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3,91

sur 546 notes
Je mets sans hésiter 5 étoiles à ce dernier roman "les jours brûlants" de Laurence PEYRIN. Je suis conquise, un véritable coup de coeur. J'avais beaucoup aimé "L'aile des vierges" qui n'est pourtant pas le genre de lecture que je lis particulièrement et me voilà à nouveau enthousiaste devant ce dernier né.
Laurence PEYRIN a le don de créer des personnages auxquels il est très facile de s'attacher.
Joanne, femme de 37 ans, vit dans un cadre luxueux auprès de son mari médecin et de ses deux enfants et sans dire au revoir, sans prévenir et sans se retourner elle part et quitte tout. On sait que cette fuite est la conséquence d'une agression qu'elle a subi et l'a complètement déstabilisée mais elle ne donne aucune explications et profite d'être seule pour s'enfuir.
Hé oui, je me suis attachée à cette femme qui a pourtant commis l'acte que je redoute le plus, à savoir partir et ne plus revenir du jour au lendemain. Harvey, Thelma, Silas Jones, sans oublier Shirley sont des personnages que j'ai eu plaisir à rencontrer. Beaucoup d'émotion rien qu'en les évoquant. Je suis encore toute émue en essayant de poser quelques mots sur mon ressenti.
Laurence PEYRIN, vous avez réussi à créer le cocktail parfait pour me permettre de m'évader. Merci, je n'ai lu, jusqu'à présent, que deux de vos livres mais je vais vite me rattraper.
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Joanne et son mari Thomas se sont connus très jeunes.
Ils sont mariés : lui est chirurgien, elle est mère au foyer.
Elle élève ses deux enfants devenus adolescents.
L'action se situe dans les années 70.
Joanne ne s'ennuie nullement. Elle est très dynamique, son mari très attentionné, facile à vivre.
Ils invitent souvent des amis et elle excelle dans l''art de préparer des cocktails de toutes sortes. Un fait important dans le livre ces cocktails...
Chaque chapitre commence par la recette de l'un d'eux et dans la deuxième moitié du roman, les compositions se marient avec l'ambiance du chapitre.
Un jour, alors qu'elle revient de la bibliothèque sur son vélo, elle tombe, se fait insulter par un junkie qui vole son sac.
Et à partir de ce moment, Joanne disjoncte.
Elle a honte d'elle-même, elle qui n'a jamais connu aucune violence depuis sa naissance, aucune difficulté.
de sottise en sottise, elle ressent un tel malaise qu'elle ne voit que deux solutions : le suicide ou la fuite.
Elle décide de fuir presque sans bagage, sans argent, vers Las Vegas.
Une autre aventure commence où plane l'ombre de tous les dangers , de toutes les rencontres.
On a l'impression qu'elle vit enfin son adolescence mais je ne peux pas en dire plus car je vais raconter toute l'histoire.
Une très beau roman où Laurence Peyrin ne juge aucun de ses personnages et c'est la force du récit.
Au début, ma réflexion était de me dire que c'était du chiqué cette histoire . Et bien non, tout se tient, le personnage de Joanne est pour moi, très plausible.
L'histoire d'une personne choquée par un évènement traumatisant, déstabilisant.
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Joanne Linaker, jeune femme mariée à un chirurgien qu'elle a connu jeune, avec deux enfants vit dans une maison à Modesto en Californie. Sa vie se déroule sans heurts pour cette experte en cocktails, malgré une adolescente qui la traite avec mépris : nous sommes au royaume des « desperate housewives ». Un jour, tout bascule : en revenant de la bibliothèque, en bicyclette elle se fait agresser par un junkie qui la traite au passage de « connasse » « salope » car elle refuse de lui donner son sac.

Des points de suture, qui vont balafrer le front, des contusions multiples vont entraîner un état de sidération puis une plongée dans les eaux profondes de la dépression, de l'alcoolisme… Elle n'arrive pas à s'identifier à autre chose qu'à « salope, connasse » qu'elle se répète en boucle.

