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3,4

sur 109 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Des rennes, et de la neige en abondance. On pourrait s'attendre à voir surgir le Père Noel dans un tel environnement (d'autant qu'il ne réside pas très loin, me semble-t-il…). Mais point d'ambiance de fête et de réjouissance dans ce roman, bien au contraire.

Les Sames sont un peuple autochtone de la Laponie norvégienne. Anna, substitut du procureur à Stockholm, a des origines sames : sa propre mère a toutefois quitté sa famille, pour fuir la vie toute tracée, et peu enthousiasmante, qui l'attendait dans cet extrême nord de la Norvège. Elle est ainsi venue vivre en Suède, mais a toujours ressenti une certaine culpabilité vis-à-vis de ses proches restés là-bas… Après le décès de sa mère, Anna accepte de se rendre à Kautokeino, en Laponie norvégienne, pour aider son cousin Nils Mattis, lequel est accusé de viol. C'est aussi une façon pour Anna de s'acquitter d'une sorte de dette familiale.

Ce roman est à l'image du climat, froid, glacé. Difficile de ressentir beaucoup de sympathie pour ces personnages, quand l'auteur ne fait vraiment pas grand-chose pour la susciter. Et que dire des lieux (restaurants, bars, hôtels,…) ? Tous semblent bien aseptisés, particulièrement tristes. le rythme s'avère par ailleurs assez lent. Enfin, certains passages m'ont semblé superflus, n'apportaient rien à l'histoire.

Reste que j'ai apprécié l'immersion dans cette communauté same, la découverte de son rude mode de vie, ses coutumes et traditions, ses caractéristiques (son côté austère, sa méfiance vis-à-vis des personnes extérieures à la communauté, son rapport à la justice,…). C'est là l'originalité de ce roman, et peut-être finalement le seul motif de s'intéresser à cette histoire.
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Anna, jeune substitut de procureur à Stockholm, reçoit un appel téléphonique de sa grand-mère same (on dirait plutôt laponne, en France) : son cousin est accusé de viol, elle voudrait qu'Anna vienne défendre la famille. Anna porte en elle la culpabilité de sa mère, qui a abandonné sa culture d'origine et une famille qui compte sur tous ses membres pour survivre. Elle part pour Kautokeino, en Norvège, où elle n'est pas retournée depuis son enfance. Elle réalise bientôt que son cousin est coupable, mais que cet aspect des choses a bien peu d'importance dans une société où la morale est bien différente...

J'ai apprécié le rythme assez lent de l'intrigue, lié au contexte. Quand l'héroïne veut rencontrer le procureur, il lui donne rendez-vous dans une ville voisine, à 250 km. Et ces 250 km se parcourent en voiture, si la route est dégagée. Sinon, il faut attendre le chasse-neige, pour rouler en convoi... et impossible de prévenir de son retard, les portables ne passent pas, on fixe donc un rendez-vous de substitution, par précaution... Une vraie bouffée de fraicheur par rapport au rythme haletants des polars plus méridionaux !

L'intrigue policière en elle-même reste assez secondaire, et faut-il dire, assez banale. le roman m'a davantage passionnée pour sa peinture de la culture laponne. Impossible, en cela, de ne pas penser à un autre roman "le dernier lapon", d'Olivier Truc, qui déroule dans les mêmes lieux et le même contexte culturel une intrigue assez comparable.

L'autre point fort de ce roman se situe dans la psychologie du personnage d'Anna, qui, au cours de l'enquête, règle ses comptes avec la culpabilité de sa mère et ses origines.

