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Ce livre m'a enthousiasmé ; il m'a transporté vers les sommets.
Je voudrais vous parler de Lorn, du ténébreux Lorn, héros malheureux et tourmenté du Haut-Royaume ; héros sans peur et sans reproche condamné dans ce monde pourri jusqu'à la moelle, qui fanfaronne et fait ses petites affaires comme si de rien n'était, comme s'il n'était pas au bord du gouffre. Lorn a un destin : c'est du moins ce qu'affirment les Dieux déchus. Il a une revanche à prendre contre ceux qui l'ont trahi et abandonné, contre lui-même aussi. Il est plein de doutes et de fêlures. Lorn est un solitaire sans illusions sur ses congénères. Il court ; il ne cesse de courir après les années perdues et son grand amour enfui. Lorn soutient la cause perdue d'un vieux roi fou et moribond qui le supplie de sauver son royaume ou plutôt ce qu'il en reste. Entouré d'une poignée de fidèles, il fera face aux intrigants, aux jocrisses, aux fripouilles, aux vils flagorneurs, aux assassins, aux langues de vipères, aux fins politiques, aux parasites, aux fricoteurs. Il leur fera mordre la poussière, il sauvera l'honneur, pas bien longtemps, mais suffisamment pour entrer dans la légende par la grande porte avant de disparaître dans la nuit.
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Je ne noterais pas ce roman pour l'instant. Car je vais essayer de lui donner une nouvelle chance. Je pense ne pas avoir choisi le bon moment pour le lire.

J'ai adoré 2 séries de Pevel, eu beaucoup de mal avec les lames du cardinal et ici une fois encore ça ne passe pas.

C'est assez bizarre d'ailleurs parce que Lorn a beaucoup en commun avec le chevalier Kantz (dont je suis fan incurable)... et puis malgré tout j'ai trouvé certains passages qui me faisaient penser à Gemmel... donc un atout pour ce roman .
Mais non rien a faire je n'arrive pas rentrer dans l'histoire, je n'apprécie pas plus que ça l'univers. Il faut dire que celui du Paris des merveilles est juste tellement incroyable... peut être que je n'ai pas attendu assez longtemps entre les deux pour apprécier ce roman... et que inconsciemment je voulais et désirais un Paris des merveille bis.

Voilà pourquoi je reprendrais ce roman plus tard..; dans quelques années certainement. Et bien sur je viendrais donner à nouveau mon avis sur cette future relecture.
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Cela faisait un moment déjà que les amateurs de Pierre Pevel, aujourd'hui l'un des auteurs français de fantasy parmi les plus réputés, attendaient la sortie de ce fameux « Chevalier », premier tome de « Haut-Royaume ». Après avoir à plusieurs reprises opté pour un cadre historique bien précis (l'Allemagne au moment de la Réforme protestante pour « La trilogie de Wielstadt », la France du début du XXe pour « Les enchantements d'Ambremer »...), le tout saupoudré d'un peu de fantastique, l'auteur fait cette fois le choix d'un univers tout droit sorti de son imagination et ne pouvant être rattaché à aucune période historique bien définie. Autre surprise : la volonté de Pierre Pevel de faire de son « Haut-Royaume » non pas un diptyque ou une trilogie mais une série au long court, qui s'étendrait, si le succès est au rendez-vous, sur un nombre indéfini de tomes. Un projet ambitieux, donc, et dont les premières bases sont tout juste posées dans ce premier volume qui, en ce qui me concerne, fut à la hauteur de mes attentes. Nous avons ici affaire à un roman conséquent qui se lit pourtant avec une rapidité déconcertante et qui n'est pas sans rappeler par de nombreux côtés la précédente trilogie à succès de l'auteur, « Les Lames du Cardinal ».

