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EAN : 9791038700284
368 pages
Zulma (04/03/2021)
3.86/5   232 notes
Résumé :
Lire n'est pas une activité douillette et innocente. C'est aussi vivre, parfois dangereusement, comme le montrent les aventures extraordinaires des personnages de ce roman, lecteurs passionnés qui mènent une double vie, circulent entre leur réalité quotidienne et leurs lectures, se rencontrent dans ces deux dimensions.
Ainsi Adam, étudiant en lettres et correcteur intérimaire, se voit confier un travail singulier : remanier, pour le compte d'obscurs clients e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 232 notes
Imaginez qu'à la lecture d'un livre vous vous retrouviez propulsé physiquement dans ce dernier. Que vous y rencontriez des personnes de la vie réelle qui sont en fait les autres lecteurs dudit roman et que vous ayez le pouvoir d'en modifier des éléments. Ce serait un voyage à la confluence entre réalité et imaginaire avec la lecture comme médiateur pour se déplacer corps et âme d'un monde à l'autre. C'est ce voyage là avec une mise en abyme on ne peut plus symbolique que nous propose en soixante neuf chapitres cet écrivain serbe dans son roman devenu culte. Ajoutez-y quelques zestes de merveilleux, beaucoup de mystère et d'onirisme, une bonne poignée de poésie, une citerne d'amour, une pincée d'Histoire, de l'inventivité et un chapelet de personnages haut en couleur et ce voyage se fera en première classe sur une mer d'encre. Cette oeuvre est un hymne à la création littéraire, au pouvoir de la lecture et à l'immense champ des possibles qu'elles offrent. Des les premières lignes se dégage de ce langoureux et envoûtant roman une atmosphère étrange et surannée. Tout débute à Belgrade lorsqu'un couple énigmatique embauche Adam un étudiant en lettres mais aussi correcteur afin qu'il apporte quelques modifications à un curieux livre en maroquin rouge signé d'un certain Anastase Branitza. A sa lecture il se retrouve projeté dans un décor merveilleux où se dresse une somptueuse villa bordée de jardins étincelants et s'étale un parc féerique. Quelque chose le trouble pourtant : ce livre descriptif est à priori déserté de tout personnage. En totale immersion dans cette oeuvre peu à peu il finit par en croiser mais ce sont des personnes de sa vie réelle. Il comprend alors qu'il les retrouve dans cet espace romanesque lors de la lecture commune et simultanée de ce texte. On y rencontrera dès lors toutes sortes de personnages atypiques comme Natalia la vieille dame qui cherche désespérément ses souvenirs perdus, la jeune fille au chapeau cloche dont Adam tombera amoureux. Mais aussi des personnages malveillants. Tous sont surprenants avec leurs petites manies et obsessions comme cette cuisinière sourde condamnée à errer dans sa cuisine affairée avec sa cuillère en bois brandie au dessus de ses marmites fumantes, un jardinier suspicieux et entêté occupé dans sa pergola aux roses, un agent des services secrets, des réfugiés, une drôle de famille, un professeur...Beaucoup d'entre eux ont un lien avec Anastase, surtout la vieille dame. Dans ce livre à tiroirs, on découvrira le destin tragique et rocambolesque de ce dernier et de son manuscrit écrit dans le but de créer un lieu de RDV secret dedié à celle qu'il aime profondément « cette demoiselle avec le bout des doigts tendres et colorés de pastel » rencontrée au détour d'une page... En véritable démiurge il concevra la villa et son parc à coups d'encre violette créant un espace intemporel entre songe et réalité ne se doutant pas de ce qui va suivre... Mélancolie et romantisme s'entrelacent dans une ambiance fantastique le tout sur fond d'événements constitutifs de l'Histoire de l'ex-Yougoslavie. C'est un roman étourdissant et même si j'ai regretté quelques lenteurs en milieu de lecture, les derniers chapitres me les ont vite fait oublier. A lire absolument.
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Boutonnant le tailleur qu'elle mettait habituellement pour sortir et en arrangeant, sans nulle nécessité, sa mise en plis toute fraîche, « Il est indispensable d'être décemment vêtu, on ne sait jamais qui l'on peut rencontrer.... » énonce Natalia Dimitriévitch, la vieille dame du roman de Petrovitch à sa jeune dame de compagnie, alors qu'elles s'apprêtent à faire une lecture simultanée . Les livres, la lecture ce passe temps sacré, notre passion commune à tous, est au coeur de ce récit qui nous est présenté à travers un livre mystérieux sans personnages et son lecteur Adam Lozanitch étudiant en littérature. Adam s'immerge dans un livre au point d'y vivre et d'y faire des rencontres, celles des personnes qui lisent le même livre que lui simultanément; ici en l'occurrence des lecteurs qui sont probablement les derniers possesseurs d'un exemplaire de ce livre rare. Étrange non ? Pas tant que ça....L'espace littéraire , même humble peut embrasser une multitudes de choses et s'étendre à des domaines jusqu'alors inconnus à notre imagination, nous permettant de vivre une double vie, et même comme ici de rencontrer entre nos lectures et nos réalités quotidiennes des personnes inconnues à la faveur d'une lecture simultanée, "ou n'était-ce là qu'une illusion due à un excès de littérature et à une carence de vie ?" Et oui , l'excès de littérature comme tout excès est une activité dangereuse 😊 ! Et c'est ce qui nous arrive dans ce récit fabuleux d'un auteur serbe jusqu'alors inconnu pour moi. le temps d'un livre, ouvrant dans l'ordre voulu soixante-neuf tiroirs qui s'emboîtent comme des poupées russes dans 8 "lectures" et un épilogue, chacune ornée d'un frontispice illustrant vaguement son contenu, on entre dans le labyrinthe d'une double vie entre monts et merveilles ! Un bijou littéraire où s'entremêlent réalité, fiction, rêves et poésie, et qui encore une fois donne la preuve que chaque livre peut réceler sensations et ressentis très divers selon celle où celui qui l'aborde ( l'exemple de l'avocat qui détruit par jalousie le livre qui passionne sa femme est unique et superbe). Si le sujet vous intéresse et que vous voulez tenter l'expérience unique d'une lecture fantôme d'un livre fantôme aux personnages fantômes 😊 afin de franchir la ligne d'horizon, ne passez pas à côté !