Un bon roman policier à recommander à ceux qui ont aimé "le dernier lapon".
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1er livre de Lars Pettersson , enquête policière dans le fin fond de la Norvège au nord .....a Kautokeino.....proche de la frontière finlandaise et suédoise
Chez les samis ou lapons , peuple autochtone du Nord de la Suède , Norvège et Finlande
D'ailleurs le terme lapon racine "lapp" signifie "porteur de haillons " en suédois et donc est très péjoratif pour eux
Une enquête policière donc mais pas vraiment
Un retour aux sources pour l'héroïne dont la mère sami a quitté son peuple pour aller vivre en Suède
Beaucoup de questions sur l'appartenance , les racines , la famille
Dans une nature grandiose , magnifique , dangereuse , mortelle
Une simple panne de voiture sur la route et vous pouvez mourir de froid ..........
J'ai découvert ce peuple sami attachant , malmené par la "civilisation " , vivant avec leurs rennes puisque l'élevage des rennes est leur source de revenus , leur héritage
Le pays du père Noël ......loin d'être aussi réjouissant que dans les reportages télé
L'enquête est subsidiaire en fait , le principal étant de côtoyer et apprendre de ces autochtones
Une belle aventure , un grand bol d'air , de froid , de neige
Intéressant et surprenant


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C'est une looooongue enquête qui se passe très loin dans le nord, au carrefour des frontières suédoise, norvégienne et finlandaise, dans le pays Sami, les éleveurs de rennes.

Anna Magnusson, jeune substitut du procureur à Stockholm, est appelée à la rescousse par sa grand-mère Sami pour sortir le cousin Nils du pétrin où il s'est mis. Il est accusé de viol, mais la famille laisse entendre qu'il doit y avoir moyen de laisser tomber la plainte car le troupeau, et donc la famille, a besoin de Nils. le troupeau, c'est la richesse, l'héritage, ce qui fait vivre le groupe familial génération après génération.

L'intérêt du livre est dans cette confrontation entre les lois du pays et les lois comme les entendent les Sami, d'un côté c'est écrit dans les livres, de l'autre, c'est une question de survie du clan. Anna se sent tiraillée entre les deux.

A part cela, l'enquête est d'une longueur totalement inutile. L'auteur nous raconte chaque trajet en voiture, et il y en a beaucoup, tout spécialement de nuit et dans un froid mortel. Si les protagonistes ne sont pas en voiture, ils sont au bar, de nuit comme de jour, et sont tout le temps fatigués. Anna frôle la mort pas moins de trois fois mais le suspense s'éternise et la fin arrive bien trop lentement.


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Un polar ethnique ?
Et féministe....
Long, trop long roman ...
  Aux confins de notre Europe du nord, sur un territoire "à cheval" sur la Finlande, la Russie, la Suede, la Norvege, survit, pour quelques décennies encore (?) le peuple autochtone Sami. (.... les "lapons"... ).
Notre héroïne en est issue. Juriste, elle revient assister sa famille dans une sordide et mal élucidée histoire de moeurs... et de vols de rennes: patrimoine  de ces familles...
Roman féministe aussi : Anna Magnusson a un caractère bien trempé, "comme sa mère ", laquelle a fui ses origines. Ça lui servira :
_ à  affronter une culture qui n'est plus la sienne, et  parfois en contradiction avec les nouvelles règles sociétales.
_  à lutter contre une nature - plutôt rude - les événements relatés surviennent en hiver, par moins 30 degrés. Les tempêtes de neige se succèdent , les véhicules tombent en panne au milieu de nul part, la glace des lacs cède sous les chenilles des scooters.
Mais finalement, hormi un traumatisme d'épaule"à radiographier ulterieurement", une brulure faciale soignée par la grand mère avec un onguent à l'urine de femme (enceinte ?)
Anna ne pert aucun orteil et ses gelures disparaissent sous la douche. La nourriture est :exécrable , ou/et tres peu diététique !, souvent avariée. Il est bu en 550 pages autant d'alcools divers _ brutaux de préférence, bieres non exclues_ que dans un Maigret de bonne facture (100pages) et le café reste la boisson de référence :plusieurs litres(?) par jour.
Est évoquée cette survie précaire et forcement temporaire de ce peuple autochtone, tres relativement protégé par des parlements sami en Norvege, Suède, Finlande, mais pas en Russie.
Donc:roman policier ethnique, trop long, 150 pages en moins auraient permis de relater ce mode de survie rude à organisation tribale, et parfois même mafieuse. véritable "etat dans l'etat".  Donc 3/5.
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Je vais diviser ma critique en deux parties : une sur l'intrigue policière en tant que telle et la seconde davantage tournée sur le cadre dans lequel cette intrigue prend place.

