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3,86

sur 232 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Boutonnant le tailleur qu'elle mettait habituellement pour sortir et en arrangeant, sans nulle nécessité, sa mise en plis toute fraîche, « Il est indispensable d'être décemment vêtu, on ne sait jamais qui l'on peut rencontrer.... » énonce Natalia Dimitriévitch, la vieille dame du roman de Petrovitch à sa jeune dame de compagnie, alors qu'elles s'apprêtent à faire une lecture simultanée . Les livres, la lecture ce passe temps sacré, notre passion commune à tous, est au coeur de ce récit qui nous est présenté à travers un livre mystérieux sans personnages et son lecteur Adam Lozanitch étudiant en littérature. Adam s'immerge dans un livre au point d'y vivre et d'y faire des rencontres, celles des personnes qui lisent le même livre que lui simultanément; ici en l'occurrence des lecteurs qui sont probablement les derniers possesseurs d'un exemplaire de ce livre rare. Étrange non ? Pas tant que ça....L'espace littéraire , même humble peut embrasser une multitudes de choses et s'étendre à des domaines jusqu'alors inconnus à notre imagination, nous permettant de vivre une double vie, et même comme ici de rencontrer entre nos lectures et nos réalités quotidiennes des personnes inconnues à la faveur d'une lecture simultanée, "ou n'était-ce là qu'une illusion due à un excès de littérature et à une carence de vie ?" Et oui , l'excès de littérature comme tout excès est une activité dangereuse 😊 ! Et c'est ce qui nous arrive dans ce récit fabuleux d'un auteur serbe jusqu'alors inconnu pour moi. le temps d'un livre, ouvrant dans l'ordre voulu soixante-neuf tiroirs qui s'emboîtent comme des poupées russes dans 8 "lectures" et un épilogue, chacune ornée d'un frontispice illustrant vaguement son contenu, on entre dans le labyrinthe d'une double vie entre monts et merveilles ! Un bijou littéraire où s'entremêlent réalité, fiction, rêves et poésie, et qui encore une fois donne la preuve que chaque livre peut réceler sensations et ressentis très divers selon celle où celui qui l'aborde ( l'exemple de l'avocat qui détruit par jalousie le livre qui passionne sa femme est unique et superbe). Si le sujet vous intéresse et que vous voulez tenter l'expérience unique d'une lecture fantôme d'un livre fantôme aux personnages fantômes 😊 afin de franchir la ligne d'horizon, ne passez pas à côté !

VERBA VOLANT, SCRIPTA MANEN
Les paroles s'envolent... —... les écrits demeurent !

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« Soixante-neuf tiroirs » est un roman bien étrange, un voyage au coeur des livres. Il s'en dégage une atmosphère un peu surannée qui m'a beaucoup plu.
J'ai eu envie de le lire après l'excellente critique d'Afleurdelivres que je remercie pour ces précieuses recommandations.
*
Ce roman est une invitation au voyage, un voyage dans le temps, dans l'histoire de la Serbie, mais aussi dans l'espace, entre réalité et l'imaginaire des livres.

« C'est un temps dans le temps. »

La lecture permet de se plonger dans des univers riches et complexes crées par des auteurs. Mais ne serait-ce pas fantastique si vous aviez la faculté d'entrer physiquement dans un livre et de devenir un acteur du roman ? Ne serait-ce pas une belle expérience de partir à la rencontre des personnages du roman et des autres lecteurs qui ont réussi, eux aussi, à s'introduire dans le même livre que vous ?

« Depuis un an, en lisant, il lui semblait parfois rencontrer d'autres lecteurs. de temps en temps, peu souvent, mais toujours plus nettement, il se rappelait ces autres personnes, pour la plupart inconnues, qui lisaient en même temps que lui le même livre. »
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Cette histoire se décline en soixante-neuf chapitres, comme les soixante-neuf tiroirs que composeraient un meuble ancien, chaque compartiment composant une entrée dans le livre et recélant des informations permettant de reconstituer tout le récit.

« Un secrétaire en bois de rose et de citronnier. Il est vrai que vous n'allez peut-être pas le comprendre d'emblée, car il s'agit d'un vrai labyrinthe de compartiments secrets. Mais, si l'on ouvre chacun des soixante-neuf petits tiroirs dans l'ordre voulu, le double fond du soixante-dixième donne aussitôt sur un espace sans fin. »
*
Adam Lozanitch, jeune étudiant en lettres, est engagé par un mystérieux couple pour retoucher un livre publié en quelques exemplaires, un roman singulier à la reliure en maroquin rouge, de confection luxueuse pour l'époque, et écrit par un certain Anastase S. Branitza.

