dudit salon.

Quelque chose pourtant me chiffonnait un peu, le côté un peu guindé de l'évènement, l'ambiance châtelaine ne me met pas très à l'aise...

Et voilà que je remarque ce type chauve arborant un t-shirt à l'effigie de ce cher vieux Gabin (dit le Dabe) agrémenté de sa célèbre formule "Je boirai du lait quand les vaches mangeront du raisin".

L'individu présente sa production écrite, je m'approche et découvre des polars, je lis le 4 ème de couverture, et dit à l'auteur "On a lu San-Antonio, n'est-ce pas ?:"
Et d'entamer une brève, mais intéressante conversation, portant notamment sur le fait trop peu connu que Michel Audiard était aussi romancier...
Enfin bref....

Tout ce préambule pour vous dire que j'ai bien aimé le roman de cet émule assumé de Frédéric Dard.
Les grincheux pourront dire que les aventures d'Estéban Lehydeux, dit Requiem, sont vraiment contées "à la manière de..".

Mais s'il est vrai que Petrosky reprend les codes San-antoniens, comme le fait de tutoyer et se moquer de son lecteur, il place tout de même quelques belles saillies de son cru comme celle-ci :"Décidemment cette femme est une perle, et le comble c'est que je me l'enfile."

Bon, je ne vais pas vous dire que c'est le meilleur livre que j'ai lu depuis longtemps, blablabla...
Mais j'ai passé un bon moment avec un auteur qui sait distraire le lecteur, et ça pour moi, c'est déjà beaucoup.
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Après San-Antonio et Berurier j'ai rarement eu l'occasion de lire des romans policiers qui n'évitaient pas les pièges du grossier et de l'ultra violence jusqu'à saturation ! Mais n'allez pas croire que c'est une lecture tranquille !

Ici c'est toujours à la limite comme le duo précédemment cité mais ça reste dans l'argot “fleuri” et qui tombe à point ! le personnage principal n'est pas un enfant de choeur, loin s'en faut, mieux ou pire c'est selon : un prêtre-exorciste, fin connaisseur des bonnets 95D et des alcools ! Pas défroqué mais déculotté plus souvent qu'à son tour !

Nom de code : Requiem mais ne croyez pas qu'il veuille qu'on le lui célèbre à sa gloire ! Il a une façon bien à lui d'exorciser des pédophiles tueurs et sadiques ! Pas de dentelle mais la pilule passe grâce à l'humour et l'autodérision ! L'auteur sait jouer des mots et s'en joue pour pondre un polar qui tient la route !

Le titre m'avait tapé dans l'oeil et ça pouvait passer ou casser ! C'est bon, je vais rempiler !

#JemappelleRequiemetjet #NetGalleyFrance

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge RIQUIQUI 2021
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Je viens de refermer ce livre de Stanislas Petrosky dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à ce que je lise une critique de son livre sur Babelio il y a quelques semaines. Ce n'est pas tant la critique que le titre du livre qui m'a interpellé. En effet, celui-ci avait de quoi titiller mon esprit irrévérencieux !

Donc que vous dire après ma lecture .... je pense qu'au vu du nombre d'étoiles que je lui ai attribué, vous devinerez aisément que je suis totalement tombé sous le charme de cet auteur (attention, ne vous méprenez pas, je parle simplement de sa littérature ...). Mais contrairement aux apparences, ce ne fut pas chose acquise immédiatement. En effet, il m'a fallut un petit temps d'adaptation au style atypique d'écriture de cet auteur. Puis progressivement, je me suis laissé emporter par l'histoire mettant en scène ce prêtre-exorciste hors norme (s'il était de confession musulmane, je dirais qu'il pratique le Coran alternatif ! ).

Au final, un petit roman policier mais pas que .... (c'est pas moi qui le dit, c'est écrit sur la couverture ! ) qui vaut vraiment la peine d'être découvert, en tout cas par les lecteurs qui, comme moi, ne sont pas rebutés par le politiquement incorrect.

Maintenant j'ai hâte de pouvoir me plonger dans le deuxième volet des aventures de Requiem "Dieu pardonne, lui pas !"

