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4,11

sur 1397 notes
Un livre plein d'allégresse. Un livre drôle et désinvolte. Un livre pas sérieux du tout réservé aux grands enfants. Tu lis toujours sourire en coin, te raccrochant aux mille images qu'il fait défiler dans ta tête : des fées-lucioles qui papillonnent ; des chats ailés qui pontifient ; un marronnier qui fume la pipe ; le Paris de 1900 avec ses becs de gaz, ses premières automobiles pétaradantes, ses rues pavées, ses chapeaux claque, ses guêtres, ses ombrelles, ses robes à traîne, ses éventails, ses manches gigots, ses dentelles, ses perles et ses rubans ; un gnome avec le parladure du titi parisien ; une Reine Noire aussi maléfique et venimeuse que la belle-mère de Blanche-Neige ; une baronne enchanteresse, belle et enjouée comme un matin ensoleillé, mutine, enjôleuse, un brin gredine ; un mage aussi puissant que grognon, fidèle, trop honnête, hardi et qui toujours, toujours, en revient à son premier amour ; des cauchemars qui prennent vie et veulent vous dévorer tout cru ; des mondes qui s'imbriquent les uns dans les autres, que l'on rejoint par des passages fugitifs, des chemins de traverse déguisés, des ponts incertains ou tout simplement en prenant le métro ; un antiquaire malhonnête que l'on rend amnésique, un diplomate assassiné, des russes massacrés, des gargouilles sanguinaires ; une légende plus vieille que le monde que des mains peu recommandables exhument d'un très vieux livre…
L'histoire est si bien écrite, si bien contée que tu n'as aucune difficulté à entrer dans ce monde enchanté, étrange, insolite, abracadabrantesque en un mot, et pourtant si familier…
« Par les pierres dressées de Karnak ! », une belle et trépidante aventure que j'ai vécu avec mon amie Srafina dont le ressenti est le même que le mien. Enthousiaste ! D'ailleurs, je vous invite à lire son joli billet.
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Une belle lecture, je suis sous le charme de ces "Enchantements d'Ambremer", littéralement !
C'est frais, c'est léger, l'ambiance de ce Paris des merveilles est très vite prenante, la plume de Pevel nous envoute par sa légèreté, cette facilité avec laquelle il installe ce contexte et cette intrigue est impressionnante de maîtrise.
C'est beau et poétique, c'est fantastique et magique sans oublier d'être sérieux et cohérent, car il y a une véritable histoire qui tient bien la route, les personnages de Griffont, mage de son état, et celui de la Baronne Isabel sont admirablement dessinés.
Peut-être, et pourtant "quoi que", le fait d'avoir vu l'intégrale d'Harry Potter m'aura permis de m'imprégner très vite de cette atmosphère fantastique, mais il sera plus juste de considérer que l'auteur est simplement doué pour raconter de belles histoires.
J'ai aimé l'humour omniprésent, les sentiments tout en retenue qu'expriment les deux personnages principaux, l'intrigue qui monte doucement mais sûrement en puissance, le tout sur une note qui m'a procurée un véritable plaisir de lecture.
J'adore le style et j'admire l'équilibre entre humour et action, et surtout j'aime cette ambiance franchement réussie, j'ai dévoré ce premier tome en deux jours, et je suis impatient de retrouver nos héros du Paris des merveilles sans tarder.
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Pevel est un magicien qui nous fait voyager dans son monde. Ici il nous emmène dans le Paris de la belle époque, mais un Paris un peu transformé puisque la magie y opère. En effet la capitale Française est un lieu ou il existe un passage avec un autre monde ou règne la reine des fées.

Pevel nous décrit Paris avec brio et même plus parce qu'il m'a donnée l'envie d'y être, de faire partie intégrante de cette magnifique ville. Et puis cette atmosphère Steampunk est loin de me déplaire, bien au contraire.

Les personnages sont très travaillés et assez attachants. J'ai beaucoup apprécié les personnages principaux, même si ma préférence reste au chevalier Kantz. C'est un duo qui gagne à être connu... rien que leur relationnel vaut la peine. Et puis, le fait de croiser tout le bestiaire fantastique dans Paris est juste un régal.

