Voilà, c'est comme çà, Benoît Brisefer est très très fort. C'est sûrement génétique sinon on ne voit par très bien pourquoi les Brisefer se serait justement appelés Brisefer. Mais Benoît n'est pas que fort, il est mignon, gentil, serviable. Et en plus, il représente dignement le béret français, alors...
Petit, j'adorais les héros de BD forts mais pas trop décalés quand même, plutôt Popeye et dame Tartine que Superman, quoi !
Avec les taxis rouges, nous replongeons dans un monde délicieusement désuet. L'humour est toujours au rendez-vous comme lors de ce désopilant épisode des navigateurs solitaires qui naviguent à deux ou du Robinson qui ne veut surtout pas être secouru.
Manuel Pradal a réalisé un film tiré de cet album mais réaliser un film à partir d'un BD est, pour moi, presque toujours, une très mauvaise idée.
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Parlons un peu du cas de Benoît Brisefer : ce héros pose un problème de suspension d'incrédulité, déjà parce qu'on ne sait pas d'où lui vient sa force surhumaine et ensuite pourquoi il la perd avec une maladie aussi anodine qu'un rhume. Mais soit, suspension d'incrédulité, du moment que le récit se conforme à ses propres règles.
C'est alors qu'on se retrouve avec un premier tome où surgit la révélation fracassante : A. Poiloné, un riche PDG, veut devenir encore plus riche en devenant un riche voleur. Quel besoin vu qu'il peut arnaquer ses clients tout simplement en haussant les prix, d'autant plus qu'il ne sait pas si son opération lui rapportera plus que l'investissement qu'il a dû faire pour son building, ses taxis, ses oeuvres d'art, ses hélicoptères... Mais soit, encore une fois. Après tout, ça nous fait un scénario de BD de malfrats changeant un peu de l'ordinaire. Ce qui nous donne des gags sympathiques, mais pas souvent des chefs-d'oeuvre (seule la scène du parc est mémorable, alors qu'elle est gratuite), des rebondissements à tout va, et un propos, bah... les riches, c'est des méchants, et on aime pas les méchants. Alors pourquoi t'es pas resté sur ton île déserte ?
Eh oui, c'est le mauvais côté du journal de Spirou, moins de réalisme que chez son concurrent Tintin, donc plus de libertés ; mais à force de bandits aux plans machiavéliques, d'inventions incroyables et de savants fous, on se dit que finalement être sortis de l'âge d'or de la BD franco-belge n'est pas forcément une mauvaise chose. Enfin un peu d'innovation pour nos ch'tites têtes blondes, et un scénario parfois plus crédible ou au moins plus prenant. À ce que j'ai vu lors d'une virée à Lyon, ils ont fait un space opera avec Spirou dedans ? Je me demande ce que ça doit donner...
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Benoît Brisefer serait-il le fils caché d'Obélix ? Probablement pas. Mais ce petit garçon bien sous tous rapports est lui aussi doté d'une force phénoménale. Ce qui va lui être bien utile pour déjouer le plan machiavélique imaginé par le directeur des "taxis rouges".
J'ai été plutôt agréablement surpris par cette première aventure de Benoît Brisefer : une histoire gentillette certes mais bien construite, de l'humour, de l'aventure. Franchement, même si cet album est prioritairement destiné à un jeune public, j'ai passé un sympathique moment de lecture.
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Voilà un exemple de BD disparue dans les mystères des déménagements. J'ai eu étant gamin “Les Taxis Rouges”, je l'ai lu au moins 25 ou 30 fois. Jamais lassé. Et puis un jour je l'ai acheté à un de mes fils qui a adoré… Depuis il a toute la collection et je peux tous les relire avec bonheur. de purs chefs-d'oeuvre d'humour et de gentillesse.
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Peyo est vraiment un grand scénariste. C'est drôle, c'est amusant ! On ne s'ennuie pas un moment.
Au dessin, c'est du Peyo de la grande époque, même s'il est aidé par Will, le dessinateur de Tif & Tondu, pour les décors. Ses personnages sont toujours au top ! Ils sont très bien campés.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Benoit Bresefer est un garçon, très intelligent et gentille. Mais il a une capacité par rapport aux autres enfant, Benoît est fort, très fort. Monsieur Dussiflard un vieillard qui était le seul à avoir un taxi dans la ville, s'entendait très bien avec Benoît mais quand soudain, une nouvelle usine de taxi ouvrit ses portes. Ils étaient des tas de taxis et on les surnommait 《 LES TAXIS ROUGES 》.
Comment Benoît et Mr Dussiflard vont-ils retrouver le tout les clients ?? Comment les éliminer ? La suite dans la BD.
En tout cas je vous le recommande
Il n'y avait pas dans toute la ville de Vivejoie-la-grande de petit garçon plus gentil que Benoît Brisefer. D'une politesse exemplaire... aimant les fleurs et les animaux... studieux et appliqué... Bref, c'est un petit garçon comme bien d'autres... avec, cependant, une grosse différence... Benoît est fort!... TERRIBLEMENT FORT!
- Monsieur Dussiflard, il faut que je vous confie un secret! Ne le répétez à personne, mais JE SUIS FORT!
- Mais oui, Benoît! Et si tu manges toujours bien ta soupe, tu deviendras encore plus fort!
- Well! Le lieutenant s'est trompé! Ce n'est pas un navigateur solitaire!
- C'est exact! Ils sont deux! Ce sont sans doute deux navigateurs solitaires qui voyagent ensemble!
Habitants de Vivejoie-la-grande! Un nuage radio-actif se dirige en ce moment sur notre ville et menace de nous anéantir d'un instant à l'autre!... Restez calmes!
La brillantez que genera la obra de los grandes artistas los aísla en una genialidad aparentemente solitaria. Pero esto no es así. Todos ellos llegaron a su arte admirando, a veces copiando, la obra de sus predecesores antes de emprender su propio camino. Escuchar a los artistas hablar de sus predecesores, que han tenido un profundo impacto en ellos, es una buena manera de hacerse una idea de su cultura gráfica. Aquí proponemos descubrir una generación de artistas a través de los ojos de la siguiente. Tomando prestado el título de uno de los primeros libros de PLG, Anabel Colazo, Kim y Paco Roca nos hablarán cada uno de los autores que les iniciaron en el cómic, y que les han acompañado. Y nos mostrarán las imágenes.
Nos cruzaremos con Dan Barry (más que con Alex Raymond), Harold Foster, Frank Robbins, los ilustradores de Mad, Richard Corben, la pandilla de El Juves, Tardi, Peyo, Kasumi Yasuda, Vittorio Giardino, Ambros, Francisco Ibáñez, Albert Uderzo, Jack Kirby, Moebius, Bruce Tim, Jaime Hernández, Hayao Miyazaki, además de películas, series, novelas y videojuegos...
Los tres artistas pertenecen a generaciones diferentes, pero, por supuesto, tienen distintas fuentes de inspiración, lo que da lugar a una interesante confrontación. La conversación, iniciada durante las mesas redondas de SoBD 2023, está dirigida por Manuel Barrero.
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