L'alcool au volant, comme il se doit, elle se retrouve dans le fossé, la voiture en fourrière, et la phrase assassine de son mari : : « tu me fais peur, tu fais peur aux enfants ». Elle pense qu'elle est devenue toxique, et qu'il ne lui reste qu'une solution la fuite. « Elle fuit pour leur bien à tous. » et c'est le début d'une autre aventure, finie la femme au foyer, elle ne se sent plus légitime et surtout elle a découvert que son monde protégé était un peu trop « idéal » . Alors direction Las Vegas, au volant de sa Punto!

C'est une histoire sympathique, un voyage initiatique car elle se confronte à la souffrance des autres femmes qu'elle va rencontrer, la survie dans un monde dont elle ne connaît rien, avec les douleurs qui s'installent quand on serre trop les dents pour avancer coûte que coûte et surtout ne montrer aucun signe de faiblesse.

Laurence Peyrin décrit assez bien les raisons pour lesquelles on décide de fuir, et à travers la question : « qu'est-ce qui fait que ? », montre que le problème se pose différemment selon qu'on est un homme ou une femme, l'homme peut choisir de disparaître alors qu'il a une famille, sans que cela choque vraiment, tandis que la femme qui abandonne son foyer ou ses enfants cela choque forcément.

J'ai bien aimé les achats compulsifs de céréales du petit-déjeuner qu'elle stocke par kilos n'importe où, les échanges de chariots dans les magasins…

C'est le premier roman de Laurence Peyrin que je lis, et j'ai passé un bon moment, alors que ce n'est pas trop le genre de romans que je lis d'habitude.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Calmann-Levy qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteure.

#Lesjoursbrûlants #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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«  Tu me fais peur et tu fais peur aux enfants » .. 
«  Vivante et ailleurs , elle était un démon d'égoïsme.
Une aberration sociale »
«  le corps n'oublie rien d'un traumatisme » .

Trois extraits de ce roman sensible , pétri d'émotions dont j'ai aimé la galerie de personnages de Joanne Linaker, jeune femme de 37 ans , insouciante , heureuse, amoureuse menant une vie sereine à Modesto , jolie ville de Californie , faisant du bénévolat au Goodwill', croix rouge locale,aux côtés de son mari Thomas , chirurgien très attentionné et ses deux enfants Brianna et Christopher—— à ces femmes cabossées , ballotées par la vie: Mandarine, Beverley, Rita,,son bienfaiteur Harvey, sa femme Thelma, lors de sa venue , comme barmaid ,——confectionneuse de cocktails ——-dans la deuxième moitié du livre , dans un club à Las Vegas …

Car Joanna , après une agression , des insultes, le vol de son sac perd tout contrôle . Cet INCIDENT devient sa geôle intime , la pulsion de sa souffrance annihile toute réflexion , elle devient un bloc de malaise psychique ,un mal obsédant la ronge , la détruit , elle entre dans un état de sidération , plonge dans la dépression et l'alcoolisme , se répète l'agression qu'elle a subie en boucle .

Choquée , déstabilisée, elle comprend qu'elle fait peur à son mari et ses enfants ,laisse tout derrière elle , direction Las Vegas.

Au fil des chapitres les compositions des cocktails varient avec le ton de ceux-ci .
C'est l'histoire d'une descente aux enfers ,alliant une belle résilience après le violent traumatisme d'une agression ..
Une histoire bouleversante, simple et sympathique , une sorte voyage initiatique, celui d'une femme qui part à la rencontre d'elle- même …..

J'ai tout aimé de ce roman, il fait du bien, fait réfléchir , en ces périodes moroses : un genre pourtant que je pensais trop léger , mais non , j'avais lu «  L'aile des Vierges » de la même. auteure ..