L'écriture de Pierre Pevel est agréable et fluide. Sans oublier cette touche d'humour qui rend juste ce roman magique.
J'ai également beaucoup apprécié les petites incursions , les allusions aux personnages connus de cette époque... et pour moi la cerise sur le gâteau a été la rencontre avec les brigades du tigre... ou l'auteur a poussé jusqu'à leur donner le nom des personnages de la série... j'ai juste adoré !! Enfin , ceux qui me connaissent savent que j'aime beaucoup ces petits clins d'oeil.

Bref un pur moment de régal en ce qui me concerne.
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Première incursion dans l'univers de Pevel et ce "Paris des Merveilles" me laisse une agréable sensation...

Une des grandes forces de ce roman est son univers, original, coloré, attrayant pour tout dire. On sent bien les origines "rôlistiques" de l'auteur. D'ailleurs, je ne sais pas si l'adaptation en jeux de rôle existe mais, à n'en pas douter, elle serait très sympathique. Nous sommes en 1909, en pleine Belle Epoque, à Paris. le pays des fées, dragons, ogres et autres créatures imaginaires ou mythologiques existe : son nom est l'Outremonde et des passages avec notre réalité existent également depuis toujours. Néanmoins, ils n'étaient connus que des seuls initiés et difficiles d'accès. Sans que l'on sache pourquoi, Méliane, la reine de l'Outremonde, fée de son état, a choisi de révéler l'existence de son royaume au monde, lors des guerres napoléoniennes et cette révélation s'est concentrée à Paris. Voilà donc un siècle que la France entretien des relations avec Ambremer, capitale de l'Outremonde. Il existe ainsi une ligne de métro reliant les deux villes / réalités. A côté de ces deux réalités coexiste le Troisième Monde, l'Onirie, domaine des rêves et cauchemars des mortels...

Les deux personnages principaux de ce roman sont Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan (le genre, réservé aux hommes, cigares, porto, discussions feutrées mais versions magiciens) et Isabel de Saint Gil, une fée autrefois bannie d'Ambremer (les fée en exil sont nommées enchanteresses et, vivant dans notre monde, perdent, peu à peu, leur immortalité, leurs pouvoirs féeriques mais aussi les faiblesses de leur peuple). La encore, leur caractérisation est très réussie. le style de Pevel est très dynamique, assez dialogué et l'auteur arrive bien à recréer l'ambiance propre au Paris de la Belle Epoque. de fait, c'est une écriture très visuelle et on peut dire que le décors est magnifique...

Deux bémol néanmoins : je suis un peu frustré au niveau du background, qui suggère beaucoup de choses (notamment sur la dimension historique) mais en laissant de nombreuses questions en suspend. Par ailleurs, je trouve que c'est léger en ce qui concerne les relations politiques entre notre réalité et l'Outremonde, d'une part, et sur la réaction des autres états concernant la relation privilégiée de Paris avec ce royaume magique, d'autre part.
Le deuxième bémol se situe au niveau de l'histoire, qui accroche d'emblée et apparaît comme présentant de multiples ramifications, des intrigues à tiroirs, et s'avère finalement beaucoup plus simple qu'il n'y parait, et c'est clairement l'action qui l'emporte sur l'enquête (au passage, on dirait un super scénar de JdR).

Pour autant, je ne boude pas mon plaisir. Voilà un divertissement des plus rafraîchissant qui constitue une excellente introduction à l'oeuvre de Pevel, mais également un bel hommage à Gaston Leroux, Maurice Leblanc et Jules Vernes.
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"Les enchantements d'Ambremer", 1er tome du cycle du "Paris des merveilles", porte magnifiquement son titre. Cette lecture est véritablement enchanteresse. J'ai été littéralement envoûtée. C'est simple, tout au long de ma lecture, un grand sourire était peint sur mon visage. Pevel a un don pour interpeller l'enfant qui sommeille dans le coeur du lecteur adulte, qualité qui a déjà toute ma sympathie.