Encore une fois le talent de conteur de Pierre Pevel fait mouche et nous plonge dans une histoire de vengeance, de loyauté et d'honneur captivante et qui se lit avec grand plaisir. On sent l'intrigue parfaitement maîtrisée et c'est avec beaucoup d'intérêt que l'on assiste aux nombreux rebondissements qui jalonnent le récit qui parviennent à surprendre jusqu'à la toute dernière page. L'univers quant à lui n'a pour le moment rien de foncièrement original mais séduit par sa cohérence et la présence de certains éléments pour le moment peu exploités mais qu'on soupçonne très prometteurs. Idem en ce qui concerne les personnages, Pierre Pevel se montrant encore une fois à la hauteur de sa réputation. Son protagoniste, Lorn Askariàn, est un être sombre et tourmenté qu'il est parfois difficile de cerner mais auquel on ne peu manquer de s'attacher. Les personnages secondaires sont pour leur part peut-être un peu plus en retrait mais demeurent dans l'ensemble prometteurs, qu'il s'agisse du prince Alan ou encore de ses fidèles compagnons d'arme. Enfin, la plume de l'auteur demeure toujours aussi fluide et agréable, donnant naissance à des scènes tour à tour poignante ou prenante (c'est notamment le cas des quelques scènes de batailles, particulièrement réussies).

Sans réelle surprise ce premier tome de la nouvelle série de Pierre Pevel ne déçoit pas. Un univers riche et immersif, des personnages attachants et complexes bien éloignés de tout manichéisme, une intrigue passionnante et ambitieuse : que demander de plus? J'attends désormais avec impatience la suite des aventures du Premier Chevalier du Royaume, d'autant plus que l'auteur a le don pour clore ses romans avec d'atroces cliffhangers.
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Moi qui planifie bien mes lectures en général, je me suis récemment retrouvé en voyage à court de trucs à lire. Après avoir hésité dans une librairie, je me suis décidé pour ce premier tome de Haut-Royaume. Après tout, je sortais tout juste de Wielstadt, du même auteur, qui m'avait emporté. Je ne risquais pas d'être déçu, n'est-ce pas ?

Hé bien si, il y avait un risque dans lequel j'ai cru être tombé au début : je risquais d'avoir lu le meilleur de l'auteur et de ne pas apprécier ce début de cycle au long court. J'ai eu un mal fou à trouver un intérêt à ce que je lisais au début. Je trouvais le pitch convenu et imaginais déjà le destin du héros se dérouler sans anicroche mais aussi sans surprise.

Mais les cela a évolué, en bien. le héros, Lorn, possède un fond d'Edmond Dantès dans ses gênes et son destin. Par d'autres côtés, il se rapproche du chevalier Kantz de Wielstadt ; tous les deux sont marqués à la main gauche par une force supérieure ; tous les deux partagent une mélancolie et une réserve liées au poids des secrets ; et tous les deux sont capables d'attirer des amitiés sincères.
J'espérais presque au début que Pierre Pevel ferait de Lorn un personnage néfaste, misanthrope, dévoré par l'envie de vengeance et par cette force Obscure qui l'imprègne. Bref un Dark Vador local. Mais non. Lorn prend la défense du faible, risque sa peau pour retrouver un groupe de femmes enlevé par des barbares, est sans pitié avec les exploiteurs et les esclavagistes. Et pourtant il accepte les pertes collatérales et sacrifie des soldats sous ses ordres si la victoire finale rend cela nécessaire. Il est difficile à cerner, au fond. Durant tout le roman, je me suis demandé s'il allait devenir une crapule, si l'empathie que Pevel a construite envers son héros allait être trahie. Ce qui est sûr, c'est que ses prises de décision sont parvenues à me surprendre.

Le décor est à cheval entre moyen âge –j'associe les chevaliers d'Argor à ceux de la Table Ronde – et âge classique. La poudre est ainsi largement utilisée et la peinture de portrait est développée. La reine de Haut-Royaume fait penser par quelques aspects (ses manoeuvres internationales en faveur de la paix par exemple) à Marie de Médicis pendant la régence tandis que son ministre Estévéris, habile et courtisan, m'évoque le Richelieu d'avant la journée des dupes. La magie est discrète mais il y a des Dragons Divins ; je m'emmêle d'ailleurs les pinceaux dans leurs noms.
Chaque partie du roman traite d'une péripétie différente (bien que tout soit lié), si bien qu'on ne sent aucune longueur. Pierre Pevel est toujours aussi efficace dans la description de scènes d'action très télévisuelles.

On n'est pas dans un récit dark fantasy, mais la fin reste tout de même assez sombre et violente. Il est difficile d'imaginer vers quoi l'auteur va se diriger.
Une seule solution pour le savoir, n'est-ce pas ?
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Que de choses à dire au sujet de ce livre. J'ajouterais une sixième étoile si je le pouvais.

Tous les ingrédients sont réunis ici pour passer un excellent moment. Je trouve d'ailleurs ce premier tome idéal pour débuter dans l'Héroic Fantasy, tant il demeure accessible (au sens le plus noble du terme).