A bon entendeur ...!
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Requiem, de son vrai nom Estéban Lehydeux, est un prêtre exorciste, enfin, lui ce qu'il chasse ce sont des démons un peu particuliers, des malfaisants en chair et en os qui ne méritent pas de passer par le bras de la justice, car ils risqueraient de s'en sortir, mais bon, le concept est le même, il faut les détruire et pour ça, Requiem ne se défend pas trop mal.
Requiem va être contacté par Martine, une de ses paroissiennes, car elle a reçu une proposition d'emploi qui la met mal à l'aise, en lien avec les petits films « maison » qu'elle tourne chez elle, mais là, ce qu'on lui propose de faire est très loin de son registre habituel et lui fait très peur.
Ce roman policier humoristique est un savoureux mélange de San Antonio et de dialogues façon « Audiard ».
Bien sur le personnage principal est excentrique, voire très exagéré, mais parfois, ça fait du bien de se lâcher un peu avec la vertu et le politiquement correct.
Alors oui, il y a du sexe, beaucoup, et de la violence, encore plus, c'est cru, vraiment très drôle, mais jamais vulgaire.
Un grand merci aux éditions Eaux Troubles et à NetGalley pour cet envoi.
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Le commissaire San-Antonio a un fils ! Et je parle pas du rejeton qui écrit ses aventures à la place de son père, non, je parle d'un vrai fils !

« Trash Cancan » ne le sait pas encore, mais ce fils, San-Antonio l'a eu avec Don Camillo, Audiard, le Père Gilbert et Soeur Marie-Thérèse des Batignolles ! Partouze totale.

Tout ces gènes – que dis-je ? la crème de ces gènes – ont été enfournés dans la matrice de Stanislas Petrosky pour donner naissance à Esteban Lehydeux, dit Requiem, prêtre de son état.

Non, je n'ai rien fumé la moquette, je sais toujours comment on fait des enfants et comment on peut ne pas en avoir. Ici, je parle d'une naissance littéraire, bien entendu, pas une véritable. L'enfant aurait eu une vie de dingue avec ses 4 pères et cette mère !

Ami(e) lecteur(trice), toi qui prend la peine de lire cette bafouille, toi qui perd du temps de vie à lire mes conneries, va plutôt te procurer le dernier roman de Petrosky, il est bien plus drôle que moi, plus doué, et plus politiquement incorrect que moi.

Si tu es dans une période de blues profond et que tu n'es pas une grenouille (ou un crapaud) de bénitier, ce roman déjanté (dont l'auteur a trempé sa plume dans le même encrier que San-Antonio et à été biberonné aux Tontons Flingueurs) est fait pour toi !

Certes, le personnage principal – un prêtre !! – est non conventionnel, a la bite en chaleur, la fourre dans quelques chattes (parfois dans des culs) boit du Jack's à la communion, des bières aux repas (des bières belges !), fait quelques exorcismes de temps en temps, roule en Mustang, manie l'argot et a un langage de charretier, mais, ma foi, il me plait bien ce cureton !

Bordel de Dieu, il en faudrait plus des comme ça parce que lui, quand il fourre son crucifix dans une foufoune (ou dans l'entré des artistes de la dame), elle a plus de 18 ans d'âge et est consentante, nom de Dieu. Et puisqu'il te le raconte si bien, on ne peut que lui donner son pardon. Pas vrai, Dieu ?? Oups, il est en colère sur son curé non conventionnel, Dieu.

Une enquête assez hard, dégueu, où les estomacs devront s'accrocher, des cascades sans filets, des extrêmes onctions adressés en paquet économique à des salopards de raclure de bidets, de la baise, de l'alcool, des gros mots, de la baise, quelques énervements et voilà notre prêtre agissant en Sherlock déguisé en Bruce Willis.

Je me suis fendue la poire durant toute ma lecture, avec les réflexions de Esteban – Requiem – adressées à son lecteur ou à ses ouailles.

Purée, l'auteur avait vraiment bouffé du San-Antonio, mais pas de trop, puisqu'il y a quand même de la profondeur dans son roman et je ne parle pas que de celle durant les scènes de sexe débridé.

Par contre, deux fautes, Stanislas (tu me permets ?) : dans ton roman, ton personnage ne s'adresse qu'à un potentiel lecteur mâle… Comment oses-tu mettre ainsi de côté la moitié de la planète Terre en oubliant une potentielle lectrice ?? Là, tu mériterais que je prenne un cierge pascal pour te le foutre, avec de l'élan, dans… ta tête ! What did you expect ?

Deuxième faute dans la crucifixion, très cher : on ne plantait pas les clous dans les paumes des mains, mais dans le poignet, entre le cubitus et le radius (mais je te pardonne, parce que même si tu as visité 1.000 églises, tu les as tous vu plantés dans la paumes des mains – fatale erreur dans les églises, mais tu me diras que s'il n'y avait que ça…).

Vous savez quoi, chers lecteurs et chères lectrices ? Ce roman, je ne vais pas le ranger dans ma biblio, non, je vais le garder à portée de main et au moindre coup de blues, je me lirai un chapitre des aventures de Requiem et je serai repartie sur le bon chemin, celui du rire et de la bonne humeur.