VERBA VOLANT, SCRIPTA MANEN
Les paroles s'envolent... —... les écrits demeurent !

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« Soixante-neuf tiroirs » est un roman bien étrange, un voyage au coeur des livres. Il s'en dégage une atmosphère un peu surannée qui m'a beaucoup plu.
J'ai eu envie de le lire après l'excellente critique d'Afleurdelivres que je remercie pour ces précieuses recommandations.
*
Ce roman est une invitation au voyage, un voyage dans le temps, dans l'histoire de la Serbie, mais aussi dans l'espace, entre réalité et l'imaginaire des livres.

« C'est un temps dans le temps. »

La lecture permet de se plonger dans des univers riches et complexes crées par des auteurs. Mais ne serait-ce pas fantastique si vous aviez la faculté d'entrer physiquement dans un livre et de devenir un acteur du roman ? Ne serait-ce pas une belle expérience de partir à la rencontre des personnages du roman et des autres lecteurs qui ont réussi, eux aussi, à s'introduire dans le même livre que vous ?

« Depuis un an, en lisant, il lui semblait parfois rencontrer d'autres lecteurs. de temps en temps, peu souvent, mais toujours plus nettement, il se rappelait ces autres personnes, pour la plupart inconnues, qui lisaient en même temps que lui le même livre. »
*
Cette histoire se décline en soixante-neuf chapitres, comme les soixante-neuf tiroirs que composeraient un meuble ancien, chaque compartiment composant une entrée dans le livre et recélant des informations permettant de reconstituer tout le récit.

« Un secrétaire en bois de rose et de citronnier. Il est vrai que vous n'allez peut-être pas le comprendre d'emblée, car il s'agit d'un vrai labyrinthe de compartiments secrets. Mais, si l'on ouvre chacun des soixante-neuf petits tiroirs dans l'ordre voulu, le double fond du soixante-dixième donne aussitôt sur un espace sans fin. »
*
Adam Lozanitch, jeune étudiant en lettres, est engagé par un mystérieux couple pour retoucher un livre publié en quelques exemplaires, un roman singulier à la reliure en maroquin rouge, de confection luxueuse pour l'époque, et écrit par un certain Anastase S. Branitza.

« Malgré la froide reliure en maroquin, le livre était chaud, intensément vivant, son pouls secret battait sous les doigts du jeune homme. »

Belgrade 1936
Adam ouvre le roman de cet auteur inconnu qui débute ainsi :
« Alentour, aussi loin que portait le regard, s'étendait un jardin d'une somptueuse beauté… »

