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EAN : 9791026232902
161 pages
Librinova (03/06/2019)
4.87/5   15 notes
Résumé :
Quand au cours d'une soirée arrosée, son ami Ray le met au défi d'écrire un roman en trente jours, le héros de OUF accepte aussitôt. Bien que regrettant dès le lendemain, il y voit l'occasion de vaincre la procrastination, ce mal qui le plombe depuis toujours. Pourtant, à mesure que l'échéance approche, celui qui s'improvise écrivain est à deux doigts de perdre la raison. Un jour, un inconnu lui suggère d'abandonner ce projet, lui soufflant que le défi lancé n'est p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Après avoir lu l'accroche, j'ai été intriguée. Je me suis demandé où cela allait me mener.
Il s'agit d'un homme qui remet toujours tout au lendemain, enfin à plus tard. Il s'est donné un mois pour écrire ce livre défi et il ne lui reste plus que 18 jours, mais il n'a toujours rien. Alors il se raconte. On apprend qu'il entend une voix…
Ce premier chapitre est tout à fait intrigant. Je ne sais pas où je vais « atterrir ». Un polar, un fantastique, une descente dans la folie ? Je vais continuer, je dois savoir !
Chapitre 2 : Bon, je ne connais toujours pas le nom du héros. Un peu normal, vu que c'est écrit à la 1ère personne. Je sais juste que c'est un écrivain en proie à la page blanche. Je ne sais toujours pas où je vais. Mais c'est bien écrit et il me tarde d'en savoir plus. Ca a l'air de partir sur le fantastique finalement, avec des réverbères qui s'éteignent après le passage du héros, avec un inconnu qui lui dit d'abandonner son roman sinon il aura affaire avec un certain Monsieur Karl. Les choses se préciseraient-elles ? En tout cas, je continue cette histoire, j'ai envie d'en apprendre plus !
Chapitre euh... je ne sais plus. Les pages s'enchaînent. On retrouve les pensées du narrateur, toujours en manque d'inspiration. Il entend toujours des voix. Et ce médecin, appelé alors que le héros fait un malaise ? Comment sait-il que son patient entend non pas des mais une voix ? Je dois suivre la piste de la folie alors ? Décidément, l'auteur a le don de me faire tourner en bourrique et de me donner envie d'aller encore plus loin ! On ne sait pas grand-chose sur le héros, ni son âge, ni rien si ce n'est qu'il a une compagne. Mais ça ne dérange en rien la lecture, au contraire. C'est un monsieur « tout le monde ».
Chapitre machin…J'ai perdu le compte. La curiosité me titille. Très étrange ce bouquin. Mais aussi très sympa. On se laisse facilement emporter par l'écriture et le style agréables à lire.Une chose est sûre, j'ai très envie de continuer.
J'ai fini le livre. Zut, déjà ! Je n'ai pas vu le temps passer. Un vrai bon moment de lecture. Vous avez envie de savoir vous aussi ? Eh bien je ne dirai rien de plus !! Rendez vous compte par vous-même et laissez vous emporter par l'imagination de Phileas , vous ne regretterez pas !
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Bonjour à tous !
Voici mon retour de « OUF ! » un roman très atypique de Phileas.
Je ne chercherai pas à le résumer, la 4ème de couverture le fait très bien :

« Un procrastinateur patenté relève le défi d'écrire un roman en un mois. Au fur et à mesure que la date fatidique approche, il se voit confronté à des situations pour le moins étranges. À deux doigts de perdre la raison, il tire un constat implacable : « lire, c'est risquer de se faire bousculer par un auteur embusqué derrière des intentions inavouables. Ecrire, c'est pire. »

Cela ne va pas s'arranger lorsqu'un inconnu lui suggère d'abandonner ce projet, lui soufflant qu'il ne s'agit que d'une machination initiée par un certain Karl, personnage énigmatique aux intentions obscures. Celui qui s'improvise écrivain va tout tenter pour s'extirper de ce piège. L'enquête doit être menée. Qui est ce Karl, et quel est son but ? »

