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4,07

sur 751 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Brille, brille petite étoile
Dans la nuit qui se dévoile
Tout là-haut au firmament
Tu scintilles comme un diamant
Brille, brille petite étoile
Veille sur ceux qui dorment en bas..."

Meline et Estrella sont deux adolescentes inséparables. Elles partagent tout et pour conserver à jamais le souvenir de leur amitié, elles décident ensemble de se faire tatouer un petit coeur avant la nouvelle année 1996. Pourtant, "il a suffi d'une toute petite minute" pour que les vies des deux jeunes filles basculent dans une salle de bain lors de la fête du nouvel an. Estrella est retrouvée morte dans les bras d'une Madeline en pleurs. En ôtant la vie d'Estrella, une part de
Madeline s'éteind au même moment.
Madeline reconnaîtra les faits qui lui seront repprochés mais sans pouvoir expliquer son geste. Pour ce crime, la jeune femme sera condamnée à une peine de 20 ans de prison. Lors de sa sortie en 2016, le sentiment de culpabilité est toujours présent. de plus, en ayant passé la grande majorité de sa vie derrière les barreaux Madeline va devoir réapprendre à vivre dans un monde qu'elle a quitté il y a temps d'années et qui a tellement changé...

Tout a long de notre lecture, plusieurs questions demeurent: Que s'est t-il donc passé ce fameux réveillon pour expliquer le geste de Madeline? Arrivera -t-elle à aller de l'avant tout en conciliant son passé? Est-ce que son étoile scintillera toujours à ses côtés malgré son geste impardonnable?

Dans ce dernier roman, Laurence Peyrin nous emporte dans un univers très différent de ce qu'on peut lui connaître et c'est un pari très réussi. Tout en gardant son style, l'auteur a su, avec une grande finesse user de sa plume pour nous offrir un ouvrage où l'émotion nous submerge tout au long du récit. On y découvre au travers du personnage de Madeline le portrait d'une jeune fille devenue femme en détention pour qui, même si le temps a passé, le poids des minutes et de la culpabilité restent toujours aussi longs et lourds à porter...

Est-il possible d'accepter le passé pour s'autoriser à avancer dans l'espoir d'un nouveau départ?
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Avec Madeline, on touche du doigt les rêves d'échappées belles d'une adolescente protégée de Park Avenue à New York. Comme souvent à cet âge, l'amitié est exclusive, les sentiments exacerbés, l'envie de rendre le monde meilleur que celui que les parents proposent bien présente.

Il suffit donc d'une toute petite minute pour que la vie bascule. Mad refuse tout compromis. Estrella ne brillera plus de cette vitalité qu'elle admirait tant, de cette liberté qu'elle lui enviait. Elle doit payer. 20 ANS.

Comment fait-on pour survivre à un monde carcéral brutal lorsque l'on a bénéficié d'une vie protégée. Lorsqu'une Méphista, directrice de Bedford Hills, où elle est incarcérée, s'offusque que son comportement soit trop parfait ?

Pour faire face à la violence de cette prison de femmes où les meurtrières sont ses voisines, il y a Dylan. Présent depuis toujours, il est son lien avec la vie d'avant avec Estrella. le meurtre a eu lieu dans sa salle de bains, un soir de réveillon en 1995. Il ne juge pas, il est présent, l'aide à mener à bien les études qu'elle a décidé de reprendre.

De Bedford Hills à Taconic, durant ces vingt ans, Mad s'efforce de grandir sans heurts avec ses codétenues, de s'échapper en étudiant. Puis elle s'emploiera à devenir Horticultrice et former ensuite d'autres condamnées, comme elle.

Mad doit apprivoiser sa liberté toute nouvelle. Saura-t-elle s'ouvrir à une mère qu'elle ne reconnaît pas ? Apprendre à connaître sa soeur, qui n'était qu'une enfant, lors de son incarcération ?

Laurence Peyrin nous conte ce moment où tout bascule avec justesse, d'une écriture qui suscite beaucoup d'émotions. Un fait divers, qui comme il se doit nous attrape, nous malmène et nous réconcilie avec la part d'humanité de tout un chacun.

Laurence Peyrin ou l'art de livrer des portraits de femmes, pleins, sincères, humains avec une grande finesse pour nous amener à réfléchir à une époque, à la société, avec délicatesse.