J'ai trouvé l'intrigue policière assez "faiblarde", n'occupant qu'une faible place dans le roman. le roman n'est en aucun cas un page-turner (ceci n'est en rien une critique négative, simplement je m'interroge sur la classification "thriller" de la part de folio). On ne sait même quasiment rien sur cette histoire de viol qui occupe quand même le personnage principal (Anna), pendant plus de la moitié du livre. Simplement que viol il y a eu et qu'Anna est censée innocenter son cousin. Si L'intrigue policière s'étoffe un peu à partir de la page 300 environ, elle m'a laissé sur ma faim.

En revanche, l'immersion dans la culture same était une réussite selon moi. On comprenait bien les enjeux, les non-dits, les antagonismes... La question des conflits liés aux élevages de rennes entre petits et gros exploitants était très intérressante. Je pense même qu'en faire l'objet principal du livre sans l'intrigue policière aurait était très sympathique. Car dans le cas présent c'est le fait de jouer sur les deux tableaux tout en restant assez superficiel des deux côtés (malgré les plus de 500 pages) qui m'a un peu déçu.

La fin est pour moi assez réussite, c'est là que l'opposition entre la "culture" norvégienne et la "culture" same prend toute son ampleur et devient vraiment intérressante. le moment où l'on se met à comprendre les enjeux.
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Pour être tout à fait honnête, si l'on s'attache d'abord strictement au polar, j'ai trouvé que le rythme était un peu lent, en dépit du secret et des non-dits omniprésents. Alors certes, régulièrement l'auteur relance le suspense, mais on assiste un peu à un effet « montagnes russes » pas forcément très efficace. le pitch de départ était pourtant hyper séduisant, mais à mon sens, l'intrigue manque un peu de punch.

Si j'ai eu du mal à me passionner à 100% pour l'enquête d'Anna, j'ai en revanche adoré l'ambiance du roman, à un point tel que j'ai fini par pratiquement le lire comme du nature-writing. Dans La loi des Sames, on découvre des contrées sublimes et terribles à la fois, où un événement aussi anodin qu'une panne de voiture peut te couter la vie tant le froid est violent et les portions de route désertiques infinies. Sous les aurores boréales, Lars Pettersson plonge son héroïne au coeur d'une culture à laquelle elle n'appartient plus qu'à moitié, où l'élevage des rennes conditionne la vie des hommes, où les traditions sont toujours vivaces et où il fait juste, tellement, tellement froid. L'auteur a un style très immersif, très réaliste et on ressent littéralement la brutalité des lieux. Je pense par exemple à la scène exceptionnelle de la collision de la voiture d'Anna avec un renne au début du roman, qui à elle-seule peut résumer le rapport qu'entretient la jeune femme avec ses origines.

Si La loi des Sames n'est pas le polar le plus captivant qu'il m'ait été donné de lire, il n'empêche qu'il vous fera voyager à coup sûr au coeur des régions et de ce peuple plutot méconnus de la laponie, et perso, en grande amatrice de beautés hivernales, j'ai juste été emportée de bout en bout.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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Quand Anna Magnusson, substitut du procureur à Stockholm est appelée par sa grand-mère pour venir défendre son cousin Nils Mattis accusé de viol, elle n'hésite pas. L'histoire de famille est lourde : la mère d'Anna était partie de Laponie pour vivre une autre vie en Suède et c'était sa soeur, Sara Marit, la mère de Nils Mattis qui était restée ; son fils s'occupe maintenant du troupeau familial.
Le troupeau de rennes, celui qu'on hérite de ses parents et qu'on transmet à ses enfants ; toute l'activité de la famille same dépend de ce troupeau et celui ou celle qui part, est accusé(e) d'abandonner l'oeuvre de plusieurs générations. "Un troupeau d'animaux vivants est l'héritage que tu lègues. Tout cela correspond à un labeur et à des privations qui s'étalent sur des générations." (p 381)

