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Laurent Lombard (Traducteur)
EAN : 9782021366303
496 pages
Seuil (11/05/2017)
3.37/5   30 notes
Résumé :
" Il faut du courage pour oublier. Mais se souvenir... se souvenir, c'est le vrai supplice des êtres humains. Je me suis toujours demandé comment un homme peut vivre avec le fantôme de tout ce qu'il a été et le spectre de tout ce qu'il ne sera jamais. Il ne peut pas, voilà pourquoi il meurt. Nous ne vieillissons pas à force de vivre notre vie, mais à force de nous en souvenir. "

Des ruelles de Naples au Pays des Rêves Oubliés, Lavinia Petti nous ouvre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Ce que j'ai ressenti:…Un émerveillement!

J'ai emprunté un chemin de brume sur des lignes de poésie et quand le brouillard s'est dissipé, il m'est resté un coup de coeur pour cette merveilleuse histoire…J'ai voulu retenir mes souvenirs d'oubli en prenant un temps exquis de patience pour cette lecture, juste pour ne pas sortir de ce Pays des rêves oubliés…Un mois presque à me délecter de cette ambiance entre onirisme et fantastique, entre réalité et imaginaire, entre écriture et néant enfoui, pour mieux apprécier l'univers riche que nous ouvre Lavinia Petti. Tout n'est que beauté et mystères dans ses pages, mais plus encore une belle quête d'identité avec de très jolies portes dérobées sur des questionnements intérieurs qu'on se plait à traverser tellement le voyage et le panorama imaginaire est époustouflant de métaphores…

-Il est toujours tard. Un océan d'or ne peut pas acheter une goutte de temps.

Il est des livres comme cela, qu'on se plaît à savourer, à arrêter volontairement pendant une période, pour ouvrir notre champ intérieur à recevoir, une belle histoire…Oublier, pendant un temps que le monde tourne à mille à l'heure et apprécier cet instant de lecture: où le regret est au centre de l'intrigue comme force et faiblesse, où les souvenirs deviennent perdus ou négociables comme un banal objet, où un vampire tente de capturer un voleur de brume, où même le nom qui nous définit peut disparaître…Tirnail, c'est le Pays des choses perdues, de toutes choses perdues…Du simple objet à nos plus grands espoirs déchus, d'une larme oubliée à nos plus intimes pensées inavouables, d'une lettre d'amour égarée à notre passé le plus douloureux…L'auteure a su créer un endroit unique, remarquable.

Si l'histoire prend son temps, pour mieux nous perdre dans ses illusions fantasmagoriques, j'ai été enchantée par cette expédition dans cet autre monde! Et puis, forcément, vient le point final de ce petit pavé réjouissant, et tu te rend compte que l'auteure a géré aussi bien, l'histoire personnelle de son personnage que l'univers parallèle qui s'ouvre subitement à lui, et qu'elle l'a fait avec brio, comme une magicienne, maître de son talent. le réel embrasse l'irréel, et tu t'aperçois que tout est magie de mots, que raconter une histoire c'est aussi enchanter son public, que derrière le rideau pailleté se cache une réalité moins belle mais plus intéressante, que l'on peut doser son degré d'imaginaire selon nos propres perceptions. En bref, qu'il était juste bon de se prendre dans les filets de ce Pays des Rêves Oubliés..

A lire et à relire, juste pour le plaisir!

Ma note Plaisir de Lecture 10/10

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Plonger dans le pays des rêves oubliés demande de prendre son temps :
du temps pour s'habituer à ce qui est en train de se passer,
du temps pour distinguer le rêve de la réalité,
du temps pour passer la frontière vers Tirnaïl et pour faire route avec Antonio.

J'ai beaucoup aimé le voyage, malgré quelques longueurs et le fait que je ne suis pas toute à fait certaine d'avoir compris la fin.

Le personnage d'Antonio parait très antipathique au premier abord, et puis petit à petit on l'accompagne dans sa recherche de cette chose oubliée et on découvre avec lui un monde incroyable qui nous fait perdre pied entre la frontière du réel et du rêve.
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Je suis sceptique en refermant le livre. Je n'ai malheureusement pas été conquise par l'histoire et le "méchant" ne m'a pas du tout convaincu. Il y avait pourtant un bon rythme avec de nombreuses actions, mais je ne comprenais parfois pas la logique des enchaînements ou l'utilité de certaines scènes. Je n'ai pas non plus été totalement attendrie par les personnages, sauf Edgar que j'ai beaucoup aimé avec son côté un peu old school, et très poli.
Pourquoi ai-je été aussi hermétique à ce monde ? Peut-être étais-je dès le départ partie sur de mauvaises bases. On m'a en effet vendu le livre comme étant dans la même veine que "L'ombre du vent", un de mes très gros coup de coeur. J'au donc eu énormément d'attente vis à vis de ce livre. Or je n'ai pas retrouvé grand chose de l'univers de Zafon... le style d'écriture, les descriptions, le génie de l'intrigue ne sont pas au rendez-vous.
Je pense également ne pas avoir compris certains passages, et la fin est aussi un peu obscure à mon goût. D'ailleurs si certains peuvent m'éclairer, ce serait avec plaisir !
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Découvert grâce à une youtubeuse lectrice, je me suis précipitée pour l'acheter en automne 2017 pour finalement le laisser de côté par manque de temps. Je l'ai donc débuté afin de l'intégrer au challenge Plumes Féminines 2018.

