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La Trilogie de Wielstadt tome 0 sur 4
EAN : 9782266212953
760 pages
Pocket (14/04/2011)
4.06/5   276 notes
Résumé :
Hiver 1620 : le Saint Empire Romain Germanique est dévoré par les premiers feux de la Guerre de Trente Ans. Après s'être acquitté d'une délicate mission pour l'Ordre des Templiers, le Chevalier Kantz revient à Wielstadt, une cité allemande protégée depuis toujours par un mystérieux dragon. Chasseur de démons initié aux arts secrets de la Kabbale, Kantz est un exorciste qui mène contre le mal une croisade solitaire et implacable. Rapière au poing, il va devoir traque... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
4,06

sur 276 notes
Si j'avais su que c'était bon à ce point, je n'aurais pas attendu si longtemps !
Cette trilogie de Wielstadt est un beau pavé, mais je n'ai pas vu ma lecture défiler tant j'ai été captivé.
Maîtrise, solidité, cohérence, autant de termes qui pourraient définir mon sentiment sur cette lecture.
Si l'on ajoute le cadre historique (guerre de trente ans), une trame mettant en scène des sociétés secrètes de l'époque et un exorciste qui pourrait être le frère caché de van Helsing, nous avons là un paquet d'ingrédients particulièrement intéressants.
Je ne sais pas si le fait de mélanger Histoire et fantasy suffit à parler d'uchronie, en tout cas l'auteur va nous instruire sur un épisode majeur des guerres de religions européennes tout en évoquant certaines sociétés secrètes de l'époque ainsi que certains textes connus ou moins connus.
Pour un coup d'essai Pierre Pevel avait frappé assez fort, son personnage du chevalier Kantz est parfait en exorciste taciturne et froid, tout entier dévoué à sa mission de combattre le mal sans concession.
Le récit est sobre et précis, les chapitres courts et concis, les dialogues de haute tenue et l'ambiance parfaitement sombre, on peut parler de dark fantasy sans hésiter, car c'est une histoire résolument dure et souvent brutale, âmes sensibles...
Trois tomes et trois histoires complètes, même si le fil rouge reste globalement le même, un personnage principal à la personnalité très fouillée et mystérieuse, un contexte détaillé sans tomber pourtant dans l'excès de description.
Un mélange étonnant mêlant un bestiaire de créatures fantastiques tels que : fées, centaures, faunes et même un dragon ! Mais aussi des créatures sombres, démons et autres goules.
L'auteur réussi à nous tenir en haleine jusqu'au bout avec une fin assez surprenante.
Je crois que je viens de signer un bail avec Pevel ;)
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Cela fait déjà un petit moment que j'ai lu cette trilogie de Wielstadt de Pierre Pevel. C'est la première fois que je fais une incursion dans l'oeuvre de cet auteur. Cependant, j'avais repéré ce livre depuis au moins 2 ans au gré de mes flâneries sur Babelio et sur le net.
Disons-le tout net, j'ai été sous le charme de cette histoire dès les toutes premières pages, et j'ai vraiment adoré cette lecture !
Que ce soit le style, que j'aime beaucoup et qui met en place une ambiance très particulière au rythme très enlevé, ou que ce soit l'histoire ( qui n'est pas sans évoquer un cousinage avec Alexandre Dumas ), je suis devenue accro de ce livre au point de le terminer en très peu de temps.
Parlons d'abord de la ville qui a donné son nom à cet excellent roman. Wielstadt, cité médiévale traversée par le Rhin en plein Saint Empire germanique. Cette ville, où vont se passer les trois quarts de l'histoire est superbement décrite par Pierre Pevel. Il nous emmène à travers les ruelles et les méandres de cette cité, on s'y croirait…Et puis, elle a quand même une sacrée caractéristique, celle ville : un dragon veille sur elle depuis toujours…
La période historique, (nous sommes aux débuts de la guerre de Trente ans) est restituée avec beaucoup de réalisme sans pour autant alourdir l'histoire. On sent qu'il y a eu un sérieux travail de documentation et de recherche de la part de l'auteur.
Et les personnages me direz-vous ? Avant de céder la place au personnage principal, je voudrais juste évoquer la galerie de ceux qui l'entourent. J'ai franchement adoré la petite fée Chandelle, le faune Zacharios et bien d'autres. le chevalier Kantz, quant à lui est donc le héros de cette histoire. Un héros sombre, qui s'il manie avec beaucoup de style et de panache l'épée a encore bien d'autres talents. A mi-chemin entre un policier et un exorciste, il semble vouer son existence à la poursuite de bien étranges créatures et sociétés secrètes qui paraissent avoir pris Wielstadt comme terrain de jeu. J'ai beaucoup aimé ce personnage, qui m'a inévitablement fait penser à un certain mousquetaire. Mais un mousquetaire avec moins d'humour et bien plus torturé il faut le dire.
Cette trilogie se lit très rapidement, car Pevel sait franchement raconter une histoire avec art et talent. On ne s'y ennuie pas une seconde et cette plongée dans une période de l'histoire que je ne connais pas très bien a été fort intéressante.
Évidemment, j'ai l'intention de continuer ma découverte de l'oeuvre de cet auteur, que ce soit avec les Lames du cardinal ou le cycle du Haut-Royaume.
Une très belle découverte et puis c'est tout !