Petit à petit, Anna qui va rester bien plus longtemps que prévu dans ce territoire de froid, de neige et d'aurores boréales, comprend le sentiment de culpabilité qui n'avait jamais quitté sa mère, décédée récemment. Elle qui était venue passer quelques vacances chez ses grands-parents dans la région de Kautokeino mais n'avait jamais vécu vraiment avec sa famille, découvre des choses dont elle ne se doutait pas ; l'immersion dans la vie quotidienne des Sames, ce peuple autochtone du nord de la Scandinavie, qui vit essentiellement de l'élevage des rennes est passionnante à lire. Il y a la langue, les magnifiques costumes traditionnels ou kolts, mais aussi le travail si dur dans la montagne.
Les Sames mieux considérés maintenant, ont souffert de manque de reconnaissance et de respect : des frontières sont apparues divisant leur territoire, les gouvernements ont voulu leur imposer des lois mal conçues pour eux, et comme pour un certain nombre de peuples premiers, différentes missions ou organisations religieuses sont intervenues, retirant leurs enfants à des familles soi-disant en difficultés et les envoyant se faire adopter dans le sud, à Oslo par exemple.

Anna, qui se retrouve comme un symbole entre tradition et modernité, se pose des questions quant au rôle que peut jouer un système juridique moderne dans "une société qui présume que la loi et le droit dépendent du contexte social et des expériences accumulées au cours de l'histoire ?"

Si l'intrigue est assez bien menée, l'intérêt principal du livre est de coller à cette réalité très difficile qu'est la vie des humains dans le cercle polaire malgré la majesté des paysages. le livre d'un homme qui, on le sent, aime la région et ses habitants et veut les faire mieux connaître.

Extrait (p 475) : " Combien de Sames du dessus du panier ne voit-on pas voyager de par le monde, pour parler de traditions et de culture dans des séminaires sur les peuples autochtones ? Ceux-là se sont octroyé le monopole de la représentation des indigenous people dans tous les contextes possibles et imaginables. Combien, parmi tous ces experts en culture same, ont une expérience de cette vie ? Que savent-ils des vêtements mouillés, des nuits de garde à peler de froid, du café amer et de la bouillie d'avoine brûlée, des vingt-quatre heures d'affilée sur les scooters et de la surveillance du troupeau durant les nuits glaciales où il gèle ? Connaissent-ils la douleur qui envahit les doigts blanchis quand le sang s'en retire, ou les articulations raides ?"
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Tout débute lorsque Anna Magnusson, substitut du procureur à Stockholm, est appelée d'urgence à Kautokeino en Laponie norvégienne afin d'y défendre son cousin accusé de viol. Contrainte d'accomplir son devoir de famille, la jeune femme doit partir immédiatement dans le Nord. Anna n'est pourtant pas venue rendre visite à sa famille same (un peuple autochtone qui vit de l'élevage des rennes) depuis des années. Sur place, elle découvre une histoire sordide et se voit obligée de soutenir son cousin dont elle désapprouve les actes. Au fil du récit, on s'aperçoit également qu'elle ne maitrise pas tous les codes implicites de la tribu. Ainsi doit-elle se substituer à sa mère, qui a fait le choix de quitter sa famille, il y a bien longtemps. Je vous préviens tout de suite, bien que le roman soit classé dans la catégorie des thrillers, il ne faut pas y attendre une succession de rebondissements avec un rythme haletant car l'histoire est plutôt lente à démarrer. Son intérêt est autre : sur arrière-plan de paysages polaires enneigés et d'aurores boréales, il s'agit avant tout d'un roman d'apprentissage, dans lequel le personnage principal apprend à renouer avec ses origines dénigrées. J'ai d'ailleurs été très sensible aux passages évoquant les retrouvailles avec les grands-parents. Il s'agit à l'origine d'une intrigue construite pour un scénario, ce qui explique le soin apporté à la description des paysages. Sans être un réel coup de coeur, il s'agit cependant d'une lecture agréable grâce à laquelle j'ai découvert le peuple des Sames dont j'ignorais complètement l'existence.
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Il m'a fallu presque trois semaines pour venir à bout de ce roman de 522 pages. Petite police pour un roman assez dense qui se déroule au coeur du grand froid. L'hiver est le temps idéal pour le lire car au pays des sames, en laponie norvégienne, il fait presque que des températures négatives allant jusqu'à -40. Alors les descriptions de neige, de crevasses, d'eau gelée... nous plonge tout de suite dans un autre univers.
Anna revient avec le poids de la tradition et de la trahison de sa mère. Sa mère qui a osé quitté son peuple, sa culture et une sorte de honte pour la famille. Elle est partie car on allait la marier de force à un homme d'une autre famille pour agrandir le troupeau de rennes. Vendu comme une marchandise comme la femme l'a été pendant bien longtemps et l'est encore dans certaine société. Elle n'a pas épousé l'homme qu'elle aimait car c'était un artisan et pas rentable. En s'enfuyant, elle voulait une vie pour laquelle, elle pourrait choisir ce qu'elle veut en toute liberté mais à jamais elle portera cette culpabilité d'être partie.