Elle a un vrai talent de conteuse …
Emprunté par hasard à la médiathèque.
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Joanne Lynn Miller Linaker
38 ans
Vue à la fourrière automobile de Modesto
le 8 juillet 1976
Taille : 1,64m corpulence mince
Peut avoir les cheveux roux

Pourquoi Joanne Linaker a-t-elle disparu ? Epouse heureuse et mère comblée, elle se fait attaquer en revenant chez elle en bicyclette. Pourquoi elle, qui n'a jamais connu la violence ? Apparemment physiquement remise, sa vie se lézarde, elle se comporte de plus en plus bizarrement. Jusqu'au jour où son mari lui propose de se faire aider en lui avouant « Tu me fais peur, chérie, et tu fais peur aux enfants. » Sans un mot, elle choisit alors la fuite.

L'idée de départ m'a interpelée. Chaque semaine dans ma boite à lettres, mêlée à toute une pile de publicités, se glisse une liste de disparus. Et je me demande à chaque fois ce qui a bien pu arriver à tous ces gens. Accident ? Meurtre ? Enlèvement ? Suicide ? Envie de refaire sa vie ailleurs ? Mais le personnage de Joanne ne m'a pas complètement convaincue. le scénario devient rapidement peu vraisemblable, en particulier lorsqu'on découvre la ville où elle s'installe, sa nouvelle vie. Les différents personnages sont assez caricaturaux et nous retrouvons beaucoup de clichés. Cela ressemble parfois à un épisode des ‘Routes du Paradis' avec une indispensable happy end. Une lecture qui ne fera pas date.


