Michel Peyramaure/5
8 notes
Résumé :
La « petite peste » de Napoléon.
Bonaparte ne consentit qu’avec réticence au mariage de son fidèle Junot, qu’il venait de nommer général de division et Gouverneur de Paris, avec la belle Laure Permont.
Très lié à la famille de la jeune fille, originaire d’Ajaccio, il aurait préféré voir cette fière descendante des derniers empereurs byzantins épouser l’un de ses frères.
Il se montra néanmoins magnanime avec celle qu’il appelai... >Voir plus
Bonaparte ne consentit qu’avec réticence au mariage de son fidèle Junot, qu’il venait de nommer général de division et Gouverneur de Paris, avec la belle Laure Permont.
Très lié à la famille de la jeune fille, originaire d’Ajaccio, il aurait préféré voir cette fière descendante des derniers empereurs byzantins épouser l’un de ses frères.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Une déception.
Ce n'est pas un roman, mais une biographie que Michel Peyramaure écrit sous la plume d'une dame d'atour de Laure Permon, épouse Junot, duchesse d'Abrantès, Jéromina Ettori.
Mais quelle vie ! Née en Corse, elle a connu le Directoire, le Consulat, l'Empire, puis la Restauration : née en 1784 et morte en 1838.
Elle a été l'épouse de Junot, soldat de l'Empire et ami de Bonaparte qu'il rencontre au siège de Toulon en 1793. Elle est la petite peste de l'Empereur, la p'tite Loulou.
Ses folies, sont ses nombreuses résidences, à la mode à l'époque, acquises en dehors de Paris.
Elle voyagea beaucoup afin de suivre son mari : Espagne, Italie, Portugal…
Sa dame de compagnie décrit les évènements, la vie quotidienne, les nombreux départs, les personnages rencontrés. Ici point d'avis politique, la vie file mouvementée et entourée de prétendants….
Après la fin de l'Empire, elle fait salon et reçoit les auteurs de son temps : Victor Hugo, Honoré de Balzac, Chateaubriand…
Elle écrit des romans et est directrice d'un théâtre !
Elle eut des amants célèbres comme Metternich ou Victor Hugo !
Elle sut rebondir mais finit dans la misère … Quelle tristesse !
Vraiment dommage que l'auteur de ce roman sans aucun style, n'a su que recopier sans aucune empathie, le journal de la duchesse d'Abrantès
Ce n'est qu'une suite de paragraphes issus du journal rédigé par Laure Permon.
Ce n'est pas un roman, mais une biographie que Michel Peyramaure écrit sous la plume d'une dame d'atour de Laure Permon, épouse Junot, duchesse d'Abrantès, Jéromina Ettori.
Mais quelle vie ! Née en Corse, elle a connu le Directoire, le Consulat, l'Empire, puis la Restauration : née en 1784 et morte en 1838.
Elle a été l'épouse de Junot, soldat de l'Empire et ami de Bonaparte qu'il rencontre au siège de Toulon en 1793. Elle est la petite peste de l'Empereur, la p'tite Loulou.
Ses folies, sont ses nombreuses résidences, à la mode à l'époque, acquises en dehors de Paris.
Elle voyagea beaucoup afin de suivre son mari : Espagne, Italie, Portugal…
Sa dame de compagnie décrit les évènements, la vie quotidienne, les nombreux départs, les personnages rencontrés. Ici point d'avis politique, la vie file mouvementée et entourée de prétendants….
Après la fin de l'Empire, elle fait salon et reçoit les auteurs de son temps : Victor Hugo, Honoré de Balzac, Chateaubriand…
Elle écrit des romans et est directrice d'un théâtre !
Elle eut des amants célèbres comme Metternich ou Victor Hugo !
Elle sut rebondir mais finit dans la misère … Quelle tristesse !
Vraiment dommage que l'auteur de ce roman sans aucun style, n'a su que recopier sans aucune empathie, le journal de la duchesse d'Abrantès
Ce n'est qu'une suite de paragraphes issus du journal rédigé par Laure Permon.
Citations et extraits (9)
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D'où vient ce fléau ? Les scientifiques se perdent en conjectures, mais le fait est là : il jeta son voile noir sur Paris, rappelant les grandes épidémies du Moyen Age, générées par les invasions de rats sortant des caravelles d'Orient. Boutiques, théâtres, restaurants et autres publics fermèrent leurs portes. Peu à peu, Paris prenait l'allure d'un désert.
Peu à peu, les Bonaparte ou leurs proches s'infiltraient, par la voie de ces unions inspirées par la diplomatie plus que par les sentiments, dans le gotha continental. L'avantage étant d'assurer la pérennité de la paix, nous ne pouvions, Laure et moi, que nous en réjouir.