J'ai été assez surpris par les notes d'humour qui saupoudrent le récit, la répartie et les échanges truculents entre les protagonistes, notamment entre Alan, Enzio et Lorn, dont l'amitié transpire à travers les pages. Parlons-en d'ailleurs, de Lorn : charismatique à souhait, il y a un peu de Waylander en lui. Sombre silhouette qui n'a plus rien à perdre car on lui a déjà tout pris.

Même son âme.

Pierre Pevel nous emporte dans son récit avec fluidité. Je lui tire d'ailleurs mon chapeau : cela fait longtemps que je n'ai pas découvert une plume d'un tel niveau. C'est un délice. Il y'a assez peu de répit, le rythme est soutenu et je ne me suis pas ennuyé un instant. Les extraits de chroniques au début de chaque chapitre apportent un éclairage intéressant et une épaisseur supplémentaire aux événements.

Le cliffhanger doit être insoutenable pour le commun des mortels, pour ma part j'ai appris à être patient. Je suis de la génération 80, ceci doit expliquer cela. Cela fait en tout cas belle lurette que je n'ai pas à ce point souhaité embrayer sur un tome 2. Dommage, je ne me le suis pas encore procuré et la fin de mois est bien rude... Il attendra son tour mais comme on dit : l'attente prolonge d'autant le plaisir.

Franchement bravo !
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Commençons par le commencement : très bel livre-objet ! Merci Bragelonne.

Laissons les fantaisix penser que l'auteur marche sur les plates-bandes du best-seller de G.R.R. Martin… Ce "Haut-Royaume", c'est du Pierre Pevel à la sauce David Gemmell. Les easy readers vont adorer, les hardcore readers pourront plus ou moins tiquer à l'occasion... Un Pierre Pevel assez sombre d'ailleurs, encore plus désabusé que "Le Chevalier de Wielstadt" qui n'était pas très gai. Dans tous les cas nous avons affaire à un tome d'introduction bien rempli et bien troussé qui inaugure un cycle qui ambitionne de concurrencer les classiques anglo-saxons du genre.

On retrouve les dracs, les vyvernes, les intrigues draconiques et l'Obscure qui remplace la Rance des "Lames du Cardinal", dont plusieurs personnages auraient pu intégrer le présent opus et inversement. On peut retrouver "Les Royaumes d'épines et d'os" de Greg Keyes dans les mystères mystérieux et l'ambiance très automne du Moyen-âge, et dans les aspects pessimistes et intimistes un petit côté John Marco. Mais cela va plus loin car on retrouve tous ces mêmes éléments dans les autres livres de l'auteur qui fait preuve d'un chouette imaginaire rôlistique très "swashbuckling and sorcery". On pourrait sentir "7th Sea", "Prophecy" ou la nouvelle mouture de "Heroes of Might and Magic".

Et ce proscrit qui s'immisce dans des intrigues courtisanes baignant dans une fin de règne rappelle très fortement "Le Fléau de Chalion". Mais là où le roman de Loïs Mac Master Bujold constituait un véritable pot-pourri de l'Espagne moderne, "Haut-Royaume" s'inspire d'autres sources historiques : derrière Célyane, Estévéris, Yrdel et Alan on pourrait deviner les figures de Marie de Médicis, Concini, Louis XIII et Gaston d'Orléans. On retrouve d'ailleurs dans ce roman beaucoup d'éléments empruntés à cette 1ère modernité des XVIe et XVIIe siècles : derrière les affres de la petite noblesse d'épée, on sent la nostalgie d'une époque d'honneur et de courage qui n'a sans doute jamais existé tant les crevards TPLG s'acharnent à vouloir pourrir la société. Un esprit très capes et épées donc voire un esprit très dumasien facilement perceptible dans côté éminemment Edmont Dantès de Lorn Askarian.