« Malgré la froide reliure en maroquin, le livre était chaud, intensément vivant, son pouls secret battait sous les doigts du jeune homme. »

Belgrade 1936
Adam ouvre le roman de cet auteur inconnu qui débute ainsi :
« Alentour, aussi loin que portait le regard, s'étendait un jardin d'une somptueuse beauté… »

A peine commence-t-il sa lecture qu'il s'éprend de cet endroit retiré du monde, richement décrit.
Adam est de plus en plus intrigué par cet univers merveilleux et foisonnant, attiré par cette magnifique demeure ceint d'un parc incroyable et reposant, tout en s'étonnant de n'y rencontrer aucun personnage et donc aucune intrigue.
Et puis, au détour des pages, des rencontres de lecteurs passionnés comme lui.
*
L'écriture poétique de l'auteur et le travail de traduction sont impeccables. Goran Petrovic distille une atmosphère fascinante, à la fois fantastique, onirique et réaliste.
La construction du récit est admirable. Par de multiples entrées, Goran Petrovic tisse des liens qui s'entrelacent entre les différents personnages. Petit à petit, les personnages se révèlent, pas tous très sympathiques.
Une autre grande réussite, c'est de créer un univers fictif imaginaire sur un fond historique bien réel, celui de l'histoire de la Serbie au XXème siècle. L'auteure évoque au travers de son beau roman la guerre, le communisme, mais il ne s'y appesantit.
*
Ce roman est une ode aux livres, un éloge à la littérature comme moyen de s'évader du quotidien, de fuir la réalité de la guerre.

« Ce vent-là charriait aussi le froid des guerres voisines, de plus en plus proches, vous plongeait la frayeur dans le coeur et l'âme… »

Il nous parle également de l'effritement de la mémoire et du pouvoir des mots et des livres.

« Notre langue est ce qui toujours nous reste… »
*
J'ai adoré l'esprit inventif de l'auteur, sa très belle écriture, l'originalité dans la construction du récit. Mais c'est aussi un roman exigeant, qui demande de la concentration tant le récit rebondit de personnages en personnages.
Un superbe roman, surprenant et intelligent, que je vous conseille vivement.
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L'histoire surprenante que tisse ce roman est un éloge ludique des grands espaces de la lecture sans lesquels certains de nous ne sauraient respirer.
Ce livre est sans doute l'un des meilleurs romans que j'ai lus depuis longtemps : l'écriture est magnifique, pleine d'images, de poésie et d'inventivité, et est au service d'une histoire passionnante. La littérature post-yougoslave arrive là où on ne l'attendait plus : pas une seule référence aux récents conflits dans ce livre, mais un merveilleux et un imaginaire débridé profondément salutaire.
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C'est rare de terminer un livre et de vouloir le relire immédiatement. C'est ce qui m'est arrivé avec ce roman serbe inclassable.
Comme ce secrétaire en bois de rose et de citronnier qui présente 69 tiroirs, à ouvrir dans un certain ordre pour atteindre un double fond qui s'ouvre sur un espace sans fin, le roman est composé de 69 chapitres qui nous délivrent des tas d'informations dans le désordre. Et ce n'est qu'au fur et à mesure de la lecture qu'on tire les fils, qu'on fait les liens, qu'on lève le voile sur des éléments qui nous ont paru obscurs auparavant. Il est alors bien tentant de le relire muni des clefs de compréhension... Ce que je ne ferai pas tout de suite, tant d'autres lectures m'attendent.

Goran Petrovic a exploité à l'extrême la mise en abime. Et s'il était possible d'entrer dans les romans que l'on lit? Et si on y rencontrait d'autres lecteurs, qui lisent la même phrase, au même moment, exactement? Et s'il était possible par les mots de remanier l'histoire?
Au-delà de cette approche totalement inédite aussi bien sur le contenu que dans sa construction, l'auteur interroge aussi le lecteur compulsif: en se plongeant régulièrement dans la vie de personnages fictifs, ne passe-t-il pas à côté de sa propre vie? A moins qu'on puisse passer sa vie dans les romans, qui sait?

La plume de Goran Petrovic est envoutante, maligne, impertinente parfois. Elle vous happe et, un peu à l'image de ses personnages, quand vous lisez son roman vous êtes là sans être là.
En toile de fond, c'est l'histoire de la Yougoslavie durant la première moitié du 20e siècle qui se déroule; sans alourdir l'intrigue, par touche.

Ces 69 tiroirs ne ressemblent à rien d'autre de ce que j'ai pu lire. Bien entendu que parfois, on pense un peu à Carlos Ruiz Zafon, certains vous parleront aussi de Garcia Marquez (que je n'ai pas encore lu, donc, je n'ai pas d'avis sur la question) mais c'est fugace, presque comme une idée éphémère qui vous effleure et part aussi vite qu'elle est venue.