Des émigrés de retour au pays, on disait qu'ils n'avaient rien appris.
Certains, revenus avec l'esprit de retrouver leurs biens intacts et leurs privilèges, hantaient les allées du nouveau pouvoir, parlant haut et faisant claquer leurs talons rouges.
Ils comptaient sur la bienveillance du roi ; ils allaient être déçus. Ce pauvre roi... Il n'avait rien de la majesté et de l'autorité de certains de ses ancêtres. Obèse, podagre, arthritique, il faisait plus pitié qu'envie. Il semblait n'être rentré en France que par devoir.
En revanche, loin d'être aussi stupide que son apparence le laissait supposer, il était doué de finesse et du sens de l'équité. S'il recevait volontiers ses anciens compagnons d'exil, il n'écoutait leurs revendications que d'une oreille distraite, bien décidé, la plupart du temps, à ne pas donner suite à leurs requêtes péremptoires. Ses réformes iraient au train de sa démarche : à petits pas.
Certains, revenus avec l'esprit de retrouver leurs biens intacts et leurs privilèges, hantaient les allées du nouveau pouvoir, parlant haut et faisant claquer leurs talons rouges.
Ils comptaient sur la bienveillance du roi ; ils allaient être déçus. Ce pauvre roi... Il n'avait rien de la majesté et de l'autorité de certains de ses ancêtres. Obèse, podagre, arthritique, il faisait plus pitié qu'envie. Il semblait n'être rentré en France que par devoir.
En revanche, loin d'être aussi stupide que son apparence le laissait supposer, il était doué de finesse et du sens de l'équité. S'il recevait volontiers ses anciens compagnons d'exil, il n'écoutait leurs revendications que d'une oreille distraite, bien décidé, la plupart du temps, à ne pas donner suite à leurs requêtes péremptoires. Ses réformes iraient au train de sa démarche : à petits pas.
Si nous avions retrouvé notre logis tel qu'il était à note départ, il n'en était pas de même de Paris.
Fallait-il y voir les conséquences du divorce et du remariage de Napoléon ? Je ne sais. Toujours est-il que la société que nous avions connue, toujours prête à se laisser entraîner dans le tourbillon des fêtes, était devenue plus guindée, soumise à un protocole austère. Selon ma maîtresse, ce changement s'expliquait par l'affut des émigrés qui recréaient une ambiance de cour d'Ancien Régime. L'aimable exubérance qui avait animé les premiers temps de l'Empire s'était dissoute dans un liquide froid et insipide.
Fallait-il y voir les conséquences du divorce et du remariage de Napoléon ? Je ne sais. Toujours est-il que la société que nous avions connue, toujours prête à se laisser entraîner dans le tourbillon des fêtes, était devenue plus guindée, soumise à un protocole austère. Selon ma maîtresse, ce changement s'expliquait par l'affut des émigrés qui recréaient une ambiance de cour d'Ancien Régime. L'aimable exubérance qui avait animé les premiers temps de l'Empire s'était dissoute dans un liquide froid et insipide.
Laure (la Duchesse d'Abrantes) commande une paire d'escarpins à son fournisseur Cop. Devant la beauté, elle tint à essayer ces escarpins qui ne résistent pas. Le chausseur est convoqué et dit :
"Il n'y a rien d'étonnant à cela. Madame a dû marcher.
Elle lui lança :
- Qu'aurais je dû faire, selon vous ? Les porter autour du cou comme les sauvages d'Afrique ou des Indes ?"
"Il n'y a rien d'étonnant à cela. Madame a dû marcher.
Elle lui lança :
- Qu'aurais je dû faire, selon vous ? Les porter autour du cou comme les sauvages d'Afrique ou des Indes ?"
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le Temps des ivresses - Tome 2 de Michel Peyramaure aux éditions Robert Laffont
https://lagriffenoire.com/le-temps-des-ivresses-t.2.html
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La tour des anges de Michel Peyramaure aux éditions Folio
https://lagriffenoire.com/a-la-croisee-des-mondes-t.2-la-tour-des-anges.html
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Mémoires de la forêt - Les carnets de Cornélius Renard de Mickaël Brun-Arnaud et Sanoe aux éditions Ecole des Loisirs
https://lagriffenoire.com/memoires-de-la-foret-les-carnets-de-cornelius-renard.html
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À quoi tu penses ?: Il n'y a pas d'âge pour les questions, il n'y a pas d'âge pour être philosophe ! de Clémentine du Pontavice et Géraldine Mosna-Savoye aux éditions Ecole des Loisirs
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