En partant, c'est sa soeur que l'on a marié de force pour le bien du clan. le bonheur et le bien-être n'est pas de rigueur juste la survivance du clan compte. Notre héroïne peut le comprendre mais l'accepter complètement, c'est autre chose.

Alors lorsqu'elle apprend que les viols sont considérés comme normal car c'est parce que les femmes s'habillent de façon affriolante que cela donne le droit d'être violé et drogué au GHB. Un discours que l'on entend toujours. de même que le viol au sein d'une même famille, tout le monde veut fermer les yeux. Elle trouve cela intolérable et va faire remonter l'information beaucoup plus haut. Comme le fait que les rennes se fassent voler par la famille du commissaire qui ne veut rien faire contre elle. Elle va mettre un bon coup de pied dans la fourmilière.

L'héroïne est une femme de courage et c'est quelque chose qui me fait déjà aimé le roman. Puis malgré la pression de la famille, elle n'hésite pas à chercher la vérité. Une femme retrouvée morte dans le froid, cela ne lui fait pas peur. Alors un homme a qui il manque un morceau de sa tête ne l'effraie pas plus. Une question se pose à elle. Qui est le coupable? Et pour avoir la réponse, elle est prête à tout même à mettre sa vie en jeu. Elle va traverser des zones dangereuses, skier à travers le grand froid, parler à des inconnus malveillants... Un homme va quand même être bienveillant avec elle et lui donner la chaleur humaine lorsqu'elle en aura besoin.

L'autre thématique en toile de fond est la survivance des cultures autochtones fasse à une identité nationale. Comment garder sa propre identité et la partager avec celle de la majorité? C'est une question bien difficile. Surtout lorsque l'état choisi de l'imposer avec force. Comme par exemple en prenant des enfants des familles nombreuses sames pour les mettre dans des familles standards. On a vu cela aussi en Australie, en Nouvelle Zélande, aux Etats-Unis avec des indiens... Les enfants pouvaient revenir plus grands mais il était impossible de recréer des liens tellement les différences étaient importantes. Une question identitaire qui est également toujours d'actualité. Comment être un et plusieurs à la fois?

Un voyage qui a permis à Anna de mieux comprendre la culture same mais aussi apprendre à mieux se connaître. Alors si vous avez envie d'un bon dépaysement dans un pays froid où les inconnus ne sont pas la bienvenus, partez en Finlande et en Norvège. Vous en ressortirez différent.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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