Un livre interpellant à plus d'un titre, la découverte d'une littérature serbe que je ne connaissais pas, un roman intelligent, poétique, onirique... tout pour séduire les amateurs de littérature prêts à vivre de nouvelles expériences et à lâcher prise.
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Adam Lozanitch, un étudiant en langue et littérature serbes et correcteur provisoire du magazine bimensuel de tourisme et nature Beautés de notre pays, est capable de tâter le pouls d'un texte rien qu'en posant la main sur un livre. Je m'y suis essayé après ma lecture, et bien je confirme, le pouls secret de ce livre battait bien sous mes doigts, brûlant des angoisses et des espoirs fiévreux de l'auteur dont il est question entre ces pages et dont on découvre l'étonnant destin...Forcément plus simple quand on a lu le livre ;-)
Et quel livre ! Un livre érudit, intelligent, savoureux, un soupçon exigeant pour ceux qui n'aimeraient pas les lectures non linéaires, quelques petites longueurs aussi, mais qui valent vraiment la peine d'être surmontées. Car tourner les pages de ce livre, c'est avoir dans ses yeux, quelque chose qui est de l'ordre de l'enchantement, de l'émerveillement. Il est bluffant, éblouissant. Quelques gouttes de ce texte et c'est l'enivrement assuré ! J'aime bien cette image ;-). Elle est le reflet un tantinet exagéré de ce que j'ai ressenti à cette lecture, mais si peu, car cette lecture a été pour moi synonyme d'évasion. Un voyage particulier, entre réalité, onirisme et imaginaire qui vaut le détour pour qui aime les livres.
En refermant ce livre, je me suis dit que je ne prenais pas toujours le temps de me plonger dans mes lectures, de m'y échapper, d'y vagabonder sereinement, sans parasites ni fritures sur la ligne, que je ne la considérais pas assez comme « un temps dans le temps »... C'est aussi ça Soixante-neuf chapitres, un livre qui donne très envie de s'engouffrer dans une lecture comme on le ferait dans un labyrinthe de compartiments secrets et avoir l'espoir de déboucher sur un espace sans fin (ceux qui ont lu le livre comprendront ce petit clin d'oeil ;-) )
Une ode à la littérature et à ce qu'elle est capable de créer, de susciter chez un lecteur. le pouvoir des mots est infini.
Lu et beaucoup aimé ! Merci aux bibliothécaires de ma ville qui ont mis en avant ce livre et qui m'ont ainsi permis de ne pas passer à côté de cette superbe et atypique aventure.
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Voilà un livre bien étrange, où il est question d'un roman à la couverture en maroquin rouge, d'un auteur inconnu, d'un correcteur d'épreuves de revues, d'une vieille dame un peu folle, apprenant à la jeune fille qui lui tient lieu de dame de compagnie à traverser la réalité pour se retrouver plongée dans l'histoire romanesque qu'elles sont en train de lire et bien évidemment où il est question d'amour, d'amours plutôt, qui se croisent et s'entrecroisent, mais se rencontreront-ils ? et où donc, dans la réalité romanesque ou la réalité vraie ? Mais quelle est encore la réalité ?

Assurément une lecture inhabituelle. Mais cela fait du bien de décrasser ses habitudes littéraires, non ?
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Zulma est un éditeur qui réserve de bien agréables surprises, un vivier d'écrivains à la plume incisive et à l'imagination exaltée (Pascal Garnier, Ferenc Karinthy, George Olivier Châteaureynaud, William Saroyan, Lee Seung-U, Jean-Marie Blas de robles,...).
La publication de ce roman de Goran Petrovic s'inscrit parfaitement dans cette vision éditoriale, et quelle aventure ce fut !
"Soixante-neuf tiroirs" est un de ces livres qui vous embarque, et pour peu que vous soyez volontaire, vous vous engouffrerez dans ce bouillon de langue érudite et foisonnante avec une certaine fascination.

Sans raconter toute l'histoire, je précise que ce roman développe avec le plus grand sérieux l'idée que l'on puisse rejoindre les autres lecteurs d'un livre, à l'intérieur même de ce livre, parmi les mots, les descriptions, les espaces créés de l'écrivain. C'est un hommage à la création littéraire, une ode à la force des mots au travers desquels le temps s'étire.

