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Critique de Alfaric


La collection "Drakoo" éditée chez Bamboo donne ici la parole à Pierre Pevel qui reprend son univers du Paris des Merveilles. Nous avons le Monde, la Féerie et l'Onirie et les barrières entre les univers ont définitivement été abolies quand les créatures de contes de fées, magiciens et sorciers ont fini par réaliser leur coming out quelque par durant la Révolution Industrielle. Nous sommes à la Belle Époque, et toutes les créatures de fantasy déambulent à Paris, en France et ailleurs le plus naturellement du monde. Ce qui n'est pas sans poser problème, quand on connaît les conséquences de la longue guerre civile qui opposa les fées aux dragons durant un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…


Dans ce tome 1 intitulé "Le Vol de la Sigillaire", le Gang des Artilleuses qui semble remplacer la Bande à Bonnot est de retour à Paris après un exil en Amérique. Nous découvrons donc la magicienne Audrey dite Lady Remington, la flingueuse américaine Kathryn dite Miss Winchester, et la titi parisienne Louison dite Mam'zelle Gatling et sa mitrailleuse Iphigénie dite Fifi. Elles sont besoin de renflouer leurs finances et braquent une agence de la BPB (Banque de Paris et de Brocéliande) pour s'emparer d'un bijou à revendre à Cristoforos, le fourbe faune fourgue du tout Paris et de toute l'Europe. Au moment de l'échange elles tombent en pleine guerre de l'ombre entre services secrets français et services secrets allemands. Et malgré l'aide du mécanicien gnome Barillet et de son chien mécanique Tiboulon, l'inspecteur Truchard de la Brigade Féerique finit par remonter jusqu'à elles…

Je vais être franc, malgré la fluidité et le dynamisme (marque de fabrique de Christophe Arleston), je ne suis pas fan des graphismes cartoonesques d'Etienne Willem bien colorisés par Tanja Wenish. Je l'ai connu meilleur sur d'autres séries (et on constate que les animaux anthropomorphiques sont davantage sa came que les êtres humains), mais surtout ça sent l'album un peu fini à l'arrache comme le prouve la multiplication des onomatopées en taille de caractère 72 dans les dernières pages de l'album. Peu importe, ça reste un vrai plaisir que de voir mis en image le Paris des Merveilles de Pierre Pevel !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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