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Laurence Peyrin est décidément une auteure que j'apprécie énormément, et qui à mon avis se bonifie encore à chaque nouvelle parution. Il est vraiment dommage que de nombreux lecteurs potentiels soient rebutés par ses titres un peu "niaiseux" et les couvertures pas toujours judicieusement choisies. du coup on pense "pfff, encore un feelgood !" Alors que les personnages et les histoires de Mme Peyrin sont vraiment bien loin d'être de simples romances à l'eau de rose, sinon je n'aurai certainement persévéré au-delà du premier que j'ai lu !
Nous sommes en 1976, à Modesto en Californie, la ville célébrée dans le film "American Graffiti". Joanne a 37 ans, et elle vit au pays des Bisounours. Tout est simple dans sa vie, elle a épousé son amour de jeunesse dont elle a eu un premier enfant très jeune (conçu sur le parking du Las Vegas, le coffee-shop du coin), puis un second quelques années plus tard. Elle aime son mari, sa fille Brianna et son fils Christopher, sa vie tranquille et le bénévolat au Goodwill (l'équivalent de notre Croix-Rouge). Mais un jour, une agression va détruire ce bel équilibre. Pourtant ce n'est pas un si grand traumatisme à première vue, un vol à l'arraché, une chute de vélo et quelques insultes au passage, mais pour Joanne c'est comme si son monde explosait, et les conséquences ne se feront pas attendre. Et un beau jour de juin, effrayée par ses propres actes, elle décide de tout quitter pour partir à Las Vegas, le vrai, bien loin de celui du fameux parking...
Elle y sera très vite confrontée à des aspects de la vie dont elle n'avait aucune conscience auparavant, et croisera des personnages très éloignés de son ancien environnement. Par chance, un talent très particulier et une heureuse rencontre vont se conjuguer pour infléchir son destin.
Une chose est sûre : à la fin du roman, vous en aurez appris énormément sur les cocktails, la Roulette Russe ou le Highway to Hell n'auront plus de secrets pour vous. Vous vous attacherez sans doute comme moi à Shirley, Harvey et Thelma, Beverley (Merde, Bev !) et les autres, vous entendrez la musique de Silas à la fin de la nuit, et vous perdrez un peu la notion du temps parce qu'à Las Vegas elle n'existe pas. Mais vous n'irez pas au casino, ce n'est pas dans ce Vegas-là que nous entraîne Laurence Peyrin, plutôt dans un univers beaucoup plus confidentiel. Moi je n'ai certainement pas regretté le voyage, et je repartirai à la première occasion avec elle et ses héroïnes plus humaines les unes que les autres, si imparfaites mais si fortes aussi quand la vie décide de leur jouer un sale tour.
J'ai aimé l'écriture, j'ai aimé les personnages et leurs histoires, j'ai même aimé les remerciements (sisi, ils valent d'être lus) et si j'avais un seul reproche (mais ce n'est pas vraiment le mot), j'aurais voulu accompagner un peu plus longtemps certains des protagonistes, j'aurais souhaité avoir de leurs nouvelles !
Laurence Peyrin me fait du bien, je ne peux que vous recommander ses romans...
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» Les jours brûlants « de Laurence Peyrin aux éditions Calmann Lévy paraîtra prochainement dans vos librairies !
Qu'est-ce qui peut pousser une femme à disparaître ?
A trente-six ans, Joanne voue sa vie au bonheur de ses proches. Avec son mari chirurgien, ils vivent paisiblement dans la ville de Modesto en Californie. Elle sait si bien recevoir ses hôtes qu'on la surnomme même « la reine des cocktails » ! Mais ses relations avec sa fille aînée sont plus conflictuelles. En effet, cette dernière – féministe – ne comprend pas l'attitude effacée et sans ambition de sa mère. Néanmoins, rien ne semble perturber Joanne, appréciée de tous.
Mais un jour, alors qu'elle rentre de la bibliothèque à vélo, Joanne est violemment agressée par un homme qui tente de lui voler son sac. Insultée et humiliée, Joanne rentre chez elle, tant bien que mal. Choquée. Son mari médecin est présent et l'accompagne autant que faire ce peu dans son rétablissement. Mais l'irruption de la violence dans la vie de Joanne, de manière aussi soudaine qu'impromptue, va la plonger dans un état second.
p. 153 » La découverte de la violence avait fait de la reine des cocktails, cette joie incarnée, un bloc de souffrance psychique. Elle avait commencé ce jour-là à refouler le passé, tout ce qui était beau et bien, et à voir le présent sous un prisme déformé par le mal obsédant auquel elle tentait d'échapper par des actes aberrants. «
Pour Joanne et ses proches, il y aura un avant et un après. Plus rien de pourra jamais être comme avant. Jamais Joanne ne pourra retrouver la sérénité et surtout l'innocence qui la caractérisait tant jusqu'alors. Une phrase de son mari va déclencher chez elle la décision de fuir et de disparaître..
p. 135 : » Tu me fais peur, chérie, et tu fais peur aux enfants. «
Où Joanne décidera-t-elle d'aller ? Disparaître l'empêchera-t-elle seulement d'affronter cette blessure ? Laurence Peyrin décrit ici avec précision les dégâts que peut provoquer une agression, si banale soit-elle pour certains, elle peut se révéler destructrice pour d'autres. Nous ne sommes pas tous préparés ni armés de la même manière. Finalement, on peut se poser la question de savoir si l'héroïne disparaît pour se protéger elle ou ses proches ? Laurence Peyrin embarque son lecteur pour une série de montagnes russes émotionnelles. Et messieurs, ne vous abstenez pas de découvrir ce roman à première vue plutôt destiné au public féminin, il pourrait vous apprendre quelques subtilités…
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Entre Joanne Miller la fille de l'épicier et Thomas Linaker le fils du médecin, le dérapage s'était produit un soir sur un parking, dans l'exiguïté du siège d'une Pontiac, une petite Brianna toute joufflue était née neuf mois plus tard. Voilà comment Joanne était devenue une bourgeoise de Modesto, elle était la joie de vivre incarnée. Elle éprouvait une vraie passion amoureuse pour son mari. Joanne n'avait jamais connu la violence ; un coup rapide donné dans la roue arrière de son vélo, une chute, un choc si violent et un marginal drogué qui lui tire le sac qu'elle portait en bandoulière.

Son quotidien si harmonieux est cassé, elle passe ses nuits à se remémorer cette attaque et voilà Joanne qui bascule, qui dégringole. Elle se retrouve en cellule de dégrisement au poste de police. Et son mari qui prononce cette phrase terrible : « tu me fais peur chérie, et tu fais peur aux enfants. » Alors Joanne décide de s'en aller de leur vie pour qu'ils puissent regagner l'équilibre qu'elle leur a fait perdre.