J'ai été - tout au long de ma lecture - impressionné par la somme d'idées accumulées, la virtuosité du style, la force de narration de l'auteur, qui s'impose comme un conteur hors-pair.
Histoire et fantaisie se diluent l'un dans l'autre, dans un feu d'artifice de poésie, c'est beau, fouillé, travaillé, éloquent, mais avouons-le, le livre demande un certain investissement de la part du lecteur tant il y a de personnages, de situations entrecroisées dans les mailles de la grande histoire.
Mais rien que pour la ténacité de son auteur à donner de la vigueur à son texte, sa capacité étonnante à créer un monde parallèle, à donner de la couleur à ses personnages, sa dextérité du langage (quelle belle traduction, au passage), ce livre vaut la peine de s'y plonger.
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Extraordinaire moment de lecture!
Un chef-d'oeuvre à mes yeux, et mon grand bonheur du mois de janvier 2010 !

On ne dira jamais assez de bien de la jolie collection Motifs du Serpent à plumes qui publie essentiellement des auteurs étrangers dans un format de poche aux ravissantes couvertures. Et c'est justement l'une de ses couvertures qui m'a tapée dans l'oeil lors d'une visite dans ma librairie préférée. Et voilà comment j'ai fait connaissance avec Goran Petrovic, mon premier auteur serbe.

Et Soixante-neuf tiroirs est justement un livre qui parle de livres, de bibliothèques, et de lecteurs.

TTP
Lien : http://journal-d-une-lectric..
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Ma plus grande émotion littéraire depuis longtemps. Un livre choisi au hasard, mais le hasard parfois fait bien les choses.
Ce hasard qui, par exemple, met entre les mains d'Adam le livre d'un écrivain inconnu, Anastase Branitza. Etudiant désargenté, Adam a pour mission de le réécrire partiellement, selon les instructions d'un couple mystérieux. Un couple prêt à débourser une véritable fortune pour cela. Entre une coupure d'eau et les hurlements de ses voisins, poursuivi par son propriétaire qui le harcèle pour toucher le loyer exorbitant d'un studio minuscule, interrompu par les coups de téléphone de sa mère perpétuellement inquiète, le jeune homme n'hésite pas une seconde.
Il ouvre le précieux volume, relié de cuir très fin, et ouvre en même temps son âme au récit de Branitza. Un récit, c'est vite dit. Car l'ouvrage n'est, en définitive, que l'interminable et minutieuse description d'une villa ancienne, de son jardin à la française et des paysages alentour. Un petit monde ravissant. Où l'attend quelqu'un...
.
Que dire de plus ? Il y a du Borges dans cette prose, du Kundera, du Garcia Marquez et du Murakami. Tout est là, entre ces pages. Tout l'amour d'un écrivain pour l'acte d'écrire, pour les mots, pour les phrases récoltées comme autant de joyaux. Tout le talent d'un traducteur aussi, sans qui nous ne pourrions savourer ces délices. Toute la vie d'un peuple, toutes les histoires d'amour imaginables, toutes les secondes de vies qui s'égrènent dans l'espoir d'une autre vie, dans l'attente d'une rencontre, dans la passion de donner corps à un idéal. Ce livre est tout simplement magistral.
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Plus qu'un roman, une extraordinaire fiction, qui emmène le lecteur dans un labyrinthe sans fin, celui des livres dans lequel il peut se perdre sans limites. Tout y est allégorie pour montrer qu'un livre peut-être le point de départ d'un rêve ou d'un voyage. Ainsi, détient-il un pouvoir infini, à l'image du soixante-dixième tiroir de ce secrétaire en bois de rose et de citronnier, dont le double fond ouvre sur un espace sans fin. Les soixante-neuf autres tiroirs qui donnent le titre du récit ne sont ainsi que des leurres pour chercher celui qui a la clé du voyage. Ce secrétaire en bois de rose, le lecteur en lira la description au détour d'une page, parmi tous les trésors d'ameublement accumulés par Anastase Branitza, qui dépensa sans compter une fortune pour donner forme à la plus somptueuse demeure jamais édifiée sous la plume d'un auteur, et tout cela par amour.
Cinquante ans après, c'est ce livre, « Ma fondation » qu'Adam Lozanitch, étudiant en langues et littérature serbes, tient entre ses mains. Il lui a été demandé d'en corriger certaines descriptions. Il entrera ainsi, par les lignes laissées par leur auteur, au coeur de son monde et de ses mystères. A quelques dizaines d'années d'intervalles Adam Lozanic comme Anasthase Branitza partagent un même pouvoir, ils se transportent dans les pages qu'ils lisent, ils ramènent au salon le sable de la plage, ils font des rencontres et tombent amoureux. Tout devient possible, seule la réalité est décevante, et Anastase Branitza déçu, passera à côté d'un amour véritable. le beau personnage de Natalia Dimitrievitch en fait les frais et portera cette déception amoureuse toute sa vie, elle se confiera à Ielena, qu'il arrive à Adam de croiser à la bibliothèque.
Le roman tisse ainsi des liens improbables dans un monde entièrement conditionné par les pages des livres.
Un récit envoutant.
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