L'univers dépeint par Pevel est sublime. Les éléments fantasy s'intègrent magnifiquement dans le Paris début de siècle fantasmé par l'auteur. C'est tellement beau qu'on prend un immense plaisir à croire à tout ce que raconte Pevel. Que mages, fées et gnomes évoluent à Paris, qu'un train relie la capitale au monde des fées, que la tour Eiffel soit faite de bois... tout ça parait naturel sous la plume de Pevel. Pour autant, même si tous ces éléments semblent couler de source, dénués de toute artificialité, le lecteur est surpris et émerveillé par chaque trouvaille de l'auteur. Et des trouvailles et idées géniales, le roman en fourmille ; l'idée des 3 mondes (le monde "ordinaire", Ambremer, le monde des fées, et Onirie, le monde des rêves et cauchemars), des arbres qui parlent et sont émus par des amoureux venant se bécoter sous leurs branches, des gargouilles qui prennent vie, des chats ailés qui lisent en dormant sur les livres... Et j'en passe. En lisant "les enchantements d'Ambremer", le lecteur vit un rêve éveillé.

Cet émerveillement ne vient pas uniquement des habitants qui peuplent l'univers de Pevel. La magie et la féérie sont aussi dans son écriture. La plume de Pevel, sans jamais être prétentieuse, est fine, élégante, légère comme une plume. Et l'auteur ne se prive pas d'agrémenter son récit d'une pincée d'humour. C'est très bien écrit tout en étant très facile à lire.

Toutes ces qualités servent une intrigue bien menée, simple mais ménageant des effets de surprises et pleine de péripéties. Et les personnages sont très bien dessinés et très attachants. le duo Griffont / Isabel, et leurs prises de bec, est savoureux.

Voilà une lecture féérique, idéale en cette période où approchent les fêtes de fin d'année. Si vous avez envie de magie et de légèreté, foncez, c'est un délice.
"Les enchantements d'Ambremer" étaient mon 1er Pevel. Et non seulement je vais poursuivre la trilogie du cycle du "Paris des merveilles", mais en plus je compte bien découvrir d'autres oeuvres de l'auteur.

Challenge ABC 2016-2017 - 10/26
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Ce roman conjugue avec bonheur ( décidément, j'aime bien cette formule...) le roman à énigmes, le roman d'aventures, le steampunk et la fantasy.
Le héros, Monsieur Louis Denizart Hippolyte Griffont, est un enquêteur déterminé et perspicace, un mage compétent mais vulnérable, à mi-chemin entre Hercule Poirot et Gandalf.
Il est membre du Cercle Cyan, un club ô combien sélect, puisque réservé à la gent masculine et magicienne.
C'est aussi un gentleman flegmatique mais sensible, toujours amoureux de la femme dont il s'est séparé et qui lui fait bien des cachotteries.
Ce magicien enquêteur est pourvu d'un canne magique ( plus grosse qu'une baguette : symbole phallique ? ) et secondé par un compagnon fidèle, Azincourt, un chat ailé qui parle peu mais bien.
Requis par le sieur Carrard, directeur d'un cercle de jeux, il démasque un tricheur qui utilise une paire de lunettes magiques pour voir les cartes.
Le trafic d'objets magiques s'avère de grande ampleur, et Louis mène une enquête opiniâtre : les dialogues et les fausses pistes se multiplient, les cadavres aussi ...
En outre, il doit affronter des créatures particulièrement désagréables : rats voraces, qui varieraient volontiers leur menu en mangeant de la chair humaine, gargouilles en pierre qui se prennent pour des rhinocéros ...
Enfin, ces merveilles prennent place dans un Paris magique de la Belle Epoque et dans une ville imaginaire, Ambremer, cité médiévale où cohabitent gnomes, ogres, fées, ondines et dryades, et où l'on irait volontiers passer ses vacances.
Ce Paris merveilleux est donc tout à fait séduisant ; on pourra le comparer au Paris plus "scientifique" (si on peut dire) imaginé par Gaborit et Colin dans les " Confessions d'un automate mangeur d'opium", une ville peuplée d'humains et d'automates que survolent de gracieux engins aériens.
Merci Monsieur Pevel.
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J'ai découvert Pierre Pevel il y a un peu plus de deux années avec sa trilogie de Wielstadt, cité allemande protégée depuis toujours par un mystérieux dragon. J'étais complètement tombée sous le charme de l'écriture de l'auteur et du personnage principal, le chevalier Kantz…Je m'étais jurée de lire rapidement le reste de l'oeuvre de Pierre Pevel, mais… mais je suis une lectrice terriblement dispersée, et voilà qu'enfin au bout de deux années fort riches en lectures, j'ai entamé le premier tome d'une autre de ses trilogies : le Paris des Merveilles
Avec les enchantements d'Ambremer, le plaisir de retrouver cet auteur a été présent.
Cette fois ci, pas de dragon, mais un Paris du début du vingtième siècle absolument incroyable et magique… On y croise des fées, des magiciens, des gargouilles (pas très sympathiques d'ailleurs, ces trucs, il faut le dire ) et plein d'autres créatures plus incroyables les unes que les autres…
Mais même si nous sommes incontestablement dans un monde merveilleux et magique, la réalité et les personnages historiques les côtoient… et c'est ce qui donne un charme indéniable à cette histoire…
De plus, faire intervenir les policiers de la série (que j'avais adoré) Les Brigades du Tigre est franchement une superbe idée ! Bravo monsieur Pevel ! J'avais le sourire aux lèvres en lisant les pages mettant en scène les trois policiers, Valentin, Terrasson et Pujeol !
Ce Paris des Merveilles n'est cependant pas tout blanc et des forces mystérieuses et obscures semblent être à l'oeuvre…Elles semblent donner bien du fil à retordre à Griffont, un mage très doué dans bien des domaines et une baronne spécialisée quant à elle dans l'art de la cambriole et de l'espionnage…
Je n'en dirais pas plus, si ce n'est que j'ai beaucoup aimé et que je compte bien lire rapidement les deux tomes suivants…




Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge Séries 2020
Challenge A Travers l'Histoire 2020
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4 jolies étoiles ici pour un bien sympathique livre, le temps lui en a malheureusement fait perdre une. J'aurai en effet mis 5 étoiles en sortant de cette lecture qui m'a littéralement enchanté, une très belle plume et un pari vraiment fabuleux et dans lequel j'aimerai biens me promener.

L'ambiance qui se dégage de ce roman est vraiment son point fort. Tout est très imagé et je me suis très vite laissé emporter par Pierre Pevel dans son Paris des merveilles qui m'a effectivement émerveillé. Les personnages sont eux aussi sympathiques et on passe un très chouette moment en leur compagnie, le duo de Griffon et d'Isabelle fonctionne bien et je ne vais d'ailleurs plus trop tarder à aller prendre de leur nouvelle dans ce Paris qui reste cependant assez mouvementé.

Ainsi vous l'aurez compris si je suis plus que convaincu par l'ambiance générale du roman et conserve un très bon souvenir de ma lecture, je dois bien avouer qu'il me reste assez peu de souvenir de l'intrigue si ce n'est la déception de la fin de celle-ci bien vite expédié et assez simpliste, Pierre Pevel ne s'est pas vraiment foulé pour celle-ci et la reine noire fut bien vite battue. Une petite déception donc qui explique mon étoile en moins. Il n'en demeure pas moins que j'ai vraiment passé un excellent moment à la lecture de ce premier tome qui était déjà depuis deux, trois ans bien rangé dans un coin de ma bibliothèque, les tomes 2 et 3 sont venus le rejoindre et ne devrait normalement pas avoir le temps de prendre la poussière.
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De nombreuses critiques ont déjà fait l'éloge de roman et c'est amplement mérité.
Le Paris des Merveilles est une aventure pleine de surprises, une enquête à tiroirs, mais surtout une étonnante et envoûtante balade au beau milieu d'un univers fantastique et merveilleux.

De ce roman, ce n'est sans doute pas le scénario de type polar que je retiendrai mais plutôt cet univers foisonnant !
Pour vous donner une idée, on pourrait rapprocher ce roman du film Les animaux fantastiques, avec une bonne dose d'éléments fantasmagoriques et légendaires.

Si le premier tome s'achève sur un "happy end" et ne demande pas une lecture immédiate du deuxième, il n'en reste pas moins que je retrouverai Griffont et Aurélia, les personnages principaux, avec plaisir. Ces deux-là sont fort amusants et il me tarde de voir comment leur relation va évoluer.
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Je vais lâcher le "gros mot" tout de suite : je n'ai pas accroché... MAIS (bah oui, il y a un mais), seulement durant le premier quart. Ensuite, lorsque l'on comprend où l'auteur veut en venir et que l'histoire se met vraiment en place, impossible de lâcher le roman. Je vais d'ailleurs lire les deux autres dans la foulée car j'ai bien envie de retrouver Griffont et Aurelia rapidement.