Vous serez captifs de ce roman addictif, Estrella vous livrera sa fin à l'épilogue. 484 pages pour faire le tour d'une vie à reconstruire et comprendre combien cela peut être difficile de ne pas céder à la facilité, retourner entre les quatre murs d'une cellule où le temps est planifié pour vous, s'ouvrir aux autres, se dire que ce serait possible, que l'on a le droit de vivre sans oublier, jamais.

Parfois, une toute petite minute peut devenir une éternité, sans que l'on puisse rien y changer, sauf à s'autoriser à avancer.

Merci à Laurence Peyrin et aux Éditions Calmann-Levy pour ce moment de lecture suspendu et pour la rencontre avec Madeline.

Lien : https://mespetitesetagerespa..
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*****

A 17 ans, Madeline a commis l'irréparable : elle a tué sa meilleure amie. Aucun doute possible, elles étaient toutes les deux enfermées dans la salle de bain de leur ami, Dylan. Que s'est-il passé cette nuit là ? Madeline restera muette sur les raisons de son geste. Coupable, Madeline va écoper de 20 ans de prison. Enfermée au centre de détention de Bedford Hills, elle rejètera toutes les demandes de conditionnelles proposées par son avocat. Elle veut purger sa peine, payer de sa jeunesse la mort d'Estrella... Quand à 37 elle revient à la vie, le monde extérieur ne l'a pas attendu. Elle a tant de choses à découvrir, qui l'attirent autant qui la terrifient...

Je l'ai toujours clamé haut et fort, depuis Zelda Zonk qui m'accompagne chaque jour, que si vous n'avez jamais lu Laurence Peyrin c'est qu'il manque quelque chose à votre histoire de lecteur...

Ici, dans cette toute petite minute, Laurence Peyrin excelle encore. Totalement conquise par son écriture, elle nous entraîne dans son univers, aux côtés d'une héroïne bouleversante. Madeline est une adolescente au début du roman mais ses 20 ans de prison en font un être à part.
Si elle connaît la dure vie des incarcérées, les cohabitations hasardeuses en cellule, les détenues et leur passé, le monde extérieur est une découverte. Mais Madeline va s'accrocher, se protéger et enfin accepter d'être en vie...

Une toute petite minute prouve, même si cela n'était plus nécessaire, l'immense talent de conteuse de Laurence Peyrin. Un roman aux mots justes, forts et émouvants... À cette rédemption fragile et nécessaire pour avancer, pour se pardonner et pour briller encore un peu dans le ciel étoilé...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2021..
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Une fois de plus ce sont les avis sur Babelio qui m'ont poussée à lire cette histoire… et je ne le regrette pas du tout !
Depuis plusieurs années je comptais découvrir la plume de Laurence Peyrin mais l'occasion n'était jamais là. Je l'ai donc provoqué en intercalant ce roman parmi mes lectures du moment, profitant d'un livre un peu difficile pour faire un intermède. Et cet intermède fut bienvenu et heureux !

Ce n'est pas un roman très facile à lire car le milieu carcéral est un monde violent, brutal, impitoyable, incompréhensible aussi. L'alternance des chapitres entre l'incarcération de la protagoniste et sa libération aident à alléger la lecture car nous alternons ainsi entre les phases de « perte de soi » et les phases d'espoir ou de début d'espoir.
La plume de Laurence Peyrin est fine, sensible, pleine d'empathie pour ses personnages. On sent qu'elle les aime, nous les explique avec respect y compris quand leurs actions demeurent inexplicables.
Il faut attendre la toute fin pour savoir enfin le pourquoi du comment : c'est-à-dire pour savoir pourquoi Madeline en est venue à ce geste de tuer. Mais au final nous aurions pu nous en passer, l'important n'est pas là. Il est davantage dans le parcours de cette jeune fille enfermée pendant 20 ans qui accepte son sort avec résignation.
De nombreuses interrogations sont soulevées, un questionnement sur le sens de tout cela. C'est très intéressant et ce roman très documenté nous permet d'avoir divers points de vue.
J'ai beaucoup aimé les personnages de Madeline, Dylan, Ezra et Mira. Ils sont chargés d'humanité avec des qualités comme des défauts. Ils sont beaux de cette humanité. Leurs dialogues sonnent juste.