Mon ressenti :
Je souhaite plutôt rendre compte de la particularité de ce « roman… ou presque… ».
Au départ, un maître mot : « la procrastination » qui provient sans doute de la peur devant la page blanche, hantise de tous les écrivains, ou de la puissance créatrice des mots qui font naître un décor, des personnages, des actions.
L'auteur est-il maître de ses personnages et ses personnages peuvent-ils le modifier et influer sur sa vie ? L'auteur doit être le « chien de berger » de ses personnages pour les empêcher de dérailler… Pour Phileas c'est le contraire qui se produit.
On assiste à une vengeance : un personnage mécontent du sort qui lui a été attribué harcelle l'auteur qui l'a créé.
Faut-il brûler les livres ? C'est ce qu'affirme le personnage.

Mon opinion :
« Kafka » et « Alice au Pays des Merveilles » disputent une partie de flipper…
On est secoué dans tous les sens par la multiplicité des procédés des différents genres littéraires utilisés mais détournés à d'autres fins.
Policier : enquête, enlèvement, séquestration, interrogatoires… Thriller : l'auteur et le lecteur en permanence dans l'inquiétude grâce à de multiples rebondissements. Fantastique : des mots s'effacent ou refusent de se faire entendre, des réverbères s'allument tout seuls, un orage se localise sur l'auteur, une présence invisible dans la maison, la folie semble s'installer comme dans « le Horla » De Maupassant … SF, avec la multiplicité des univers imbriqués, chers à Philip K. Dick, l'auteur d'«Ubik » et de P.J. Farmer, dans la série « Les Portes de la Création ».

Sur un « sujet bateau », l'angoisse devant la page blanche que connaissent tous les auteurs, Phileas a réussi un exercice de style brillant qui aboutit à un véritable « page-turner ».
Un roman qui sème le chaos dans votre tête, qui multiplie les interrogations, parfois existentielles, les genres et leurs poncifs, dont vous risquez de sortir K.O.
OUF ! …
L'ai-je bien défendu ? À vous de lire ! … ce Roman… ou presque.

Genre : Roman… ou presque…
Nombre de pages : 156
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Bonjour à tous !
Voici mon retour de « OUF ! » un roman très atypique de Phileas.
Je ne chercherai pas à le résumer, la 4ème de couverture le fait très bien :

« Un procrastinateur patenté relève le défi d'écrire un roman en un mois. Au fur et à mesure que la date fatidique approche, il se voit confronté à des situations pour le moins étranges. À deux doigts de perdre la raison, il tire un constat implacable : « lire, c'est risquer de se faire bousculer par un auteur embusqué derrière des intentions inavouables. Ecrire, c'est pire. »

Cela ne va pas s'arranger lorsqu'un inconnu lui suggère d'abandonner ce projet, lui soufflant qu'il ne s'agit que d'une machination initiée par un certain Karl, personnage énigmatique aux intentions obscures. Celui qui s'improvise écrivain va tout tenter pour s'extirper de ce piège. L'enquête doit être menée. Qui est ce Karl, et quel est son but ? »

Mon ressenti :
Je souhaite plutôt rendre compte de la particularité de ce « roman… ou presque… ».
Au départ, un maître mot : « la procrastination » qui provient sans doute de la peur devant la page blanche, hantise de tous les écrivains, ou de la puissance créatrice des mots qui font naître un décor, des personnages, des actions.
L'auteur est-il maître de ses personnages et ses personnages peuvent-ils le modifier et influer sur sa vie ? L'auteur doit être le « chien de berger » de ses personnages pour les empêcher de dérailler… Pour Phileas c'est le contraire qui se produit.
On assiste à une vengeance : un personnage mécontent du sort qui lui a été attribué harcelle l'auteur qui l'a créé.
Faut-il brûler les livres ? C'est ce qu'affirme le personnage.

