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4,07

sur 278 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai plutôt apprécié cette Fantasy historique (peu familière du genre, je la qualifierais de "uchronie fantastique", puisqu'il s'agit de notre monde au 17° siècle, mais ayant évolué différemment).

On s'attache au héros ténébreux et mystérieux et à ses compagnons : Chandelle la fée, Stefan et Heide, les templiers, von Regenhalt, son ami le faune et, même, le Roi Misère.

Si l'écriture, soignée, est au début un délice, elle devient un peu lassante au fil des tomes. Les personnages, sont toujours re-décrits de la même manière ce qui donne un côté "rasoir" à la narration.
Cependant, les mystères et aventures tiennent le lecteur en haleine. Si les passages historiques m'ont un peu ennuyée, j'ai énormément aimé la petite digression à propos des messages cryptés dans le deuxième tome.

Sans être un coup de coeur, cette lecture est une chouette découverte qui me poussera à relire du Pierre Pevel !
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Cet intégral e est composé de trois romans dans lesquels on retrouve le chevalier Kantz face à divers enquêtes à mener et certains dangers, dans la ville de Wielstadt. L'histoire se déroule au XVIIème siècle dans un univers où l'auteur a utilisé un contexte historique riche et dans lequel il a incorporé fée, dragons, goules et magie. Les trois enquêtes sont différentes et bien construites et l'univers est intéressant. Il est évident que l'auteur connaît bien son sujet. Néanmoins si j'ai beaucoup apprécie le tome 1 de Haut-Royaume du même auteur, j'ai été beaucoup moins conquise ici.

Si l'univers est détaillé, il me l'a semblé un peu trop pour moi. Peut-être qu'il aurait été préférable de ne pas lire les trois tomes d'affilés. Car si j'ai plutôt apprécié tous ces détails historiques dans le premier tome, j'ai trouvé ça un peu long par la suite, surtout qu'il y a quelques redites au fil des romans.
Mais surtout, c'est le personnage principal qui ne m'a pas convaincu. J'ai apprécié le rencontrer et sa part de mystère m'a d'abord beaucoup plu.

Cependant, on n'en apprend pas tellement davantage sur lui et j'aurais aimé un peu plus d'éclaircissement sur ce personnage, dont on sait si peu du passé ou de ce qu'il ressent. J'aurais aimé pouvoir m'attacher à lui, mais ça n'a malheureusement pas été possible. En revanche, les personnages qui entourent le héros comme Chandelle et Heide m'ont davantage touchée.

Au final, j'ai un avis assez mitigé sur cette trilogie, mais j'irais fort probablement découvrir d'autres romans de cet auteur.

Lien : http://raconte-moi.net/2015/..
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J'ai découvert Pierre Pevel aux Imaginales d'Epinal voilà déjà qqls années et je ne regrette pas cette rencontre. C'est chose assez rare, que la personnalité et l'image même d'un écrivain correspondent à ce qu'il écrit et pourtant qd on voit Pevel , on imagine bien qu'il peut créer Wielstadt.
Son chevalier est un vrai héros de jeux de rôles, un jeu romancé ou chaque élément nouveau va apporter un atout ou une tare au personnage. J'ai adoré cette ville si caractéristique de l'est qu'elle pourrait exister. Elle pourrait être Berlin, voire Nancy dans un monde parallèle. Un monde où libérer une fée change votre vie.
Bref, si je n'ai pas encore relu de Pevel c'est uniquement par manque de temps, mais j'y reviendrai c'est chose acquise.
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Je me suis lancé dans cette trilogie après les bons souvenirs que j'avais des Lames du Cardinal. Pevel a une bonne plume et tente de poser les deux personnages principaux de ce récit : la ville de Wielstadt (que l'on oubliera bien vite) et le chevalier Kantz. Ce dernier est un ancien religieux, devenu chasseur d'êtres de l'Ombre, aidant le guet de la ville lors de meurtres bien glauques. On n'apprendra le passé du chevalier que dans le troisième et dernier tome. Et encore, de manière assez brève. Peut-être qu'un petit flash-back n'aurait pas été de refus.