On peut postuler pour devenir la bonne du curé ?? Parce qu'avec un prêtre comme Esteban, moi, je retourne à messe !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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# Quand Gainsbarre rime avec Audiard et Dard tout là-haut #
Vade retro Estéban, requiem pour un monde poétique

Les premiers paragraphes surprennent et puis "on s'y fait...
et même plus si affinités :D
Conseil: une salière à portée de main au cas où Estéban s'inviterait à votre table et une rate qui se dilate un peu beaucoup (ou pas du tout). Tout dépendra de votre esprit tatoué (ou pas) à cette poésie poétique qui poétise

Personnellement, je l'ai apprécié ce mélange sucré-salé-poivré
Il est terrible ce curé-là
Écoute les orgues
Elles jouent pour toi
Il est terrible cet auteur-là
J'espère que tu aimes
C'est assez bon non
C'est Requiem
et son auteur l'a écrit spécialement pour toi 😃

Chez Eaux Troubles éditions que je remercie pour la découverte
Plaisir garanti (ou pas)
Pari gagné en ce qui me concerne.

Ah poésie quand tu nous tiens
tu nous en fais écouter de drôles de requiem
Je m'appelle Requiem et Je T'M ---
sous le nom de plume de Stanislas Pétrosky
Merci à NetGalley pour ce partage et la rate qui se dilate :D

# Quand Gainsbarre rime avec Audiard et Dard tout là-haut
# Plaisir lecture # Polar # J'ai la rate qui se dilate
# Poésie # Musique # Baudelaire # Over the rainbow # Higelin


Horreur malheur, cet auteur a déjà déteint sur moi
Va falloir que j'aille à confesse, Estéban svpl ;))
Y a comme 1 M en trop qui s'est glissé dans ce retour.
Ne cherchez pas, pensé trop haut trop fort tout bas :D
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Chez l'Atelier Mosésu, ils ont leur embaumeur. Un personnage bien trempé, qui résout des intrigues ( oui, rappelle-toi je t'en ai déjà parlé..Non sérieux tu t'en souviens pas. Allez je sais être gentille ( hé, je vois ton sourcil se lever là ) je te mets liens ici, là et encore un ( t'es content tu as de quoi lire gratos). Donc je disais Mosésu a son embaumeur,les Editions Lajouanie ont leur curé. Et pour une fois, c'est un curé que j'aime. Car de toi à moi, les bondieuseries ce n'est pas mon truc. Mais là tu as curé qui aime picoler et la luxure, enfin qui l'assume quoi . Il adapte les préceptes catholiques à sa sauce. Il joue du chapelet si tu vois ce que je veux dire ! Bref, il n'est pas un simple curé comme tu l'auras compris. Il est exorciste. Mais comme il le dit si bien, il ne rencontre pas souvent ce genre de cas :


Donc, il poursuit d'autres démons..Certains hommes.
Alors quand Martine rentre dans sa paroisse. Qu'elle lui demande son aide. Et quand plus c'est une actrice porno avec qui il peut se détendre. Il n'hésite pas longtemps

Si tu n'as pas d'humour, passe ton chemin ! Voilà c'est dit, ce roman c'est une lecture au deuxième voir troisième degré. Tu as une intrigue , une histoire vraiment gore, mais avec une écriture légère. En plus, tu as pleins de jeux de mots (plus ou moins fins d'ailleurs !).
Je n'ai plus l'habit de prêtre, mais la bite prête.
T'as compris c'est un roman pour se détendre ! le curé s'adresse à son lecteur régulièrement, limite en se foutant de sa gueule d'ailleurs . J'espère pour toi que tu n'as pas un égo démesuré sur tes prestations sexuelles, car tu en prends pour ton grade Bref, quelques descriptions qui du coup te permettront de titiller ta libido ! il se rattrape bien l'auteur sur ce coup !

Tiens en parlant d'auteur, tu as lu le nom sur le titre ?? Oui c'est un nom qui t'est familier...Et pas qu'un peu si tu es un fidèle du blog ! Stanislas Petrosky est un auteur que je suis avec fidélité ! Pourquoi ? Parce que j'aime sa plume (bah oui c'est facile ça !), mais qu'en plus il m'étonne à chaque fois ! j'explique ! le premier roman lu de l'auteur Ravensbruck mon amour est un roman sur la Seconde Guerre mondiale , le second L'amante d'Etretat est une histoire noire sur le deuil, la dépression et maintenant cette histoire de curé. Cet auteur se met en danger ! Il ne reste pas cantonné dans un univers littéraire et rien que pour ça, je reste admirative !

En tout cas, vous l'aurez compris, j'ai pris un grand "plaisir" à lire ce bouquin ! Offrez-vous cette détente 😏

Je termine juste par une question pour l'auteur ...Requiem comme Requiem de Hans-Christian Schmid (film de 2006 qui raconte un peu beaucoup l'histoire d'Anneliese Michel ! ) ?
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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