Mon opinion :
« Kafka » et « Alice au Pays des Merveilles » disputent une partie de flipper…
On est secoué dans tous les sens par la multiplicité des procédés des différents genres littéraires utilisés mais détournés à d'autres fins.
Policier : enquête, enlèvement, séquestration, interrogatoires… Thriller : l'auteur et le lecteur en permanence dans l'inquiétude grâce à de multiples rebondissements. Fantastique : des mots s'effacent ou refusent de se faire entendre, des réverbères s'allument tout seuls, un orage se localise sur l'auteur, une présence invisible dans la maison, la folie semble s'installer comme dans « le Horla » De Maupassant … SF, avec la multiplicité des univers imbriqués, chers à Philip K. Dick, l'auteur d'«Ubik » et de P.J. Farmer, dans la série « Les Portes de la Création ».

Sur un « sujet bateau », l'angoisse devant la page blanche que connaissent tous les auteurs, Phileas a réussi un exercice de style brillant qui aboutit à un véritable « page-turner ».
Un roman qui sème le chaos dans votre tête, qui multiplie les interrogations, parfois existentielles, les genres et leurs poncifs, dont vous risquez de sortir K.O.
OUF ! …
L'ai-je bien défendu ? À vous de lire ! … ce Roman… ou presque
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Après avoir lu l'accroche, j'ai été intriguée. Je me suis demandé où cela allait me mener.
Il s'agit d'un homme qui remet toujours tout au lendemain, enfin à plus tard. Il s'est donné un mois pour écrire ce livre défi et il ne lui reste plus que 18 jours, mais il n'a toujours rien. Alors il se raconte. On apprend qu'il entend une voix…
Ce premier chapitre est tout à fait intrigant. Je ne sais pas où je vais « atterrir ». Un polar, un fantastique, une descente dans la folie ? Je vais continuer, je dois savoir !
Chapitre 2 : Bon, je ne connais toujours pas le nom du héros. Un peu normal, vu que c'est écrit à la 1ère personne. Je sais juste que c'est un écrivain en proie à la page blanche. Je ne sais toujours pas où je vais. Mais c'est bien écrit et il me tarde d'en savoir plus. Ca a l'air de partir sur le fantastique finalement, avec des réverbères qui s'éteignent après le passage du héros, avec un inconnu qui lui dit d'abandonner son roman sinon il aura affaire avec un certain Monsieur Karl. Les choses se préciseraient-elles ? En tout cas, je continue cette histoire, j'ai envie d'en apprendre plus !
Chapitre euh... je ne sais plus. Les pages s'enchaînent. On retrouve les pensées du narrateur, toujours en manque d'inspiration. Il entend toujours des voix. Et ce médecin, appelé alors que le héros fait un malaise ? Comment sait-il que son patient entend non pas des mais une voix ? Je dois suivre la piste de la folie alors ? Décidément, l'auteur a le don de me faire tourner en bourrique et de me donner envie d'aller encore plus loin ! On ne sait pas grand-chose sur le héros, ni son âge, ni rien si ce n'est qu'il a une compagne. Mais ça ne dérange en rien la lecture, au contraire. C'est un monsieur « tout le monde ».
Chapitre machin…J'ai perdu le compte. La curiosité me titille. Très étrange ce bouquin. Mais aussi très sympa. On se laisse facilement emporter par l'écriture et le style agréables à lire.Une chose est sûre, j'ai très envie de continuer.
J'ai fini le livre. Zut, déjà ! Je n'ai pas vu le temps passer. Un vrai bon moment de lecture. Vous avez envie de savoir vous aussi ? Eh bien je ne dirai rien de plus !! Rendez vous compte par vous-même et laissez vous emporter par l'imagination de Phileas , vous ne regretterez pas !
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Des livres j'en lis beaucoup ... Des connus, des inconnus, des timides tout simples, des boursouflés de prétention, des qui t'emmènent en voyage, d'autres qui te font voir la vie en couleurs. Certains te font verser une larme ou exploser de rire, d'autres te font regretter d'avoir fait chauffer ta carte bleue... mais un livre comme celui-là c'était inconnu à mon bataillon.