Je reviens au premier tome qui se lit rapidement. L'auteur parsème son récit de nombreuses descriptions techniques, religieuses de l'Europe de du début du XVIIè siècle ce qui permet de nous plonger dans le contexte d'une « Allemagne » en proie à diverses difficultés. Donc, dans ce premier tome d'exposition, on y découvre le chevalier Kantz et ses divers talents tant de bretteur que d'exorciste officiant principalement dans cette ville imaginaire qu'est Wielstadt, ville protégée par un dragon, ne connaissant pas (directement) le trouble des guerres. Kantz est un homme froid et distant même avec ses proches et plutôt direct et expéditif avec imbéciles et criminels. Pour autant, il mène, ici, efficacement son enquête sur des crimes violents sur des personnes proches du milieu cabalistique. Des crimes commandités par un être étrange ayant fait revenir des morts à la « vie ». C'est sympa même si l'enquête se termine sur un « dragonus ex machina » un peu facile ! le chevalier qui se fait sauver, par les flammes du dragon protecteur de la cité, alors qu'il allait se faire percer de part en part…

Autant l'intrigue de ce premier tome se laisse lire d'un trait autant les intrigues des deux volumes suivants sont calquées sur le même principe : des crimes étranges, violents, démoniaques. Les mystères et le criminel du troisième tome me sont vite parus évidemment. de plus comme à chaque fois, on a un Kantz obligé de résoudre ces crimes, se faisant mener en bateau mais s'en rendant compte, faisant exprès de tomber dans des pièges qu'on lui tend pour les contrecarrer. Et ça… ça m'a bien refroidi dans ma lecture. de même, les intrigues/meurtres se déroulent toujours dans les mêmes lieux. Pourtant, on peut se dire que dans une ville de plus de 500 000 âmes, on pourrait et des quartiers et des bâtiments bien intéressant. C'est un peu lourd de tomber toujours sur les mêmes lieux (même si je peux comprendre que Pevel ne veuille pas trop nous perdre). En plus de cela, il y a l'utilisation d'êtres fabuleux mais qui en gros ne sont là que pour enraciner les romans dans le genre fantastique. Non mais franchement, la petite fée ne sert strictement à rien !! Un seul personnage secondaire m'a vraiment plu, en plus du faune aubergiste, il s'agit du roi Misère.

Je reconnais tout du même que les combats sont bien décrits, que l'atmosphère de la ville est bien transcrite mais ce récit ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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C'est l'histoire du Chevalier de Kantz, exorciste du XVIIe siècle, vivant dans la cité de Wielstadt, cité allemande protégée depuis toujours des périls extérieurs par un mystérieux dragon. Mais hélas, si le vieux dragon protège la ville des guerres qui pourraient la menacer, il ne peut rien contre les troubles internes qui au fil des années la ronge. Guerres de religions, confréries rivales, manuscrits disparus, prophéties inquiétantes… tout semble se retrouver dans cette ville où des démons vengeurs répandent la terreur.

Des personnages sympathiques, des intrigues bien ficelées et un cadre très bien décrit. L'auteur ouvre sa trilogie avec peu d'informations sur le personnage principal, mais ne nous laisse pas quitter son univers sans nous apporter quelques réponses.
Le seul bémol est peut être le fait que, d'un tome à l'autre, les mêmes informations reviennent systématiquement et que certains évènements, se répétant, ne surprennent plus.
Mon grand regret aura été de quitter, après les 750 pages, Chandelle et Feodor qui, clairement, sont mes personnages préférés !
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Second tome de la « trilogie de Wielstadt », ce livre a tout ou presque d'un second opus d'une série de film américain, ou presque...
Nous retrouvons donc les éléments du premier tome, la ville de Wielstadt, le Dragon, la Dame en rouge, le Chevalier Kantz, les Templiers, la magie des démons, une part de mystère mais soyons sincère le tout en moins bon...
Confronté à un démon à l'enveloppe humaine, et mortelle, et à ses trois sbires, Kantz sera une nouvelle fois confronté aux forces auscultes au sien de cette cité emblématique de ce monde uchronique (bah oui les dragons existent et il y a eu des bouleversements climatiques différents dans ce monde). Il devra enquêter, combattre, survivre, etc.
Mais bon ça sonne mou, ça enquête en buvant, ça parle et ça ripaille, ça meurt mais on va boire à al santé du mort...
Un schéma d'écriture apparait vite, ça combat/enquête, ça ripaille, ça combat/enquête, ça ripaille, etc. etc. etc... Et le méchant et ses trois sbires masqué (le big boss et ses trois sous-boss de fin de niveau) manquent cruellement de charisme malgré leur nature. Il ne faut donc pas compté sur les personnages pour nous captiver, même la ville de Wielstadt fait des soldes et n'est plus qu'une ombre là où elle était presque un personnage dans le premier tome...
L'intérêt du roman repose alors sur la qualité de la documentation des faits et historiques et organisations inspiré par la vrai Histoire vrai (la répétition est voulue). Pierre Pevel remet au sur el devant de la scène des choses mal connue mais bien réel comme la prophétie de Saint Malachie ou la terrible sainte Vehme.
Mis à part ça le roman offre plus de question que de réponses et sonne comme un gros entracte entre le tome un et trois vers qui il guide toutefois bien le lecteur (mais un lecteur bien frustré) qui on l'espère donnera plus de réponse !