Qu'est-ce qui fait qu'un jour, quelqu'un décide de disparaître ? Qu'est-ce qui fait que ce suicide social soit la seule voie possible ? Comment une mère peut-elle quitter son foyer, laisser ses enfants derrière elle, sans se retourner ?

« La maternité, sacrée entre tous les liens humains, faisait de la fuite le plus incompréhensible des abandons, le plus impardonnable. On aurait davantage compris un suicide physique. La mort absout de bien des choses. »

Las Vegas est la ville idéale pour se perdre, et la ville va absorber Joanne immédiatement, au fil des mois elle va se couler dans la cité du péché et devenir la reine du cocktail.

« Elle avait fait ce en quoi elle était passée experte : édifié les barrages, fermé les écoutilles, mis en vacance l'hémisphère droit de son cerveau, celui des émotions. Elle avait basculé toute sa mécanique sur l'hémisphère gauche, celui de la raison, le côté binaire où une question n'avait qu'une réponse, point. »

Laurence Peyrin nous dresse le portrait d'une femme attachante qui voit sa vie dérailler suite à une agression, qui perd complètement pied. L'auteur sait parfaitement décrire toutes ses émotions, sa culpabilité, son envie d'oublier, de se reconstruire, de renaître. Elle va se retrouver barmaid dans club de strip-tease, un havre de paix pour les âmes perdues, celles qui ont connu une mauvaise fortune de vie, où Harvey et Thelma les patrons essayent de restaurer le vivre-ensemble. L'occasion pour Laurence Peyrin de nous faire partager le quotidien des danseuses, Beverley, Rita, Mandarine, Sally-Kim, Rosario, toutes ballottées ont échouées dans ce club, brisées par leurs rêves perdus. Comme Joanne, le lecteur va peu à peu découvrir le destin tragique de chacune, et puis il y a Silas Jones le jeune guitariste plein de délicatesse.

Le parcours de cette femme qui part à la rencontre d'elle-même est un vrai régal, l'écriture, l'histoire, les personnages secondaires, tout se sirote voluptueusement comme les cocktails que l'on trouve en tête de chaque chapitre.

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Quel roman! C'est un coup de coeur! Suite à un épisode violent et traumatisant, Joanne vacille et sa vie dorée tombe en poussière. On tente de comprendre comment et pourquoi une mère de famille aimante et aimée plaque tout du jour au lendemain. Comment cette femme issue de la petite bourgeoisie américaine se retrouve dans un club de Vegas? J'ai adoré le contexte de la fin des années 70. On va suivre Joanne dans sa reconstruction, sa renaissance. On va découvrir une femme en pleine libération, en quête d'elle-même, du bonheur, d'une autre vie... Bref, l'histoire de ce livre est vibrante, dure mais magnifique.(...)

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Une fois encore Laurence Peyrin m'a émerveillée.
Un sujet douloureux s'il en est : l'agression dont est victime Joanne alors qu'elle rentre de la bibliothèque à vélo. Un junkie l'agresse pour lui voler son sac, l'insulte et la frappe après l'avoir traitée de salope, de pute, de connasse… Choquée, Joanne se sent salie et culpabilise. Thomas son époux chirurgien renommé à Modesto semble ne pas appréhender le traumatisme subi par Joanne. Les jours passent et Joanne n'arrive pas à émerger , elle glisse dans un état second, la dépression s'installe et lorsque Thomas lui dit ‘tu me fais peur et tu fais peur aux enfants» elle part …
Sa route s'arrêtera à Las Vegas … et une main va lui être tendue .
J'ai beaucoup aimé ce roman. Laurence Peyrin s'interroge : beaucoup de personnes sont portées disparues. Pourquoi ont elles choisi la fuite? Quels sont les évènements qui ont déclenché leur prise de décision ?
Joanne et toutes les personnes qui vont croiser sa route sont fragiles, brisées par la vie, en quête de résilience, de réconfort, de présence humaine, d'un endroit où se cacher pour pouvoir se reconstruire. Merci à Harvey et Thelma d'avoir été là pour elles.
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