D'abord sur la forme, je n'ai rien à redire, c'est un univers dans lequel on plonge facilement, qui sent bon l'Italie puis l'aventure dans un lieu lourd de sens où tout peut se passer, Tirnaïl. L'écriture est riche sans être lourde et l'on se sent entraîné dans un univers rempli de rêves oubliés. Les personnages ont du caractère et sont agréables à suivre. le suspense concernant les différentes intrigues est très bien conservé et alimenté. La signification des éléments de Tirnaïl est très bien trouvée et arrive à point nommé dans l'histoire.

Un roman qui pour moi n'est critiquable dans la forme que par sa brièveté.

Pour ce qui est du fond, j'admire justement la profondeur de la signification de Tirnaïl et de tout ce qui la compose, les personnages exploitent leur profondeur afin de développer un questionnement très intéressant autour de l'oubli, de la perte et de la valeur des choses. Ce récit m'a bouleversée à travers ses personnages, son univers et ses questionnements et je ne peux me résigner à être objective après avoir exploré Tirnaïl et y avoir retrouvé mes rêves oubliés.

C'est avec grande difficulté que j'ai réussi à sortir de ce monde qui m'envoûtait depuis des semaines.

Un coup de coeur déchirant, intense mais trop bref pour s'en sortir sans chamboulement.
Je le conseille vivement car au-delà du côté fantastique de Tirnaïl, ce récit propose des thématiques de réflexion très intéressantes.
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Que d'éloges ma soeur m'avait fait de ce roman ! Elle était sûre que j'allais l'aimer étant donné qu'elle l'avait adoré. J'étais donc impatiente de le lire afin de l'apprécier comme il se doit. Malheureusement, je pense que trop d'éloges avaient été faits puisque j'ai été légèrement déçue par ma lecture... En y réfléchissant, cela ne m'étonne guère puisque nos lectures diffèrent en pas mal de points.
L'univers de Tirnaïl est, certes, captivant, étrange et mystérieux, mais il ne m'a pas happée comme il l'aurait dû. L'émotion était tout de même très présente, les sentiments se bousculaient dans ma tête, je ne savais pas trop quoi penser. L'incompréhension était quand même dans mon esprit une bonne partie de l'histoire, mais les souvenirs retrouvés ont mené à la clarté au fur et à mesure... le suspense était à son comble malgré le fait que l'on pouvait se douter, à certains moments, de ce que les souvenirs oubliés cachaient. J'ai apprécié ce roman au-delà de mon pessimisme car j'ai oublié le souvenir négatif que j'ai eu au début. L'histoire d'Antonio m'a bouleversée et m'a emmenée avec lui au fin fond du pays des rêves oubliés... J'ai été émue par la fin, à la fois triste et heureuse de la tournure des événements...
Je conseille vivement ce roman malgré ma négativité du début... Je pense que l'histoire mérite hautement d'être lue au-delà de mes critiques négatives !
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
-Il est toujours tard. Un océan d'or ne peut pas acheter une goutte de temps.
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Plus denses sont les ténèbres et plus lumineuse doit devenir la foi des hommes, señor.
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Un homme sans passé, sans une histoire, est pire que mort. Il n'a jamais existé.
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Mon père me disait toujours que nous traversons tous des milliers de mondes et que nous rencontrons des milliers de personnes, mais ces mondes et ces personnes ne se trouvent que dans nos yeux et personne ne les verra. De même que nous ne pourrons pas voir les mondes et les personnes qui se trouvent dans les yeux des autres. Parce que les choses changent toujours et pour tout le monde, mais personne ne l'admet jamais.
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Il pouvait la voir, la vie gaspillée, il pouvait percevoir les heures de queue à la poste, dans les salles d'attente des dentistes et aux arrêts de bus ; les années vécues à aimer quelqu'un qui jamais n'aimerait en retour, les mois employés à exécuter des tâches stériles, les minutes sans fin que les gens passaient à regarder dans le vide ou à se demander quoi faire de leur vie, plutôt que de se mettre à la vivre.
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