Un roman intense en émotions de tout genre, une très belle plume !
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Loin de moi l'intention de « tirer la couverture à moi » en comparant Libres dans leur tête à ce magnifique roman. Plusieurs points communs cependant :
- ma plume a été qualifiée de « douce », celle de Laurence Peyrin l'est assurément.
- comme mes personnages Romain et Laurent, Mad se retrouve derrière les barreaux. Mais elle non plus n'est pas dépeinte comme la meurtrière (qu'elle est), mais comme la jeune femme faillible, qui en « une toute petite minute », a brisé sa vie et celle de ses proches.
- si nos deux histoires flirtent avec la romance et se dirigent vers une « happy end », elles abordent des problématiques « sérieuses » : culpabilité et privation de liberté, connaissance de soi et de l'autre, acceptation, rédemption, résilience, solidarité, reconstruction grâce à des « dérivatifs » (l'art pour Romain, l'horticulture pour Madeline), réinsertion.
S'accorder le droit, malgré la vilenie de ses actes, d'être de nouveau heureux/se.
- les personnages « secondaires », qui savent « voir » et « tendre la main » y jouent des rôles assez similaires

J'arrête mes parallèles, car ce n'est pas faire honneur au roman de Laurence Peyrin, dont je suis loin d'avoir le talent. Par son propos, son écriture, son « humanité » ce roman m'a infiniment touchée.
J'ai aimé sa construction, qui alterne « avant » et « maintenant. L'auteure ménage habilement une part de suspense, dans la mesure où l'on n'apprend ce qui s'est passé cette « nuit funeste » que dans les toutes dernières pages.
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Laurence Peyrin est une auteure qui me touche. Zelda Zonk, Hanna et l'aile des vierges sont des romans que j'ai beaucoup aimés. Moins les jours brûlants.
Quand j'ai vu celui-ci sur l'étagère "Nouveautés" à la médiathèque, je me suis précipitée et qu'est-ce que j'ai bien fait.
Il ne m'a fallu que 24 heures pour découvrir l'histoire de Madeline tellement j'étais curieuse de connaître la vérité. Que s'est-il passé la nuit du 31 décembre ? Pourquoi a-t-elle tué son amie Estrella ?

Les chapitres alternent deux périodes : les vingt ans que Madeline passera en prison et celle à partir de sa mise en liberté, elle a 38 ans.

Dans ce roman on découvre donc la vie carcérale. Une gamine de 17 ans qui en prend pour 20 ans..
J'ai essayé d'imaginer ce que l'on peut ressentir quand 20 ans d'enfermement vous attendent. Et en cela l' auteure m'a aidée. Les années défilent avec divers évènements bien sûr. Agressions, décès, les visites de ses proches, le 11 septembre..

Et sa sortie de prison, rapprochement avec sa mère joli personnage, sa soeur, l'amour des plantes grâce à la formation reçue en milieu carcéral. Madeline reprend son souffle et a aussi la chance de rencontrer Ezra, le bel Ezra, cuisinier cubain à l'allure de pirate.

Je ne veux pas en dévoiler plus mais sincèrement n'hésitez pas à découvrir ce roman je l'ai trouvé magnifique.


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Madeline et Estrella, c'est l'histoire d'une amitié dévastée en ''une toute petite minute''...J'ai aimé l'alternance du récit de la vie carcérale de Madeline et de sa vie à sa sortie..l'une et l'autre s'embriquant fort bien.
J'ai dévoré ce roman qui attendait patiemment dans ma PAL...qui confirme pour moi la position de Laurence Peyrin dans le top de mes auteures préférées avec Agnès LEDIG, Anne-Gaëlle HUON. C'est simple sans jamais tomber dans le nian-nian, habilement ficelé, c'est vrai, sans chichis, ça prend aux tripes.
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Je suis très contente d'avoir découvert cette histoire. Il s'agit de ma 4e lecture pour le Grand Prix des Lecteurs Pocket.

J'avais lu il y a quelques années Miss Cyclone de Laurence Peyrin et j'en garde un bon souvenir de lecture. C'est avec grand plaisir que je me suis plongée dans ce roman.