Il m'a fallu un certain temps pour le «digérer» et le partager.
Ben, oui, quoi ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de découvrir un O.L.N.I. (Objet Littéraire Non Identifié) parce que c'est bien de cela dont il s'agit ... un «truc» à part, qui va passionner les amateurs du mot juste, interpeller les curieux du processus de création, titiller les interrogatifs de la page blanche ...

L'auteur ? On ne sait pas grand chose du bonhomme ... et, même quand on en sait plus, il reste encore à découvrir. Une seule certitude, c'est l'un des rares albatros humains que je connaisse ... (tu vois ce que je veux dire si t'as lu Baudelaire ...). Il ne sait pas quoi faire de ses ailes de géant alors il écrit des livres. A toi de voir ...

Le titre ? Ben c'est Ouf ! Tu parles d'un titre ! Déjà, là, t'as même pas commencé le bouquin que t'es en pleine agitation neuronale. Alors est-ce que c'est Ouf parce que c'est Fou (tu vois ce que je veux dire si tu parles le verlan couramment) ou parce que, Ouf, ... enfin, le héros arrive au bout de son projet (tu vois ce que je veux dire si tu es un procrastinateur avéré) ? Ou les deux ? Ou aucun des deux? A toi de voir ...

L'histoire ? C'est l'histoire d'un mec (tu la vois l'allusion à Coluche?)... qui écrit un roman ... ou presque. Toute la nuance est là ... C'est un roman ou presque ! J'invente rien, c'est marqué dessus. Et c'est pas la 4ème de couverture qui va illuminer ta réflexion... on te propose le choix entre «un roman, un soulagement, une bouffée d'air ou une apologie de la folie».
Donc, le héros, qui ne s'appelle pas Bob Morane (tu vois ce que je veux dire si tu connais Indochine), essaie d'écrire un roman ... ou presque, en un mois, de passer de la procrastination à la procrastinaCtion. Mais c'est sans compter le piège tendu par un certain Karl. Son pote Ray Charles, sa Douce, le docteur Zorba et La petite voix dans sa tête (Je te l'ai dit ou pas que le gars il est pas tout seul dans sa tête?) composent une attachante galerie de personnages qui rendent la quête et l'enquête du personnage d'autant plus passionnantes. A toi de voir...

Et la fin ? Et bien la fin, elle est magistrale, un point c'est tout ! A toi de voir...

En bref, si t'es un peu curieux, si tu t'intéresses au processus créatif, si tu aimes réfléchir et sortir des sentiers battus, si tu aimes les auteurs et les histoires atypiques tu vas te régaler, sinon ben c'est raté ! A toi de voir ...

Un roman qui mérite d'être lu pour te bousculer un peu.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Oui ! Ce n’est pas parce que vous n’arrivez pas à le concevoir qu’il en est autrement. Êtes-vous capable de conceptualiser les notions de la théorie de la relativité ? Arrivez-vous à concevoir qu’une seconde ne dure pas toujours une seconde selon l’altitude à laquelle vous vous trouvez, et qu’il y a déjà une différence de quelques nanosecondes entre vos pieds et votre tête ? Bien sûr que non. Alors comment pourriez-vous concevoir que l’Espace-temps puisse se diviser en un nombre infini de couches qui se superposent, et que nous existons à la fois dans plusieurs mondes parallèles, ici et là-bas, dans le passé comme le futur, et que tous ces mondes sont intriqués ? Comment pourriez-vous percevoir avec votre esprit lâche et étriqué les dimensions auxquelles nous avons accès et auxquelles il nous arrive même d’accéder de façon imperceptible ? Et comment…
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Je réalise que pour être romancier il faut soit être taré soit accepter de le devenir. Écrire, c'est être en permanence exposé aux affres de la création, donc du néant, de l'incertitude et de l'épuisement.
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