A peine commence-t-il sa lecture qu'il s'éprend de cet endroit retiré du monde, richement décrit.
Adam est de plus en plus intrigué par cet univers merveilleux et foisonnant, attiré par cette magnifique demeure ceint d'un parc incroyable et reposant, tout en s'étonnant de n'y rencontrer aucun personnage et donc aucune intrigue.
Et puis, au détour des pages, des rencontres de lecteurs passionnés comme lui.
*
L'écriture poétique de l'auteur et le travail de traduction sont impeccables. Goran Petrovic distille une atmosphère fascinante, à la fois fantastique, onirique et réaliste.
La construction du récit est admirable. Par de multiples entrées, Goran Petrovic tisse des liens qui s'entrelacent entre les différents personnages. Petit à petit, les personnages se révèlent, pas tous très sympathiques.
Une autre grande réussite, c'est de créer un univers fictif imaginaire sur un fond historique bien réel, celui de l'histoire de la Serbie au XXème siècle. L'auteure évoque au travers de son beau roman la guerre, le communisme, mais il ne s'y appesantit.
*
Ce roman est une ode aux livres, un éloge à la littérature comme moyen de s'évader du quotidien, de fuir la réalité de la guerre.

« Ce vent-là charriait aussi le froid des guerres voisines, de plus en plus proches, vous plongeait la frayeur dans le coeur et l'âme… »

Il nous parle également de l'effritement de la mémoire et du pouvoir des mots et des livres.

« Notre langue est ce qui toujours nous reste… »
*
J'ai adoré l'esprit inventif de l'auteur, sa très belle écriture, l'originalité dans la construction du récit. Mais c'est aussi un roman exigeant, qui demande de la concentration tant le récit rebondit de personnages en personnages.
Un superbe roman, surprenant et intelligent, que je vous conseille vivement.
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Un roman à tiroirs, par une métaphore limpide, est un roman dans lequel s'enchassent des récits secondaires (inutiles à la compréhension de l'histoire principale, précise Wikipédia). Inutiles, jusqu'à un certain point puisque, si une commode peut parfaitement tenir debout sans ses tiroirs, on ne voit pas trop à quoi elle servirait alors. Ici, 69 chapitres superposent diverses histoires qui, bien entendu, communiquent les unes avec les autres, à la manière d'un meuble à secrets. Il est donc beaucoup question de secrétaires dans ce livre, l'un en bois de rose et de citronnier, l'autre secrétaire de comité, l'un qui ouvre sur les mondes de l'imaginaire, l'autre qui prétend tout connaître de vos pensées.
Et c'est toute la profondeur de ce roman que de jouer sur les différents états de la lecture, activité essentielle et vice souvent puni, qui fait échapper à la réalité pour nous emmener dans un monde plus beau. Monde refuge, monde mémoire qui garde ce que la réalité a depuis longtemps emporté. Monde fragile qui peut disparaître d'être corrigé par des censeurs ou démonté par des tenants du structuralisme (« …je me suis trouvé dans l'impossibilité d'arracher son secret au secrétaire en bois de rose et de citronnier aux soixante-dix petits tiroirs, que j'ai été obligé de démonter, mais que je n'ai plus su remonter »). Monde du partage et de l'entre-soi où un livre a d'autant plus de prix que ses aficionados sont peu nombreux. Monde piège où l'on se coule en ignorant les opportunités de la vraie vie (parce que, bon, si Emma Bovary n'avait pas préféré les livres à la vie, elle se serait aperçue que son rustaud d'époux était le prince charmant qu'elle cherchait et que lui seul pouvait mourir d'amour pour elle). Monde prison où des reclus volontaires choisissent d'élever des tours d'ivoire au lieu de chercher à embellir le monde où ils sont nés.
Et c'est la douce perversité de ce roman que de dresser notre portrait de lecteurs drogués à la fiction mais auto-disculpés de se savoir si lucides et de verser plus de poison que d'antidote.
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Deuxième roman serbe que je lis, mais quel livre atypique, jubilatoire!

Si vous n'adhèrez pas au réalisme magique, à la fantaisie effrénée, cet enchâssement d'histoires étranges et débridées ne vous plaira pas et vous vous perdrez dans le labyrinthe de ses pages...

Très difficile de donner ne serait-ce qu'un aperçu de ce livre si singulier. Peut-être pourrais-je juste en tracer quelques contours un peu flous...

Un jeune correcteur à Belgrade, Adam. Un manuscrit mystérieux. Des vies imaginées, des lectures simultanées, des amours rêvées...

Fondations de tout cela, un jardin et une villa. Au détour des allées isolées, loin des autres lecteurs, des rencontres déterminantes.

