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Critique de SebastienCreo


Qui ne connaît pas Mody Dick d'Herman Melville, classique de la littérature maritime. Cette fois-ci nous avons les différents points de vue que l'écrivain Nathaniel Philbrick a condenser pour nous donner un portait de l'époque des grands baleiniers. L'auteur a su recréer cette époque révolue à l'apogée de Nantucket un village de sept milles habitants, une île au large de la Nouvelle-Angleterre. Dans ce récit nous suivons, le périple du baleinier Essex où un cachalot de vingt-cinq mètres là cogner à deux reprise avant de sombrer dans les eaux. Avant que le bateau et leurs précieuses cargaison disparaissent le capitaine divise son personnel vingt hommes en trois petites embarcations avec quelques instruments de navigations (les plus rudimentaires), un minimum de vivres, d'eau. Par la suite, on comprendra leurs affres dans l'adversité et cette tragédie qui aurait pu être en partie éviter changement de bateau (l'Essex était vieux et avait fait son temps), la xénophobie du capitaine pour la recherche d'île qui se trouvait non loin de là car il croyait rencontrer des cannibales mais c'est eux autres qui le sont devenus par manque de nourriture. Quel ironie ! Tout au long de la lecture, Nathaniel montre d'autres circonstance où l'homme à dû faire face aux cannibalisme, très bien documenter. Pour ceux en manque d'aventure ou d'histoire, si le tragique peut nous rappeler que nos civilisations n'est qu'un vernis lors d'événements de ce genre.
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