Malgré son indéniable efficacité, le Pevel's style n'est pas infaillible pour autant :
- le prince-dragon est affublé par 2 fois d'exactement la même description de ses pouvoirs, on pourrait qualifier Lorn d'acrophile au vu de ses propensions à se jeter dans le vide, les discours à la William Wallace ne font pas forcément mouche…
- on insiste beaucoup sur l'Obscure dans la 1ère partie avant de presque l'oublier par la suite
- les POV des intrigants sont trop dispersés pour véritablement imprégner le récit.
- les nombreux whodunits n'ont pas l'effet escompté dans la mesure où on les a longtemps laissés de côté
- mais surtout les personnages manquent de coffre même si on sent un peu de l'auteur dans le personnage de Lorn (c'est ainsi que je me le suis imaginé)

J'ai trouvé la 1ère partie hachée avec ses chapitres très courts, l'inclusion des POV des intrigants et une ellipse assez difficile à digérer (on ne cesse décrire les conséquences d'un événement dont on aura les clés qu'à la toute fin du roman). Ni le héros, ou plutôt l'antihéros, ni les autres personnages ne se livrent, donc pas facile d'entrer dans le roman, d'autant plus qu'on ressort le thème de la prédestination (ou de la prophétie autoréalisatrice ?).

La 2e partie qui se déroule en territoire ghelt (celte ?) permet de poser davantage récit, ambiance et personnages. Mais d'un autre côté, on peut aussi se demander si elle ne fait pas un peu pièce rapportée tant l'intrigue principale n'avance pas d'un pouce. Mais on devine à posteriori qu'elle était là pour… Laissons le plaisir de la découverte aux lecteurs / lectrices.

La 3e partie est très plaisante. Est-ce qu'on suit les traces du western spaghetti ou de ses inspirations ? J'ai eu moult réminiscences des films chambara d'Akira Kurosawa : "Les Sept Samourais", "Sanjuro", "Yojimbo". Nous suivons une phase de recrutement où Lorn affronte la voyoucratie sponsorisée par les notables et les élites. On apprend à s'attacher aux personnages… et on apprend aussi que Lorn est bien plus trouble qu'il n'y paraît !

La 4e partie renoue avec les intrigues politiques : on change de lieu et on change d'échelle. Et après le twist, on suit les trace de David Gemmell : de l'héroïsme, du sang et des larmes !

Et quant au dénouement… Mais Pierrot, mais c'est quoi cet énorme cliffhanger ? J'espère que le tome 2 est déjà bien avancé, parce que l'attente va être insupportable pour ceux qui ont aimé.
Lien : http://www.chemins-khatovar...
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Ce premier tome, dédicacé lors du Livre sur la place 2016 par l'auteur (qui est vraiment jovial et ouvert !), je l'ai laissé prendre la poussière pendant trois ans… Sur un coup de tête, j'ai finalement décidé de me lancer à la rencontre de Lorn, l'archétype du héros torturé, marqué par la folie et avide de vengeance… En plus des critiques élogieuses, un membre de ma famille avait tellement adoré et vanté les mérites de cette saga, que j'avais beaucoup d'attentes ! Cependant, j'avais également une certaine appréhension, car j'étais ressortie mitigée par le premier tome de la seconde série Haut-Royaume – Les sept cités (« le joyau des Valoris »)… le verdict m'a sauté aux yeux vers la moitié de l'ouvrage : je n'étais pas aussi emballée que je l'avais espéré ! Non sans peine, je suis tout de même allée jusqu'au bout…

L'intrigue est plutôt intéressante, car elle propose des complots, des batailles et plusieurs petites péripéties. Elle se concentre principalement sur Lorn, le personnage central, que l'on va suivre jusqu'à sa montée en puissance et à sa plongée dans la guerre. Même si les chapitres courts tentent de donner du rythme, la cadence est à la fois lente et spéciale, surtout dans les premières parties… J'ai d'ailleurs mis un certain temps avant de profiter de l'histoire car, dès que je commençais à rentrer dedans, on avait le droit à un nouveau chapitre comportant des ellipses propulsant le lecteur des mois, voire des années en avant ! Ce n'était pas facile, d'autant que l'on doit rapidement faire face à énormément de monde… Au début, je notais les identités de chacun, jusqu'à me trouver avec une liste de plus d'une vingtaine de noms, ce qui m'a découragée… Il y en a trop ! Non seulement l'entourage de notre anti-héros est riche, mais il est parfois très éphémère. On va parler d'un individu dans un ou deux chapitres, puis on va l'oublier totalement… C'est perturbant, car on ignore qui jouera un rôle dans le récit, qui est amené à revenir plus tard et qui est seulement de passage… de plus, les personnages secondaires sont parfois clichés et tellement peu dépeints par rapport à Lorn ! Il m'a été impossible de m'attacher à eux…