Voilà un bel hommage à la littérature, aux portes de l'imaginaire qui s'ouvrent aux amoureux des livres, aux mille et une vies à créer, à partager. Quelques longueurs dans la deuxième partie mais l'ensemble reste enthousiasmant et virevoltant! A découvrir.
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
« Il existe trois sortes de lecteurs, selon la classification de Goethe, ce grand pointilleux. La première prend du plaisir sans analyser. La troisième analyse sans prendre du plaisir. Et, entre les deux, il y a celle qui analyse tout en prenant du plaisir et prend du plaisir tout en analysant. C’est cette dernière qui, en fait, recrée l’œuvre.« 
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Elle dit au facteur qu’elle sera absente pendant quelques jours. Décommande le laitier. Recouvre les meubles de toile blanche. Fait ses bagages comme si elle partait en voyage de l’autre côté de l’Atlantique. Verrouille sa porte. Puis elle s’installe dans son fauteuil en osier et lit. Je ne sais ce que vous en pensez, mais moi, je trouve ça extrêmement, extrêmement suspect !
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Depuis un an, en lisant, il lui semblait parfois rencontrer d'autres lecteurs. De temps en temps, peu souvent, mais toujours plus nettement, il se rappelait ces autres personnes, pour la plupart des inconnues, qui lisaient en même temps que lui le même livre. Il se rappelait certaines choses très précises comme s'il les avait vraiment vécues. Vécues par tous les sens. Bien sûr, il n'en avait jamais parlé à qui que ce fût. On l'aurait pris pour un cinglé. Au mieux, pour un toqué.
A vrai dire, en réfléchissant sérieusement à ces phénomènes étranges, il arrivait à la conclusion que sa personnalité vacillait dangereusement à l'extrême limite de la raison. Ou n'était-ce là qu'une illusion due à un excès de littérature et à une carence de vie ?
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« Dis, Stévan, quand tu te plonges totalement dans un livre, as-tu le sentiment de ne pas être seul, je veux dire qu'il y a à part toi d'autres personnes pareillement envoûtées qui, par un concours de circonstances, selon les lois de la probabilité, commencent à lire le même livre au même moment à l'autre bout de la ville, dans une autre ville, peut-être à l'autre bout du monde?» laissa échapper Adam, mais il le regretta aussitôt, car son ami le dévisagea d'un air ahuri. Puis, au bout d'un moment, s'étant ressaisi, Stévan se mit à débiter des propos de simple bon sens :
« Il existe trois sortes de lecteurs, selon la classification de Goethe, ce grand pointilleux. La première prend du plaisir sans analyser. La troisième analyse sans prendre du plaisir. Et, entre les deux, il y a celle qui analyse tout en prenant du plaisir et prend du plaisir tout en analysant. C'est cette dernière qui, en fait, recrée l'œuvre. Roland Barthes dit cependant...» Mais Adam ne l'écoutait plus «...Iouri Tynianov... Hans Robert Jauss... Wolfgang Iser ... Manfred Naumann... la théorie de la réception des œuvres littéraires ... œuvre ouverte... horizon d'attente... concrétisation du texte... Le triangle auteur-œuvre-public... La sémiotique... Enchaînement des signes... Bien qu'il s'agisse dans ce cas du domaine de la peinture, laisse-moi te recommander l'étude récemment traduite de Wilhelm Worringer, Abstraction et empathie ... »
Adam ne l'écoutait pas. Il regardait la jeune fille au chapeau cloche. Il l'observait tandis qu'elle buvait son thé, et trouvait une extraordinaire grâce à ces gestes tout simples. Il la vit se lever et passer près de lui en laissant derrière elle un parfum câlin. Seul le grand travail qui l'attendait le lendemain le décida à ne pas se lever pour suivre ce parfum et à ne pas demander le même dictionnaire pour essayer de parcourir les mêmes lignes que la jeune fille. C'est ainsi qu'il est sorti de la bibliothèque un regret noué dans la poitrine. Les couleurs automnales du jardin de Karageorges viraient au noir. Les chiens en laisse tiraillaient leurs maîtres le long des sentiers et autour du monument du grand chef de l'insurrection. Les croix dorées de l'église Saint-Sava inachevée depuis des décennies veillaient dans le crépuscule qui s'étendait sur les toits du quartier de Vratchar. C'est à peu près à ce moment-là que les premières gouttes de pluie se sont mises à tomber. »
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Parmi les vrilles de ces tiges volubiles, la jeune fille repéra aussitôt des titres en anglais et en d'autres langues étrangères, aux graphismes somptueux dans une étagère à part, vitrée, réunis là comme quelques espèces exotiques d'au-delà des mers, exigeant des soins particuliers et des conditions climatiques spéciales. Pour atteindre les rangées les plus élevées, il y avait une échelle mobile rappelant celles que l'on utilise pour élaguer ou greffer les arbres fruitiers, de sorte que ces dernières activités et celles de couper les pages d'un livre parurent à Iéléna de natures toutes similaires. (...)

(p.44)
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