Challenge Pavés 2018
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Avec « La trilogie de Wielstadt » nous découvrons une ville du Saint Empire Romain Germanique du XVIe siècle où l'opposition entre catholiques et protestants fait rage et où évoluent indistinctement du reste de la population des faunes, fées, dragons et autres sympathiques créatures du même type. Chaque tome nous offre une enquête différente menée par le chevalier Kantz qui se trouve successivement confronté à la dangereuse société secrète de la Sainte-Vehme, à un démon qui lui donnera bien du fil à retordre et enfin aux mystérieux et fascinants Hénokiens. On retrouve ici tout ce qui fait le charme des livres de P. Pevel : une intrigue bien ficelée et qui tient le lecteur en halène du début à la fin, des personnages attachants un univers extrêmement riche que l'on prend plaisir à découvrir et devant lequel on ne peut que s'émerveiller...

Le charme de ces romans tient aussi beaucoup à leur protagoniste, le chevalier Kantz, un personnage à la psychologie très fouillée et pour lequel on ne peut s'empêcher d'éprouver de la sympathie malgré son mauvais caractère et son côté bourru. Il s'agit là sans aucun doute du personnage le plus réussi de l'auteur, bien au dessus d'un Louis Griffont pourtant fascinant ou encore d'un capitaine La Fargue. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et c'est avec une petite pointe de nostalgie que l'on quitte la petite fée Chandelle, le faune Zacharios et son domestique simplet Feodor ou encore le Roi de Misère et sa cour des miracles revisitée. Une excellente trilogie donc, qui ne fait que confirmer le talent de P. Pevel qui figure à mon sens parmi les meilleurs auteurs français de fantasy actuellement.
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Je suis une grande fan des Lames du cardinal et en attendant le tome 3 en poche ,j'ai découvert cette trilogie .
Grand bien m'en fasse car c'est aussi une merveille . J'ai pensé être déçue par rapport aux Lames mais c'est aussi bon !
Bien sûr le style de l'auteur me plait énormément ,la langue ainsi que le fait de mêler un contexte historique avec de la fantasy . Mais son point fort c'est aussi ses intrigues et ses personnages . le chevalier Kantz est une fine lame ,intelligent tout autant que mystérieux et très attachant . Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants ! Les trois tomes nous tiennent en haleine même si le deuxième est un peu moins palpitants que les autres . le final est juste parfait .
Un gros coup de coeur donc qui ne me fait attendre que plus impatiemment la conclusion des Lames du cardinal .
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Merveilleux mélange d'historique et de fantasy, avec dragon, chevaliers et guerres de religion.

Bon, d'entrée de jeu, il y a un dragon, mais il n'a pas un grand rôle dans l'action. Il plane comme une ombre au-dessus de la ville pour la protéger.