D'autres points m'ont chagriné comme l'univers qui semblait assez riche, avec des créatures comme les dracs (des reptiliens), les dragons et bien d'autres encore ! Malheureusement, on est encore dans de la mise en place. L'auteur est plutôt resté en surface… Voire m'a perdue ! En effet, de nombreux lecteurs ont exprimé leur regret de ne pas avoir de carte… Et je reconnais que cela aurait été utile, car on a du mal à situer toutes les régions. On ajoutera également la présence de citations au début des chapitres qui n'ont pas forcément été intéressantes à mes yeux… D'ailleurs, à force, j'en venais à sauter ces petits paragraphes !

Malgré le personnage principal qui m'a agréablement rappelé Rekk dans « La main de l'empereur » T1 d'Olivier Gay, le gros retournement de situation à la fin ainsi que l'intrigue qui, bien qu'assez classique, est bien ficelée, je n'ai pas su savourer ma lecture ! À y réfléchir, je commence à me lasser de la fantasy pure… Ce qui pourrait expliquer l'une des raisons pour laquelle je n'ai pas sorti plus tôt ce premier opus de ma PAL. Ainsi, je ne lirai pas la suite… mais je laisserai sans doute sa chance à la fameuse trilogie « le Paris des merveilles » dont j'entends tant parler.
Lien : https://lespagesquitournent...
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J'ai tout simplement A-DO-RE ce livre. Bien écrit, dynamique, avec un rythme haletant de bout en bout : comme il est dit sur la quatrième de couverture c'est "Une épopée à mi-chemin entre « Le Trône de fer » et « Le Comte de Monte-Cristo ». C'est vraiment ça. La bibliothèque possède l'ensemble de la série, je vais donc pouvoir lire la suite. Si je voulais émettre une critique négative, mais c'est un détail, il aurait été intéressant de mettre une carte de tous les territoires dont il est question voire des illustrations au fil des pages.
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Relecture de ce tome car lu à sa sortie et j'avais tout oublié ! C'est un tome prenant, qui se lit très vite alors que c'est un petit pavé, avec des personnages que j'ai tout de suite apprécié ! J'avoue en plus avoir été surprise dans la tournure des évènements et par une révélation. Je retrouve avec plaisir l'univers de Pierre Pevel ( ici notamment les dracs et les vyvernes)et sa plume. Ce premier tome de fantasy promet une suite intéressante !

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Décidément, Pevel fait un sans-fautes pour moi. Après avoir lu le cycle Ambremer et les Lames, je découvre la saga Haut-Royaume.

Contrairement à l'accoutumée, il ne s'agit nullement d'uchronie. On est dans un univers de fantasy. A Imélor, deux royaumes séculaires se haïssent : Haut Royaume et Yrgaärd. Ce dernier est soutenu par les Ténèbres et la victoire du Premier est une plaie difficile à cautériser. Or, voilà que le Haut Roi décline, Haut-Royaume périclite avec à sa tête en Régente la Reine, détestée de tous. D'autant que pour renflouer le royaume, elle s'apprête à signer un traité avec l'ennemi juré : en échange d'une cité franche, la 2e partie du tribut jamais versé. Insulte à l'ancienne bataille, le Haut Roi, du fin fond de son isolement, prend une décision surprenante : faire sortie de sa prison un traître, l'innocenter et le proclamer Premier Chevalier. Ce traître innocenté, c'est Lorn, héros de cette histoire.

Un périple dans lequel j'ai eu, de prime abord, un peu de mal à rentrer. Tout simplement, parce qu'il fallait accepter que mon flot de questions n'ait pas de réponse immédiate. Voire même de réponse tout court dans ce tome.
Le livre est divisé en 4 parties. Pour chacune, on identifie assez bien le but du héros qui renaît, restaure son blason. le tout dans un monde riche avec des dragons, des dracs, des hydres. Des intrigues de cours et des complots. Des combats à l'épée. Pevel signe dans un imaginaire qu'il maîtrise plutôt bien. On s'imprègne de l'univers, on s'éprend des personnages, notamment de Lorn, très mystérieux sous bien des aspects. On assiste à une dernière partie grandiose, avec un certain nombre de rebondissements. Et encore, ce n'est rien comparé à l'épilogue qui nous coupe le sifflet.
Pari gagné pour Pevel. Je pense lire très rapidement le tome 2!

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