Madeline Oxenberg est une adolescente de 17 ans. le 31 décembre 1995, elle accompagne sa meilleure amie Estrella Molinax à un réveillon entre amis. Une minute, une toute petite minute et leur destin bascule. Sa vie, celle de son amie, celle de sa famille. Une toute petite minute...

Un récit à cheval sur deux époques 1996 date du début de l'incarcérationde Madeline, et 2016 date actuelle, celle de sa libération. 20 ans séparent ces deux dates. 20 ans de prison pour Madeline, 20 ans de questionnement, 20 ans à l'écart du monde. 20 ans. Une vie à construire, une vie à pardonner.

Un roman très émouvant, décrivant avec brio la psychologie de cette adolescente devenue adulte en prison, la vie carcérale et le retour à la liberté. Un récit très prenant. Les pages tournent toutes seules.

Un très beau roman, un joli coup de coeur pour moi.
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Un coup de coeur pour ce roman de Laurence Peyrin qui m'a rappelé Miss Cyclone. Un destin de femme, et des évènements historiques qui construisent l'histoire de ce roman.
J'ai adoré voyager aussi, j'espère pourvoir aller un jour aux Etats Unis et découvrir ces lieux si bien décrits.
J'ai adoré Mad - Madeline - dès le départ et malgré ce qu'elle a fait. Peut-être parce qu'elle assume, peut-être parce qu'à cause de cette toute petite minute elle devient celle qu'elle n'aurait jamais été autrement, peut-être parce qu'elle est bien plus honnête que bien des gens, peut-être...bref, je l'adore et respecte ce personnage.
Ce roman sent bon les fleurs du jardin, la citronnelle et les crêpes d'oeuf, il sent la vie dont il faut profiter avant qu'une minute vienne tout gâcher.
Merci Laurence, merci a tes enfants aussi 😉
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Ce roman est le deuxième de Laurence Peyrin que je lis après "Ma chérie"; j'avais beaucoup aimé, Gloria, ce beau personnage de femme dont le monde s'effondre brusquement, qui se bat pour devenir elle-même, faire ses choix librement.
A nouveau, l'auteure centre son roman sur une jeune femme, Madeline, 17 ans, quand commence l'histoire, appartenant à un milieu aisé. Nous sommes le soir du 31 décembre 1995 où, en une minute, sa vie, celle de ses parents, de sa soeur, d'un ami, Dylan va basculer, la minute où elle égorge Estrella, 17 ans, celle qu'elle considère comme son amie pour la vie.
Dans le second chapitre, nous sommes en juin 2016, et Madeline sort de prison après vingt ans d'incarcération, ayant refusé toute remise de peine, ayant passé un diplôme de littérature anglaise et un autre d'horticulture.
Les chapitres alternent ces deux périodes dans un mouvement incessant d'aller-retour liant la Madeline du passé et celle du présent nous permettant de faire doucement sa connaissance, par petites touches.
Nous ne saurons qu'à la toute fin ce qui a provoqué un tel déferlement de violence, ce qui maintient une sorte de suspens; mais ce n'est pas le plus important. Ce qui l'est, c'est l'évolution de Madeline au cours de ces vingt années, l'immense sentiment de culpabilité qu'elle ne peut canaliser qu'en effectuant la totalité de sa peine puis en se coupant de tout à sa sortie de prison. Un long cheminement, chaotique, douloureux qui lui permettra de tisser une vraie relation avec sa mère, d'accepter sa culpabilité et de trouver sa voie.
Comme dans "Ma chérie", de nombreux thèmes servent de toile de fond à ce roman : l'adolescence avec ses sentiments exacerbés, son besoin d'absolu, la prison avec ses règles implicites, sa violence, ses rites indispensables pour structurer le temps qui, sinon, s'écoule sans repère, l'élection de Donald Trump avec la sidération qui s'est emparée d'une partie des américains, les différences de classe encore fortement marquées.
Laurence Peyrin sait donner de l'humanité à ses personnages féminins; on sent une certaine tendresse affleurer derrière les portraits des co-détenues de Madeline, même pour celles ayant commis les pires méfaits, essayant de retrouver la femme derrière la meurtrière. Elle ne se laisse aller ni au pathos, ni au sensationnalisme ce qui nous permet de ressentir empathie et compassion.
Une belle lecture.
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