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Critique de alittlematterwhatever


"Et il l'a percuté. Même si on s'y attendait, on a tous eu un choc au moment où l'astéroïde est entré en contact avec la Lune. Avec notre Lune. A cet instant, je me suis dit que nous avions tous pris conscience que c'était "notre" Lune et que si elle était attaquée, c'est nous qui étions attaqués."
Miranda doit assister à un spectacle de toute beauté qui se transforme vite en cauchemar. L'astéroïde est beaucoup trop gros et ce qui devait être sans conséquence se change en véritable catastrophe. La lune dévie de son orbite et se rapproche dangereusement de la Terre, bouleversant l'équilibre de notre planète. Miranda et sa famille vont devoir réorganiser leur quotidien qui devra désormais compter sur le rationnement, l'isolement et l'incertitude.

Fan de films catastrophe, j'ai été immédiatement attirée par l'histoire du livre. Si la quatrième de couverture m'avait donné envie de le lire, l'extrait du premier chapitre m'a définitivement convaincu et je n'ai pas été déçue. le scénario est brillant, l'écriture nous transporte. A travers son journal intime, l'héroïne nous raconte son quotidien. Par conséquence, pas de scènes chocs, ni de chaos. Pourtant l'auteur réussit le pari de nous maintenir en haleine tout le long du livre : j'avais du mal à le lâcher et je l'ai lu en deux jours. Autant dire que je l'ai dévoré. En choisissant la forme du journal intime, l'auteur a donné du réalisme à l'histoire. Les craintes de Miranda deviennent les nôtres. A plusieurs reprises, j'ai vérifié par ma fenêtre que le soleil brillait ou que la lune avait une taille normale dans notre ciel. Ce livre réveille nos peurs les plus profondes de fin du monde, peur qu'un jour le ciel ne nous tombe sur la tête. Alors on s'interroge : réagirions-nous comme Miranda ?
Dans Chronique de la fin du monde, Susan Beth Pfeffer ne nous donne pas de héros à vénérer. Aucun personnage ne se démarque par un héroïsme exagéré, il nous est donc facile de nous identifier à Miranda ou à l'un de ses proches. Ici, pas de personnage qui va se révéler d'un sang froid hors du commun, mais des protagonistes qui affrontent une catastrophe à laquelle ils ne sont absolument pas préparés
Choisir un personnage m'est impossible. Tous m'ont marqués : Miranda qu'on voit grandir au fur et à mesure. Au début du roman, elle est une adolescente capricieuse et égoïste et petit à petit, on la voit prendre en maturité, elle change pour devenir plus responsable et plus réfléchie. Mais il y a aussi sa famille. J'ai particulièrement apprécié sa mère. Au début je l'ai trouvé un peu... Bizarre, pour ne pas dire dérangée. Mais évidemment, après, on se met à la place de cette femme, de cette mère qui pense d'abord à ses enfants. Elle devient alors moins étrange et plus intrigante.
Il nous est alors impossible de lâcher le livre. J'ai retrouvé la même sensation que j'éprouve quand je regarde parfois les informations télévisées : l'horreur relatée par mon écran de télévision et impossible de le quitter des yeux. J'ai retrouvé cela en lisant ce roman : je l'avais dans les mains, et je ne pouvais m'en détacher. Je voulais le finir, m'assurer que tout irait bien.
Et je suis en mesure de vous annoncer une bonne nouvelle : même s'il y a deux autres tomes, Au commencement est la partie consacrée à Miranda. Par conséquent, L'exil – le deuxième volume de Chronique de la fin du monde – sera consacré aux mêmes évènements du point de vue par un autre personnage. Il faudra attendre Septembre 2011 pour avoir cette suite.
Lien : http://alittlematterwhatever..
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