Le héros est un mystérieux chevalier qui chasse les démons et cherche à combattre le mal qui se cache dans la ville. Si globalement on se trouve dans l'Europe du début du 17e siècle, on a aussi toute une panoplie de personnages fabuleux : le Roi misère qui règne sur une « cour des miracles », des créatures hybrides comme des faunes et des centaures, et même des démons et des anges.

On assiste à des crimes horribles, des tortures et même un odieux « voleur de visage ». On rencontre des Templiers et on découvre des luttes de pouvoir entre les sociétés secrètes de la Sainte-Vehme et des Rose-Croix. Comme les Templiers, ces sociétés secrètes ont vraiment existé.

Beaucoup d'actions, un contexte historique et des protagonistes intéressants, une belle lecture pour se changer les idées, loin des problèmes de l'inflation et des changements climatiques.

Un bémol, lorsqu'on a trois livres indépendants reliés ensemble dans une intégrale, on subit des descriptions répétitives qui servent à situer le lecteur qui n'a pas lu le tome précédent. Ces descriptions semblent parfois des copier-coller qui provoquent une « impression de déjà lu » qui me sort de l'histoire. le même agacement que suscitent des tics de langages, des expressions répétées comme les « lèvres purpurines » du vilain Reneicker.
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Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Désireuse de briller, la baronne choisit d'aborder un sujet de prédilection: l'astronomie, étude peu commune qui la passionnait. Mais c'était encore un domaine où le chevalier excellait. Il semblait avoir tout lu et retenu, de Ptolémée à Copernic, et jusqu'à Galilée et Kepler. Le chevalier s'abstint cependant de préciser qu'il avait également de solides notions d'astrologie, pouvait tracer un zodiaque et l'interpréter. Il ne craignait pas tant de chatouiller l'orgueil de la baronne, que de susciter son intérêt et devoir causer légèrement d'un sujet sérieux. Pour Kantz, l'astrologie était tout sauf une distraction de salon destinée à tromper l'ennui et flatter la vanité de riches désœuvrés.
("Les Masques de Wielstadt")
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On voulait un retour à l'ordre moral et civil que seules les méthodes radicales prônées par les "Wissenden" semblaient aptes à restaurer. Ne fallait-il pas cravacher un cheval pour s'en faire obéir? La vertu pouvait-elle vaincre le vice autrement que par le fer? Et si l'on y songeait bien, quel scandale y avait-il à exécuter sans procès un criminel notoirement coupable? Un peu de tyrannie, sans doute, serait profitable à tous en ces temps de crise; Et chacun, se croyant dans son bon droit, augurait au voisin des punitions sévères trop longtemps méritées.
("Le chevalier de Wielstadt")
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— Tu connais Heide comme moi, commença Kantz... Je puis t'assurer qu'elle ne dort en ce moment que d'un œil, toute prête à bondir hors du lit pour me servir dès mon retour.
— Eh bien ?
— Elle est à un âge où je la préfère savoir au lit que levée dès avant potron-minet.
— Au rebours, il ne coûte rien de piller les réserves d'un faune que sa libéralité mènera sous peu à la ruine...
— Voilà. Je savais que tu partagerais mes vues.
("Les Ombres de Wielstadt")
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Encore ravi par son duel, Osiander manifestait une gaieté qui inquiétait Reinecker. Elle semblait feinte, anormale, presque malsaine. C'était la gaieté d'un fou capable d'égorger un homme à pleines dents, de lui rompre la nuque par caprice, de lui crever les yeux sous les pouces.
("Les Masques de Wielstadt")
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Car les tribunaux d'alors jugeaient les faits à l'aune de la respectabilité des parties en présence. Sans pitié pour le miséreux qui volait un pain, ils ne trouvaient rien à redire quand un aristocrate faisait battre un commerçant trop pressé de présenter la note. Peu importait que la plainte soit légitime : le droit s'effaçait toujours devant les considérations sociales et il était dans l'ordre des choses que les grands se fassent justice eux-mêmes.
("Les Ombres de Wielstadt")
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Stéphane CRÉTY
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