Les couvertures de la version grand format m'avaient fait de l'oeil, il y a bien longtemps, et récemment une de mes amies s'est mise à lire la trilogie. Ses chroniques étaient plus qu'alléchantes, j'ai donc sauté le pas. Et malgré un début difficile, comme je l'ai indiqué, il n'en reste pas moins que j'ai passé un excellent moment dans ce Paris des merveilles. La Belle époque, un monde où la féérie se chevauche avec notre réalité, des créatures mystiques, de l'humour comme je l'aime et bien entendu un mystère à résoudre. Pratiquement tous les ingrédients dont je raffole dans une histoire de fantaisie. Pas de quête mais franchement, cela ne m'a pas manqué. J'ai même adoré le fait que l'on soit face à une sorte d'enquête. Cela m'a d'ailleurs rappelé Magies Secrètes de Hervé Jubert que j'avais aussi beaucoup aimé.

Le monde que nous propose l'auteur est original, entre fantaisie et réalité. Des références historiques sur les personnages et les lieux agrémentent parfaitement ce monde imaginaire (juste un petit bémol sur les descriptions souvent trop longues à mon goût). Outremonde et Onirie ne sont cependant pas en reste. Les deux "cités" ont aussi leur part belle et ce n'est pas uniquement Paris que nous visitons. Un très bon équilibre qui nous permet de "garder" pied, de ne pas être trop perdu. Bien entendu, ce monde a ses propres règles. Les mages et autres créatures ont intégré notre société. Un bouleversement qui n'a pas trop l'air de chambouler la vie du quidam. Certes, ils mettent du piment dans la vie des parisiens, surtout quand une menace magique se profile.

Louis Griffont, l'un de nos héros, nous présente donc ce monde et celui des mages. Ce dernier est tout de suite sympathique. Je ne saurais pas trop décrire pourquoi, ce qui est étrange, mais il est ce genre de personnage nonchalant, gentil, sérieux, dévoué qui fait que l'on a tout de suite confiance. Et pourtant, derrière cette image, nul doute n'est permis : il ne faut pas se frotter au magicien. Il n'en reste pas moins que c'est quelqu'un de bon et il nous le prouve à de nombreuses reprises. Je l'ai beaucoup aimé. Et franchement quand Aurelia débarque dans sa petite vie bien tranquille... Je l'ai encore plus adoré ! Il faut dire qu'Aurelia (ou Isabel) n'a pas son pareil pour titiller notre mage et quelle femme ! Pétillante, mordante, forte et déterminée. Elle n'en fait qu'à sa tête mais cela fait aussi tout son charme. Et intelligente qui plus est ! Un duo qui porte le roman et le sublime. Leur complicité comme leur prise de bec m'ont émue mais aussi fait mourir de rire.

Il y a bien entendu, d'autres personnages. Les "gentils" m'ont tous plu, chacun à leur manière. Une diversité qui donne tout son charme au roman. Les "méchants"... m'ont moins plu, à contrario. Peut-être trop "simple" en un sens. Il donne du fil à retordre à nos héros, et jouent très bien leur rôle mais j'aurai apprécié quelque chose de plus "pointu". En même temps, je me dis qu'ils auront aussi le temps de s'étoffer, surtout que certains protagonistes ne sont absolument pas blancs comme neige, loin de là.

L'intrigue prend son temps au début pour ensuite aller crescendo. Différentes affaires se croisent à mon plus grand plaisir, demandant à nos méninges de travailler un peu. J'aime beaucoup suivre le cheminement d'une résolution de mystère et là, j'ai été servie. Il y a de l'action, de l'humour comme je l'aime avec ce côté pince sans rire et ironique, de la réflexion, des émotions à gogo. Et puis, tout est très bien tourné. Plus on avance, plus nous en apprenons jusqu'à découvrir de lourds secrets. le monde n'est pas ou blanc ou noir, encore une fois.

Un très bon premier tome qui m'a vraiment emballé. J'ai hâte de découvrir la suite en espérant retrouver tout ce qui m'a plu (et plus encore) dans les tomes deux et trois.
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