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Après un tome 2 qui était franchement mou - aussi bien dans l'histoire que dans les réponses - ce tome 3 se doit de tenir ses promesses pour retrouver le niveau bien agréable du premier livre.
Nous retrouvons le chevalier Kantz sur une enquête plus morbide que ses les précédentes dans la ville de Wielstadt, mais cette fois-ci l'enquête n'est pas unique. On ne révélera pas tout mais Pierre Pevel entremêle les intrigues pour notre plus grand plaisir ; la recherche du Voleur de visage ne sera qu'une étape et une infime partie de l'iceberg qui cache une vérité et une intrigue plus profonde. de plus la ville de Wielstadt revient sur le devant de la scène, plus présente, plus sombre mais aussi plus dangereuse et surtout en danger elle même, elle redevient tout simplement un personnage de l'histoire. Bêtement, la ville du film Seven et son ambiance pluvieuse s'est juxtaposée durant ma lecture.
Kantz est la première victime de cette "sombritude' de la ville (ah ah), car oui, à l'image de la ville le personnage du Chevalier bascule petit à petit dans les ténèbres, isolé, abandonné et surtout rattrapé par son passé ! Il sera repoussé dans ses retranchements et devra lutté aussi bien contre ses ennemis, lui-même et ses amis !
Et oui, Pierre Pevel n'en est pas en reste avec les révélations car oui, nous avons enfin nos réponses. Impossible d'en dire plus sans gâcher le plaisir de la lecture, mais ceux qui comme moi s'en posaient à la fin du tome deux seront ravis ! Aussi bien sur les personnages que sur les icones de la ville, l'auteur nous comble et ceci jusqu'à la dernière ligne de la dernière page qui se révèle aussi pleine de souvenirs et d'émotions.
Ce troisième tome tient ainsi toutes ses promesses pour cette trilogie bien agréable au final mais quelque peu gâchée par le second tome donc.
Merci M. Pevel !
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Comme toujours chez Pevel, si les personnages sont pour certains stéréotypés, les rebondissements s'enchaînent et on a envie de tourner très vite les pages. le contexte est original, rarement exploité en littérature : la guerre de Trente Ans dans l'Empire germanique. Kantz est une vraie réussite, un héros torturé dont on ne découvre qu'à la toute fin la véritable nature.
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La trilogie de Wielstadt nous immerge dans un XVIIe siècle imaginaire qui s'inspire néanmoins d'une réalité concrète. Pierre Pével s'appuie avec habileté sur le contexte historique de la Guerre de Trente ans, reprenant le canevas développé dans les Lames du cardinal en l'adaptant au cadre du Saint Empire Romain Germanique. L'atmosphère est singulière, sombre, avec cette touche de surnaturel qui s'intègre à l'antagonisme qui fait rage entre catholiques et protestants et où se mêlent des faunes, des fées, des dragons et autres créatures fantasmagoriques. La ville de Wielstadt apparaît comme un personnage à part entière du récit tant l'auteur parvient à l'imprégner d'une identité spécifique. Les personnages malgré leur noirceur sont l'un des intérêts majeur de cette trilogie avec en premier lieu Kantz, chevalier rongé par un passé entouré d'une aura de mystère. Obnubilé par sa quête contre le mal, son caractère hautain et détaché, son efficience et son tempérament en font un acteur dès plus fascinant. de même, l'éventail de personnages secondaires, définis avec justesse et assortis d'un parcours et d'une originalité propre, rend le récit aussi dynamique que plaisant. Chacun des trois volets possède sa propre intrigue plus ou moins palpitante, l'ensemble aboutissant à une histoire homogène avec des révélations progressivement distillées, des combats héroïques, des complots pervers et des péripéties conséquentes. L'auteur construit son récit avec virtuosité dans un style fluide et intense jusqu'à un final surprenant sur les origines du chevalier et remarquable dans son élaboration.
Entre la dark fantasy, un soupçon de thriller et le roman de cape et d'épées, l'imagination de Pierre Pevel nous transporte une nouvelle fois dans une uchronie fantastique autour d'un univers étoffé et des enquêtes passionnantes qui confirment son talent de conteur.
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