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Gojko Lukic (Traducteur)
EAN : 9782020790154
383 pages
Seuil (24/08/2006)
3.77/5   13 notes
Résumé :
Entre l'Occident et l'Orient, entre Rome et Constantinople, sur la ligne de fracture de la chrétienté, assailli d'un côté par les croisés, envahi de l'autre par les barbares venus de l'Est, un petit pays, la Serbie, cherche son chemin. C'est ce qu'illustre la métaphore centrale de cette oeuvre, celle de l'église du Saint-Sauveur qui, avec le monastère dont elle fait partie, avec ses moines et la population réfugiée des environs, s'élève dans les airs pour échapper ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un monastère serbe s'envole pour échapper aux assauts d'un très-terrible prince bulgare. Un doge aux yeux gelés prend Constantinople pour s'emparer d'une plume d'ange. Une impératrice byzantine du XIIIème siècle fait une grossesse dans ses rêves et accouche au XXème siècle…
Un roman de Goran Petrović est toujours un événement. Comme dans Soixante-neuf tiroirs, le lecteur est hapé dès la première page par un roman d'une beauté et d'une imagination sans précédent. Tout s'imbrique, se répond, fusionne comme une grande icône polyptique à caissons, marges, frises et phylactères. Si la fantasmagorie revisite l'histoire de la Serbie, elle n'en cache pas moins le désarroi de son auteur sur les récents conflits qui ont obscurci son pays. Et si le roman semble aller dans toutes les directions à la fois, on comprend que l'auteur n'a, finalement, qu'une envie, celle de raconter des histoires.
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Mon avis (Avril 2011) : C'est par hasard, que je découvris ce livre, pour lequel je ne sais si le terme de roman peut ‘appliquer. Certes, il s'agit bien d'une histoire, en l'occurrence plusieurs s'entrechoquant..L'Eglise Saint Sauveur et son monastère volant dans les airs prend-elle de la hauteur pour comprendre la vie de BOGDAN, ce fils de l'impératrice PHILIPPA, qui ne verra jamais son fils vivre..7 siècles plus tard ? Ou n'est ce qu'un moyen de se concentrer sur la puissance des doges vénitiens, à la tête de la 4ème croisade ?
Je n'ai aucune réponse à apporter tant ce livre est unique et indescriptible, mais une seule et tenace certitude : il ne s'agit pas d'un roman historique. Découpé non pas en chapitres mais en Livres – on croirait, par moment, lire la Bible -, l'oeuvre est découpée en 40 parties, représentant les 40 jours de ce siège (vous comprendrez, qu'il ne s'agit en rien d'un assaut).
L'écriture est riche – et on doit féliciter, outre l'auteur, le traducteur – mais précise, alors que l'érudition est omniprésente. Goran Petrovic cherche-t-il à nous parler, à mots couverts, de son pays, la Serbie, qui se cherche ?
Inclassable donc, je vous conseille vivement ce roman, qui fait de Goran PETROVIC un auteur à suivre et à relire. Vous entamerez ce livre, et ou vous serez conquis, ou alors, vous ne passerez pas le cap des 2 ou 3 premières journées (chapitres) tant l'oeuvre est déroutante…Personnellement j'ai été jusqu'au bout, regrettant que ce siège ne sure pas plus longtemps…


Lien : http://leslivresetlemonde.bl..
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Honnêtement, je n'ai pas compris grand chose. La culture slave me fait-elle défaut? Ce type de roman est-il trop imagé pour moi? (je ne suis pas fan de Boris Vian) En tout cas, j'ai suivi péniblement l'histoire en espérant, page après page, trouvé une cohérence ou une symbolique... Je n'ai toujours pas trouvé... Si quelqu'un peut m'aider, je suis preneur.
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Roman qu'il faut lire comme on écoute une grande symphonie : les idées, les images, les couleurs fusent de partout à travers plusieurs époques. C'est un livre qui m'a littéralement transportée quand je l'ai découvert et que je reprends de temps en temps quand je veux respirer un air qui me sorte du quotidien. Traduction remarquable.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Dès l'époque d'Ouroch 1er, il était d'usage de poser aux frontières du royaume des filets dans lesquels le vent apportait diverses voix et paroles du pays et de l'étranger. Des agents spécialisés, appelés furets, choisis pour leur curiosité naturelle, triant minutieusement tous les matins leur contenu et en faisaient de petits tas en séparant l'important de l'insignifiant. Après les nuits venteuses, les filets débordaient et on y trouvait de tout : tendres chuchotis amoureux venus de la lointaine Antioche, fragments les plus grossiers d'une dispute entre deux boulangers de Thessalonique, voix forte d'un esclave qui, en jouant du bâton et en lançant l'avertissement «Écartez-vous, laissez passer», ouvrait le chemin à son maître dans la cohue du forum de Constantinople, airs sifflés pour se distraire par un vagabond ou quelque caravanier ragusain qui suivait le lit de la Drina, et autres fariboles.
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